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Batik n° 231 Octobre 2018

mercredi 31 octobre 2018

Sommaire

Éditorial

Actualités

Politique

Infrastructures et services

Projets

Rendez-vous

Editorial

Consultation publique sur l’Internet des objets : Appliquer rapidement les recommandations

En ce mois d’octobre 2018, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a pris l’initiative de lancer une consultation publique sur l’Internet des objets (IdO), également connu sous son appellation anglaise d’Internet of Things (IoT). Le but visé est de recueillir les avis et suggestions de tous ceux qui s’intéressent à cette problématique, qu’ils soient exploitants de réseaux, fournisseurs d’accès à Internet, équipementiers, fournisseurs de services, associations de consommateurs, experts indépendants, usagers, etc. Les questions abordées par cette consultation publique s’organisent autour de cinq (5) grands axes que sont (1) les usages, (2), les technologies réseaux IoT, (3) le régime juridique applicable aux exploitants de réseaux IoT, (4) les fréquences et (5) la sécurité et la protection des données à caractère personnel. Si le concept et l’appellation sont apparus aux Etats-Unis en 1999 ce n’est véritablement qu’à partir de 2011, avec le lancement du protocole IPV6 qui offre un potentiel d’adressage quasi illimité, que l’Internet des objets a suscité un véritable engouement. En effet, la possibilité d’identifier et de connecter des objets en tous genres, permettant ainsi de les doter de nouvelles fonctionnalités et d’interagir avec leur environnement, laisse entrevoir la création d’une multitude d’applications dans quasiment tous les domaines de l’activité humaine, qu’il s’agisse des transports, de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de l’éducation, de la santé, de la sécurité, de la gestion urbaine, de la production industrielle, etc. Dès lors, les enjeux sont importants et relèvent de moult problématiques touchant à la formation, à la recherche, à l’innovation, à l’économie, à la sécurité mais également au culturel et au social. A l’initiative de l’Union européenne, un programme, dénommé Wazi Up, a été lancé en février 2016 à Dakar (Sénégal) afin de promouvoir l’utilisation de l’Internet des objets dans le monde rural en Afrique. Piloté par l’incubateur CTIC, il vise à favoriser le développement d’applications pratiques dans des secteurs comme l’agriculture, l’irrigation, l’élevage, la pisciculture ou encore la gestion de l’eau au Burkina Faso, au Ghana, au Sénégal et au Togo. Si l’on peut regretter qu’aucune initiative forte n’ait été prise en la matière à l’échelle africaine, la problématique de l’Internet des objets ne laisse pas indifférent et en 2016 elle a été le thème central de la 12ème édition de l’Africa Telecom People (ATP). De plus, en mars 2017, l’Union africaine (UA) a appelé, lors de la réunion de son Comité technique spécialisé sur les transports, les infrastructures intercontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme, les responsables des réseaux électriques et les autres parties prenantes du secteur énergétique à collaborer avec les fournisseurs de services du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le cadre du développement de l’Internet des objets, afin de transformer le continent africain par l’amélioration des conditions de vie des populations africaines. De son côté, la Tunisie a carrément pris une longueur d’avance sur les autres pays africains en octroyant, depuis juin 2017, des licences pour l’installation et l’exploitation des réseaux d’accès pour la fourniture de services de l’internet des objets à une trentaine d’entreprises. Cela étant, si les promesses que laissent entrevoir l‘Internet des objets sont nombreuses, les risques courus, tant en matière de sécurité que de protection des données à caractère personnel, sont tout autant nombreux sur un continent où la question de la sécurité informatique n’est pas toujours adressée avec le sérieux et la rigueur qui s’imposent. Si jamais des millions d’appareils connectés étaient demain déployés dans des conditions de sécurité douteuses, non seulement cela contribuerait à éroder la confiance en ces applications mais plus gravement cela pourrait entraîner de graves conséquences tant pour les personnes que pour l’économie pour ne pas dire la société dans son intégralité. En ce sens, il faut se réjouir que la consultation publique lancée par l’ARTP classe les questions de sécurité et de protection des données à caractère personnel parmi les préoccupations majeures. Plus globalement, compte tenu de l’ensemble des enjeux susmentionnés, il faut espérer que les conclusions de cette consultation publique seront rapidement mises en œuvre et qu’elles ne dormiront pas dans les tiroirs de l’ARTP pendant des années comme cela a été le cas par le passé avec la portabilité des numéros de téléphone et le dégroupage de la boucle locale.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Actualités

