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Batik n° 208 Novembre 2016

mercredi 30 novembre 2016

Bulletin sur l'actualité des technologies de l'information et de la communication


Sommaire

Éditorial

Actualités

Politique

Infrastructures et services

Projets

Rendez-vous

Editorial

Adoption de nouveaux textes législatifs et réglementaires : le temps presse

En février 2011, suite à un processus qui avait duré plusieurs années, le Sénégal s’est doté d’un nouveau Code des télécommunications intégrant les six directives relatives au secteur des télécommunications et des TIC de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) adoptées le 23 mars 2006 à Abidjan (Côte d’ivoire) et les six actes additionnels au Traité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) relatifs au secteur des télécommunications et des TIC adoptés 19 janvier 2007 à Ouagadougou (Burkina Faso). L’objectif visé était d’harmoniser les cadres législatifs et règlementaires nationaux des pays membres de l’UEMOA et de la CEDEAO en transposant ces dispositions communautaires dans la législation sénégalaise afin de mettre en place des marchés unifiés, dynamiques et compétitifs. Malheureusement, près de six années après l’adoption de ce Code, celui-ci est toujours largement inapplicable faute de l’adoption des décrets d’application devant préciser certaines modalités de sa mise en œuvre. Cela étant, après des années de mobilisation des acteurs de l’écosystème numérique, les autorités ont adopté en Conseil des ministres un projet de loi modifiant la loi n° 2011-01 du 24 février 2011 portant Code des télécommunications, un projet de décret relatif au partage d’infrastructures de Télécommunications et un projet de décret relatif aux modalités d’attribution de l’autorisation d’opérateur d’infrastructures. S’il faut se réjouir de cette importante avancée encore faudrait-il que le processus d’adoption, le fameux « circuit », soit des plus rapides possibles au risque de continuer à bloquer pendant des années, les conditions de la transition vers une économie numérique performante avec les conséquences irréparables en termes de positionnement que cela pourrait entrainer. En effet, il faut toujours garder à l’esprit que le rythme de développement des technologies numériques est environ dix fois supérieur à celui des technologies classiques au point que la durée de l’année Internet est considéré comme équivalant à trois mois ! Cela signifie que chaque jour perdu pour l’adoption de ces textes en raison des lenteurs dues aux circuits de validation administratif et législatif devra être multiplié par un facteur de quatre pour avoir une juste idée du temps réellement perdu. Or une autre considération à prendre en compte est le fait que très souvent, ce ne sont pas les meilleurs produits et services qui l’emportent auprès des utilisateurs, qu’il s’agisse de personnes physiques ou de personnes morales, mais bel et bien ceux qui se positionnent les premiers sur une niche où sur un marché géographique donné. Le développement de la Société de l’information et notamment la transition vers une économie numérique exigent donc une refonte régulière de l’environnement légal et réglementaire afin de prendre en compte, au moment opportun, les nouvelles problématiques qui se posent en fonction de l’évolution des technologies et des usages. Ainsi, le gouvernement serait bien avisé de revoir les modalités selon lesquelles il entend autoriser les activités de trois fournisseurs d’accès Internet (FAI) en abandonnant le système des licences, octroyées après enchères, qui ne pourra que contribuer au renchérissement des coûts pour l’utilisateur final, au profit d’une simple autorisation d’opérer donnée à des entreprises qui répondront à un cahier des charges précis favorisant une excellente connectivité dans les villes comme dans les campagnes. De plus, l’autorisation d’opérer pour de nouveaux fournisseurs d’accès internet, ne peut se concevoir sans la mise en place du point d’échange Internet (IXP) dont le bureau a été mis en place depuis plus d’un semestre. Par ailleurs, il est urgent de réguler le partage d’infrastructures qui s’impose de plus en plus comme une solution pour mutualiser les réseaux, éviter les redondances inutiles, réduire les coûts d’investissements et faire baisser les tarifs d’utilisation pour les utilisateurs. Si la construction d’une infrastructure nationale unique, un moment envisagée lors de la transition de la télévision analogique au numérique a été provisoirement rejetée, celle-ci risque bien de s’imposer par la force des choses tant il est impensable que continuent à se développer des réseaux parallèles dont le coût de la construction et de la maintenance est au final répercuté sur l’utilisateur. Il est donc urgent qu’un opérateur d’infrastructure, qu’il soit public, privé ou résultant d’un partenariat public-privé, puisse voir le jour pour gérer ces infrastructures critiques et couteuses. Le temps presse et la modification du cadre législatif et réglementaire est urgente.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Actualités

Dysfonctionnement sur les réseaux de la SONATEL suite à la coupure accidentelle d’un câble

Le 27 novembre 2016, suite à la coupure accidentelle d’un câble causée par la société Oil Lybia, les réseaux mobile (voix et données), fixe et Internet de la SONATEL ont connus des perturbations dans certaines localités de la région de Dakar (Ouakam, VDN, Sud Foire, Yoff et Almadies). A cette occasion, la SONATEL a publié un communiqué pour informer sa clientèle de ce dysfonctionnement.

