Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane suggère « une planification bien maîtrisée au niveau national », pour répondre aux besoins en ordinateurs des étudiants en mettant sur pied une usine d’assemblage d’outils numériques.
« Il faut qu’on arrive à rassembler nous-mêmes les ordinateurs en fonction des besoins exprimés », a préconisé le professeur Moussa Lo, invité mercredi de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS).
« La solution qui nous semble la plus pérenne, c’est d’aller vers une usine d’assemblage au niveau national, qui nous permettra de prendre en compte et automatiquement une planification bien maitrisée au niveau national pour avoir ces outils à temps et surtout avoir des outils plus adaptés », a-t-il dit.
Selon le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, cela permettrait en même temps de « prendre en charge d’autres besoins », au regard de la « forte demande » en ordinateurs et outils numériques, mais aussi de « créer de l’emploi ».
« Il s’agit d’une option sur laquelle nous sommes en train de travailler, et nous espérons y arriver dans quelques années », a-t-il lancé.
« On distribue 22.000 ordinateurs à des étudiants cette année dans certaines filières, lesquels sont demandeurs de beaucoup de cas de performance et disent que les ordinateurs dont ils disposent ne leur permettent pas de faire ce qu’ils doivent faire », a-t-il expliqué, insistant sur le fait que les ordinateurs destinés aux apprenants doivent répondre aux « attentes » de ces derniers.
Le professeur Moussa Lo note que cette question impacte le fonctionnement de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et sur le calendrier académique. Il dit travailler avec le ministère concerné par ce problème « pour trouver une solution plus pérenne ».
D’autant que pour acquérir autant d’ordinateurs à l’étranger, « il y a toujours des délais et des aspects qu’on ne maitrise pas ».
Il rappelle par ailleurs que l’enseignement à distance a toujours existé au Sénégal avec l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD), ainsi que la Fastef, Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation de la formation de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais aussi à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
« Ce qui a changé avec l’université numérique, c’est de s’adresser à un public beaucoup plus jeune », sans compter qu’apprendre à distance constitue quelque chose de nouveau par rapport aux habitudes des étudiants.
« Cela les déroute et déroute leurs parents aussi. Comme on a l’habitude de dire, le parent est content lorsqu’il voit son enfant se lever le matin pour aller à l’école pour apprendre », a souligné Moussa Lo.
Il considère en outre que le numérique offre l’opportunité « d’avoir accès à tout là où on est », même si « tout changement nécessite une période d’appropriation ».
« Il fallait d’abord que les gens s’habituent à ce nouveau modèle. La Covid nous a permis de nous rendre compte des opportunités offertes par le numérique », a-t-il soutenu.
(Source : APS, 25 octobre 2023)
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