La fondation du magnat de l’informatique Bill Gates entend renforcer les capacités des académies des sciences d’Afrique. C’est dans ce cadre que trois membres de l’académie des sciences des Etats-Unis d’Amérique sont en séjour dans la capitale sénégalaise.
Hier, ces trois scientifiques, toutes des femmes, ont eu droit à un accueil royal de la part de leurs pairs sénégalais. En effet, les membres de l’académie des sciences et techniques du Sénégal ont étalé le tapis rouge à l’occasion et sorti des placards leurs travaux scientifiques sur des thèmes aussi variés que les biotechnologies, la prise en charge cordonnée des affections de longue durée, la politique nationale de Vih/ Sida, les inondations à Saint-Louis et l‘évaluation de l’enseignement des sciences et techniques au Sénégal.
Selon Yaye Kène Gassama Dia, enseignante à la Faculté des Sciences, les biotechnologies constituent un raccourci pour nos pays. Ce, d’autant que « dans un continent caractérisé par la malnutrition, la plupart des pays importe 50 % des céréales qui sont consommées », déplore-t-elle. Pourtant, elle est convaincue que les biotechnologies ne peuvent pas servir les populations si les travaux des laboratoires ne sont vulgarisés. « Le Sénégal a beaucoup de laboratoires, mais les applications sont encore faibles ; il faut sortir les recherches pour qu’elles servent les populations », dit-elle. Seulement elle tient à avertir que les biotechnologies ne sont pas une panacée, ni un remède-miracle pour réduire la pauvreté.
Plus pragmatique, le Pr Ahmadou Moustapha Sow, sur la prise en charge coordonnée des affections de longue durée, n’est pas allé par quatre chemins pour dire que « nous avons besoin d’être aidés car l’Afrique a besoin de spécialistes d’organes ».
Toutefois, ces exposés n’ont pas convaincu une des trois membres de l’académie des sciences des Etats-Unis d’Amérique. Elle a interpellé ses collègues sénégalais « sur la capacité des membres de l’académie sénégalaise à expliquer leur rôle et comment ils comptent s’y prendre pour sensibiliser les décideurs politiques sur leurs champs d’investigation ». Mais, le président de l’académie, le Pr Souleymane Niang soutient que « c’est l’académie qui a initié tous ces travaux scientifiques en vue d’étudier les problèmes et d’en informer les autorités ».
Mor Talla GAYE (mgaye@lequotidien.sn)
(Source : Le Quotidien 7 aout 2004)
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