SONATEL : http://www.sonatel.sn/

Atelier « Girls Hackathon Sénégal » organisé par la plateforme « Iamthecode »

Le 26 novembre 2016, la plateforme « Iamthecode » a lancé les activités de l’atelier intitulé « Girls Hackathon Sénégal », un atelier de formation au coding d’une durée de deux jours. L’objectif de de cette formation, organisé en partenariat avec ONU Femmes et d’autres structures, était d’inciter les femmes à s’approprier les opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication. Au total, une trentaine de filles ont bénéficié de cette formation qui leur a permis d’être permis d’être outillées afin de pouvoir devenir des créatrices d’emplois à travers la mise en place d’entreprises. L’initiative « Iamthecode » a été créée par Marième Jamme, fondatrice de Jjiguene Tech Hub, dans l’objectif de former un million de filles et de jeunes femmes au codage informatique en Afrique à l’horizon 2030.

Iamthecode : http://www.iamthecode.org/

Forum national sur la protection des données personnelles organisé par la CDP

Le 4 novembre 2016, la Commission de protection des données personnelles (CDP) a organisé un Forum national sur la Protection des données personnelles. Cet événement qui s’inscrit dans la sensibilisation sur la loi relatif à la protection des données à caractère personnel a accueilli plus d’une centaine de participants provenant notamment des organisations patronales, syndicales, etc. Acette occasion, Quant à la présidente de la CDP, elle a fait le point sur les plaintes déposées auprès de sa structure, Awa Ndiaye, Présidente de la CDP a annoncé que ses services avaient reçu plus de 200 plaintes dont la plupart concernent l’utilisation de leurs images sur les réseaux sociaux. Elle a également insisté sur le phénomène de la vidéo-surveillance en rappelant que selon la législation en vigueur il faut que la caméra ait été déclarée au préalable pour que les images qu’elle enregistre soit une preuve légale.

CDP : http://www.cdp.sn/

Le Groupe SONATEL a inauguré son centre commun de supervision des réseaux (GNOC)

Le 23 novembre 2016, le Groupe SONATEL a inauguré son centre commun de supervision des réseaux, appelé « Global Network Operating Center » (GNOC) en anglais, fruit d’un investissement de 80 millions d’euros. Ce centre, qui s’inscrit dans le cadre du projet de transformation du Groupe SONATEL, regroupe neuf pays d’Afrique dont le Sénégal, le Mali, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Niger. Avec pour objectif principal de garantir une performance continue et une expérience quotidienne « unique » pour les clients d’Orange. Il est équipé des derniers standards industriels de services professionnels et va exploiter les réseaux de l’opérateur Orange à travers 9 pays africains parmi lesquels le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Cameroun, le Niger et la République centrafricaine. A travers le GNOC, plus d’une centaine d’emplois d’ingénieurs et experts en télécommunications ont été créés.

SONATEL : http://www.sonatel.com/

Vers le licenciement d’une centaine d’ingénieurs télécoms employés par Ericsson Sénégal

Un groupe de 91 ingénieurs Télécoms ayant des contrats à durée indéterminée (CDI), avec une ancienneté allant de 5 ans à 17 ans, et qui avaient a été transférés de Tigo vers Ericsson sont sur le point de perdre leurs emplois. Ils ont reçu des lettres de licenciement pour motif économique alors que dans le cadre du partenariat signé entre Tigo et Ericsson sous la forme d’un contrat de service pour la gestion du réseau de Tigo pendant une durée de cinq 5 ans il était mentionné qu’il ne devait pas y avoir de suppression d’emploi ni de licenciement économique durant toute la durée du contrat.

Ericsson Sénégal : http://www.ericsson.com/sn

Lancement de la French Tech du Sénégal

Le 17 novembre 2016, à l’occasion de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, la French Tech du Sénégal, initiative publique française visant notamment à améliorer l’écosystème des startups françaises et développer son activité internationale, a été lancée. Après Cap Town (Afrique du Sud) et dernièrement, Abidjan (Côte d’ivoire), c’est au tour de Dakar de disposer de sa French Tech, regroupement d’acteurs du numérique qui vise à établir un pont entre l’économie numérique en France et l’économie numérique au Sénégal. Lancée par le gouvernement français en 2013, la French Tech s’est notamment donné comme ambition d’améliorer l’écosystème des start-up françaises, de leurs réseaux de partenaires et à développer son attractivité internationale.