Le Président Macky Sall dénonce les dérives sur Internet et suscite des critiques

Le 26 octobre 2018, le Président de la République, Macky Sall est revenu sur les dérives constatées sur Internet et a déclaré à cette occasion : « La liberté ne donne aucunement droit à un individu de s’enfermer dans sa chambre et d’insulter qui il veut. Nous avons la possibilité de lui mettre la main dessus. Nous disposons d’assez de moyens à l’image des pays développés pour l’identifier, l’arrêter et le traduire en justice. On ne peut pas laisser ces dérives perdurer. Ce n’est pas la vocation d’Internet. Nous sommes engagés à anéantir la cybercriminalité. Le désordre ne peut pas s’installer au nom d’une prétendue liberté. La liberté des individus ne sera pas menacée. Je ne menace aucune liberté, mais nous ne pouvons pas laisser ces fauteurs de trouble dans le pays sans réagir. Il faut que la liberté se fasse dans le respect de la dignité des citoyens. » Ces propos ont déclenché une levée de boucliers chez les défenseurs de la liberté d’expression déjà mobilisés autour de la suppression du dernier alinéa de l’article 27 du projet de Code des télécommunications, autorisant l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les opérateurs à bloquer certains services sur Internet sous couvert de régulation du trafic.

Le Réseau des blogueurs du Sénégal s’intéresse à la démocratisation de l’internet

Le 20 octobre 2018, le Réseau des blogueurs du Sénégal, en collaboration avec l’Ecole supérieure de Journalisme, des Métiers de l’Internet et de la Communication (EJICOM), a organisé une rencontre sur le thème : « La Démocratisation de l’internet : Etat des lieux et Perspectives ».

Réseau des blogueurs du Sénégal : https://www.facebook.com/blogger.sn

Le Président de la République a inauguré l’espace numérique ouvert de Kolda

Le 19 octobre 2018, le Président de la République Macky Sall a inauguré l’espace numérique ouvert (ENO) de Kolda qui comprend un amphithéâtre avec un dispositif de visioconférence, deux « open space » équipés de smartboard et d’ordinateurs connectés à Internet, une salle de visioconférence pour petit groupe, une cafétéria, des locaux administratifs et une salle de télémédecine. Globalement, une dizaine d’ENO seront livrés d’ici la fin de l’année à Dakar, Pikine, Thiès, Saint-Louis, Mbour, Diourbel, Louga, etc. dans le cadre du déploiement de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS).

UVS : http://www.uvs.sn/

SONATEL ouvre son API de paiement sécurisé aux développeurs

Le 18 octobre 2018, dans le but de promouvoir l’entreprenariat, notamment dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, SONATEL a ouvert son interface de programmation applicative (API), dite API Billing, qui offre aux développeurs la possibilité d’intégrer un système de paiement sécurisé leurs permettant de monétiser leurs services et contenus digitaux. Grâce à ce système, les clients peuvent être directement débités sur leur compte de recharge crédit. Pour rappel, une API est un ensemble de moyens utilisés par un logiciel pour donner accès à certaines de ses fonctionnalités ou ressources. En d’autres termes, c’est un moyen mis en place par un logiciel pour que d’autres logiciels puissent interagir simplement avec lui sans que l’utilisateur ne soit obligé de décortiquer son fonctionnement pour le faire fonctionner en collaboration avec ses propres programmes.