French Tech : http://www.lafrenchtech.com/

Prix Orange de l’Entrepreneur Social 2016 : le 3ème prix est revenu à « Ma Tontine »

A l’occasion de la cérémonie des Africa Com Awards, Orange a annoncé les gagnants de la sixième édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social 2016 en Afrique et au Moyen-Orient. Le troisième prix est revenu au projet sénégalais dénommé « Ma Tontine ». Le projet « Ma Tontine » propose une solution à la problématique de l’accès aux services financiers, tels que les microcrédits pour les plus démunis, à travers l’automatisation d’un système d’épargne traditionnel entre pairs. Quatre projets innovants ont été récompensés lors de cette édition sur un ensemble de 750 projets. Le premier a été attribué à Medtrucks (Maroc), le second à Nanoé (Madagascar), le troisième à Ma Tontine (Sénégal) et le quatrième a été attribué à Bulles Magazine (Côte d’Ivoire). Les trois lauréats ont reçus des bourses de 25 000, 15 000 et 10 000 euros et le lauréat du prix spécial Contenu Culturel qui revient à Bulles Magazine de la Cote d’Ivoire une bourse de 5000 euros.

Orange : http://www.orange.com/

Intelcia, entreprise marocaine spécialisée dans les centres d’appel, s’installe à Dakar

Intelcia, une entreprise marocaine spécialisée dans les centres d’appel, a décidé de s’implanter à Dakar où elle prévoit de recruter à court terme quelques 500 personnes. Elle dispose d’ores et déjà d’un site en cours de finalisation dans le quartier Sacré-Cœur et a l’ambition de créer, à moyen terme, plus de 1000 emplois. Déjà présent en France et au Cameroun avec plus de 600 collaborateurs, Intelcia étudie également comment aller vers d’autres pays d’Afrique subsaharienne. Intelcia est une entreprise qui a démarré ses opérations au Maroc en 2000, avant de s’implanter en France fin 2011 dans l’objectif d’être plus proche de ses clients donneur d’ordres.

Intelcia : http://www.intelcia.com/

Me Massokhna Kane veut l’annulation du décret renouvelant la concession de SONATEL

Le président de « SOS Consommateurs », Me Massokhna Kane, a initié une pétition pour obtenir l’annulation du décret n° 2016-1081 du 3 août 2016 approuvant la convention de renouvellement et le cahier des charges qui y est annexé et l’octroi de la licence 4G en faveur de SONATEL. Pour ce faire, il a introduit un recours en annulation du décret devant la Cour suprême dénonçant l’« illégalité » de l’opération, la durée du contrat et la modicité de la somme versée par SONATEL à l’Etat du Sénégal.

SOS Consommateurs : http://www.sosconsommateurs.org/

Lancement du programme d’accélération « Jambar Tech Lab » par le CTIC Dakar

Le 3 novembre 2016, le Groupe de la Banque Mondiale et CTIC Dakar ont lancé le « Jambar Tech Lab », un programme d’accélération s’adressant aux entreprises TIC d’Afrique de l’Ouest et du centre en vue de les aider à commercialiser et à faire passer à l’échelle régionale leurs produits digitaux innovants. Pionnier dans sa zone géographique, ce programme permettra à 40 entrepreneurs d’accéder à un renforcement de capacités, des investisseurs et des marchés régionaux clés dans leur stratégie d’expansion. Ce programme s’inscrit dans une volonté régionale d’améliorer la compétitivité des entreprises, d’attirer les investisseurs et créer des emplois à travers les technologies numériques.

Jambar Tech Lab : http://jambartechlab.com/
CTIC Dakar : http://www.cticdakar.com/

Politique

Adoption de plusieurs textes législatifs et réglementaires par le Conseil des Ministres

Lors du Conseil des Ministres du 30 novembre 2016, le Ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane, a présenté une note d’information sur la stratégie « Sénégal numérique 2025 ». Sa mise en œuvre s’articulera autour de 28 réformes du secteur et 69 projets pour un montant global 1 362 milliards de FCFA. A cette occasion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi modifiant la loi n° 2011-01 du 24 février 2011 portant code des Télécommunications, un projet de décret relatif au partage d’infrastructures de Télécommunications et un projet de décret relatif aux modalités d’attribution de l’autorisation d’opérateur d’infrastructures.