SONATEL : http://www.sonatel.sn/

Lancement de la plateforme Sénégal Vote

Le 16 octobre 2018, en prévision de l’élection présidentielle de février 2019, l’association « Wa Mbedmi » a lancé « Sénégal Vote », une plateforme numérique spécialement dédiée à l’information électorale et à la participation citoyenne. L’objectif de cette plateforme est de mobiliser les ressources et le potentiel des réseaux sociaux en faveur d’une participation citoyenne massive et de qualité au processus électoral.

Sénégal Vote : https://www.senegalvote.org/

Organisation d’un atelier de réflexion sur la protection des données à caractère personnel

Les 11 et 12 octobre 2018, la Commission de Protection des Données personnelles (CDP), le ministère en charge de l’économie numérique (MCTPEN) et le chapitre Sénégalais de l’Internet Society (ISOC-Sénégal), avec le soutien du Bureau régional africain de l’Internet Society (ISOC), ont organisé un atelier de réflexion multipartite et de partage sur la protection de la vie privée et des données à caractère personnel. Cet atelier, réunissant des décideurs publiques, autorités chargées de l’application des lois, autorités chargées de la protection des données, des avocats, des universitaires, des entrepreneurs et acteurs du secteur privé, des membres de la société civile et des technologues, a eu pour objet de débattre des questions de protection de la vie privée et des données personnelles, de s’entendre sur un vocabulaire commun et une compréhension partagée. En organisant cet atelier, recommandé dans les Lignes Directrices sur la Protection des Données à caractère Personnel pour l’Afrique, publiées en mai 2018 par l’Union africaine (UA) et l’ISOC, le Sénégal devient le premier membre de l’UA à donner suite à cette recommandation.

CDP : http://www.cdp.sn/
ISOC Sénégal : http://www.isoc.sn/
ISOC : http://www.isoc.org/

Lancement du projet « Boostez votre business avec Facebook » au Sénégal

Dans le cadre de la phase pilote pour l’Afrique francophone du projet « Boostez votre business avec Facebook », lancée par les représentants de Facebook en Afrique subsaharienne et les autorités sénégalaises, près de 1000 petites et moyennes entreprises (PME) des régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor devraient bénéficier d’accompagnement. Le projet vise à former les PME sur la manière d’utiliser les plateformes digitales telles que Facebook, Instagram, WhatsApp ainsi que l’Internet, d’une manière générale, pour développer leurs entreprises et attirer beaucoup plus de clients. Le Sénégal est le premier pays d’Afrique francophone à bénéficier du projet « Boostez votre business avec Facebook » mais dans d’autres pays africains anglophones dont le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie, il a déjà permis d’encadrer 30.000 PME depuis son lancement il y a de cela deux ans.

Facebook : http://www.facebook.com/

2ème consultation sur l’élaboration de la stratégie export du secteur des TIC

Les 9 et 10 octobre 2018 les acteurs du secteur des TIC se sont réunis dans le cadre de la 2ème consultation sur l’élaboration de la stratégie export qui a tourné autour du secteur des technologies de l’information et de l’externalisation des processus métiers au Sénégal (IT/BPO). Pour rappel, le Netherlands Trust Funds dans lequel s’intègre cette activité est un programme financé par les Pays-Bas à travers le CB et exécuté par le Centre du commerce international (ITC), en collaboration avec l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) et l’Organisation des professionnels des TIC (OPTIC).

Dix-sept organisations interpellent l’Assemblée nationale au sujet de la neutralité du Net

Le 11 octobre 2018, dix-sept organisations, préoccupées par la défense de la neutralité du Net, ont publié une déclaration dans laquelle elles interpellent l’Assemblée nationale sur le projet de Code des communications électroniques. L’Association sénégalaise des usagers des TIC (ASUTIC), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits humains (RADDHO), l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), des leaders d’opinion ainsi que d’autres acteurs ont invité les députés à amender l’article 27 du projet de loi portant Code des communications électroniques qui comporte des dispositions qui pourraient conduire à la restriction de l’utilisation des applications telles que WhatsApp, Skype et YouTube. La déclaration relève également que ce projet de loi intervient à l’approche de l’élection présidentielle de février 2019 ce qui pourrait constituer une menace sur la transparence du scrutin avec la coupure possible ou le ralentissement de l’accès à Internet et le blocage des réseaux sociaux lors du scrutin et de la proclamation provisoire des résultats. Le projet de Code des communications électroniques devait être examiné en commission par l’Assemblée nationale le 16 octobre 2018.

Politique

Les pays du G5 Sahel adoptent les textes supprimant les frais d’itinérance entre eux

Le 29 octobre 2018 à Niamey (Niger), lors de la 4ème session ordinaire du Conseil des ministres du G5 Sahel, formé par le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad, les textes réglementaires indispensables à la suppression des frais d’itinérance entre eux ont été adoptés et les missions des comités nationaux de coordination (CNC) du projet « free roaming » définies.

G5 Sahel : https://www.g5sahel.org/

L’ARTP a lancé une consultation publique sur l’Internet des Objets (IoT)

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a lancé une consultation publique sur l’Internet des Objets (IoT). L’objectif est de recueillir les avis et suggestions des acteurs du secteur télécoms et TIC sur ce nouveau segment de marché. L’ARTP souhaite, à travers cette enquête, définir un cadre pratique qui déterminera les usages de l’IoT, les technologies réseaux sur lesquelles le service pourrait être déployé dans le pays, le régime juridique auquel seront soumis les exploitants de ce nouveau réseau ainsi que les fréquences télécoms à leur attribuer et les mesures de sécurité pour préserver les données personnelles des utilisateurs. Un questionnaire est téléchargeable à cet effet sur le site web de l’organe public et les réponses doivent être adressées à l’ARTP, par courrier électronique, au plus tard le 30 novembre 2018.

ARTP : http://www.artp.sn/

L’UEMOA a organisé un atelier régional sur le commerce électronique

La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a organisé un atelier régional sur le commerce électronique du 9 au 11 octobre 2018 à Ouagadougou (Burkina Faso). Réunissant des experts des secteurs public et privé, des institutions financières, des organisations de la société civile et des institutions sous régionales, l’objectif de cet atelier, organisé avec le soutien de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et de l’Union européenne (UE), était d’analyser les obstacles et les opportunités découlant du développement de la digitalisation du commerce dans l’espace communautaire. La commission a identifié six domaines dans lesquels existent des obstacles à savoir l’évaluation de la préparation au commerce électronique et la formulation de stratégies, les infrastructures TIC et les services, la logistique du commerce et la facilitation des échanges, les solutions de paiements, le cadre juridique et réglementaire ainsi que l’accès au financement et le développement des compétences en commerce. A l’issue de leurs travaux, les experts ont fait des recommandations en vue d’élaborer un plan régional sur le commerce électronique.

UEMOA : http://www.uemoa.int/

Infrastructures et services

SONATEL lance la 4G à Fatick qui couvre désormais les quatorze capitales régionales

Le 31 octobre 2018, SONATEL a procédé au lancement de la 4G à Fatick connectant ainsi les quatorze capitales régionales ainsi que les villes les plus peuplées à l’internet mobile haut débit. Globalement, SONATEL a déployé plus d’un millier de sites techniques 4G à travers tout le pays couvrant tour à tour Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Ziguinchor, Tambacounda, Matam, Diourbel, Kédougou, Louga, Kolda, Kaffrine, Fatick et Sédhiou. Depuis trois 3 ans, SONATEL a investi plus de 220 milliards FCFA en équipements techniques de réseaux mobiles 2G, 3G, 4G et 4G+ mais également pour le transport télécoms (IP et transmission – La Fibre) afin d’améliorer le réseau numérique au Sénégal. Rien que pour la couverture 4G de l’ensemble des capitales régionales, SONATEL a investi 27 milliards de FCFA. Un investissement qui va se poursuivre en 2019 avec 20 milliards de FCFA afin d’apporter plus de capacité 4G dans ces quatorze capitales régionales et d’étendre la couverture dans les capitales départementales, certaines communes à forte population et les axes routiers.

SONATEL : http://www.sonatel.sn/

Projets

Mise en place du Comité de pilotage de Saint-Louis Numérique 2025

Le 13 octobre 2018, des représentants des collectivités locales de Saint-Louis, des experts de l’Agence régionale de développement (ARD) et de l’Agence de l’Informatique de l’État (ADIE) ont pris part à la mise en place du Comité de pilotage de Saint-Louis Numérique 2025. Dirigé par le président du Conseil d’administration de l’ARD, il compte parmi ses membres, le Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), les membres du Conseil d’administration de l’ARD, le Directeur général du Bureau opérationnel de Suivi du Plan Sénégal émergent (BOS), l’Agence de Promotion des Investissements et Grands Travaux (APIX), le Parc des Technologies Numériques du Sénégal (PTN) et l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE. Dans ses missions, le Comité de pilotage devra procéder aux arbitrages et donner les directives nécessaires à la bonne exécution du plan d’action de Saint-Louis Numérique 2025 (SLN 2025). Une unité de coordination, gérée par le Centre d’Excellence africain en Mathématiques, Informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’UGB et un comité technique travailleront sous sa tutelle. Le projet SLN 2025 prône l’aménagement numérique du territoire avec la modernisation et le développement des terroirs à travers les projets Smart Ndar City, eland et Cyber villages). Il projette d’améliorer les services aux citoyens en favorisant la diffusion et l’e-transformation via l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans tous les secteurs d’activités et l’appropriation par les populations de la zone. (E-Culture, e-Administration, Smart-Fishing, eSchool, SunuSanté). Il assurera également le développement des pôles d’innovation et du savoir en renforçant le partenariat public privé.

Rendez-vous

Forum sur la gouvernance de l’Internet 2018 (12-14 novembre 2018, Paris, France)

La treizième rencontre annuelle du Forum sur la Gouvernance de l’Internet se déroulera sur le thème « Internet of Trust » au siège de l’UNESCO du 12 au 14 novembre 2018 à Paris (France). Le forum sur la gouvernance de l’internet cherche à réunir toutes les parties prenantes, les encourager à débattre sur l’ensemble des questions de politique publique relatives à l’Internet et inspirer les instances décisionnelles publiques et privées.

FGI 2018 : https://fr.unesco.org/events/forum-...

AFRINIC-29 (26-30 novembre 2018, Hammamet, Tunisie)

La prochaine réunion AFRINIC-29, continuation du Sommet africain de l’Internet (AIS) 2018 qui s’est tenu du 29 avril au 11 mai 2018 à Dakar (Sénégal), se déroulera du 26 au 30 novembre 2018 à Hammamet (Tunisie). Parmi les principaux points saillants de l’événement figureront des discussions sur la neutralité du net, les mesures de l’Internet en Afrique, le DNS et les services connexes et les efforts visant à renforcer l’infrastructure Internet clé pour maintenir le contenu et le trafic local ainsi que l’adoption d’IPv6.

AFRINIC : https://www.afrinic.net/

AFRICOMM 2018 (29-30 novembre 2018, Dakar, Sénégal)

AFRICOMM 2018, la 10ème conférence internationale de l’Alliance européenne pour l’innovation (EAI) se déroulera sur le thème de l’infrastructure et les services électroniques pour les pays en développement du 29 au 30 novembre 2018 à Dakar (Sénégal).

AFRICOMM 2018 : http://africommconference.org/

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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