Gouvernement du Sénégal : http://www.gouv.sn/

Quatre millions de cartes SIM non-identifiées sur un parc de 15 millions d’abonnés

Le délai accordé aux opérateurs de téléphonie mobile, par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), pour l’identification et la vérification de l’identification de leurs abonnés a expiré le 11 novembre 2016. A cette date, quatre millions de cartes SIM non-identifiées ont été recensées sur un parc de 15 millions d’abonnés. Cependant, l’ARTP a accordé un délai d’une semaine supplémentaire aux retardataires pour se mettre en règle. Au-delà du 18 novembre 2016, tout abonné à la téléphonie mobile qui ne sera pas identifié sera suspendu et le retour sur le réseau télécoms sera conditionné par l’identification de sa carte SIM.

ARTP : http://www.artp.sn/

Appel à candidatures pour l’attribution de licences de fournisseurs d’accès Internet

Le 4 novembre 2016, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a lancé un appel public à candidatures pour l’attribution de trois licences de fournisseurs d’accès Internet (FAI). Cet appel public n’est ouvert qu’aux candidats nationaux et les entreprises intéressées devront déposer leur dossier de candidature au siège de l’ARTP au plus tard le 7 décembre 2016. Avec plus de fournisseurs d’accès à Internet dans le pays, l’ARTP table sur une extension de la couverture Internet nationale et une augmentation de l’offre de service Internet qui entraînera une réduction des prix d’accès.

ARTP : http://www.artp.sn/

Infrastructures et services

Le réseau en fibre optique de l’ADIE porté de 500 à 2 580 km entre 2012 et 2016

Le 29 novembre 2016, lors de l’adoption du budget du ministère de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des Télé-services de l’Etat, le Ministre Khoudia Mbaye a indiqué qu’entre 2012 et 2016, le réseau en fibre optique de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) avait été porté de 500 à 2 580 km. Dans les mois qui viennent, il devrait être porté à environ 4 000 km afin de fournir le support à tous les services qui doivent accompagner le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’ADIE a connecté 785 structures à l’Intranet gouvernemental par le biais de la fibre optique, déployé 50 salles multimédia dans le système éducatif, formé 11 non-voyants à l’informatique et déployé quatre plateformes dématérialisées (Télédac, Bureau de mise à niveau, Fichier unifié et Ecole nationale d’administration).

MPIPDTE : http://www.investissements.gouv.sn/

La SONATEL a fortement renforcé ses infrastructures pour le Grand Magal de Touba

Pour les besoins du Grand Magal de Touba, qui s’est déroulé le 19 novembre 2016, le groupe SONATEL a renforcé son dispositif par le déploiement de la 4G sur sept stations dans la ville sainte, pendant la durée de l’événement religieux. Elle a, par ailleurs, mis en service 384 stations de téléphonie mobile ou antennes BTS réparties à Touba et alentours dont 275 sites 2G et 102 relais 3G+. Ces actions ont entrainé une hausse de la capacité 3G de 77% par rapport à l’édition 2015.

SONATEL : http://www.sonatel.sn/

La Direction générale des Douanes et l’ADIE signent un protocole de partenariat

Le 9 novembre 2016, la Direction générale des Douanes et l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) ont procédé à la signature d’un protocole de partenariat allant dans le sens de la mutualisation de leur expertise, de leurs supports de réseaux et de télécommunications ainsi que de leurs infrastructures de stockage. Ce protocole vient formaliser le partenariat qui existait entre ces deux entités depuis une dizaine d’années. Il contribuera à une plus grande connectivité et à une meilleure rationalisation des ressources de l’ADIE et de la Douane. La connexion des nouveaux sites des directions régionales des douanes du centre à Kaolack et du Sud à Ziguinchor est une illustration de la fructueuse collaboration entre ces deux institutions. De même, l’ADIE apportera son appui technique à la Douane pour l’hébergement de ses données dans son Datacenter de dernière génération.

ADIE : http://www.adie.sn/
Douanes : http://www.douanes.sn/

Le eCFA, nouvelle monnaie numérique de l’UEMOA

Le Sénégal sera le premier pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à effectuer des transactions avec le eCFA, la nouvelle monnaie numérique mise en place par ECurrency Mint Limited (eCurrency) en association avec la Banque régionale de Marchés (BRM) pour fournir une monnaie numérique à l’UEMOA. Supervisé par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), eCFA sera émise pour coexister avec d’autres formes de monnaie, offrant une forme numérique pour envoyer, recevoir, stocker et traiter en toute transparence numérique. En somme, eCFA se présente comme un instrument numérique sécurisé qui peut être traité sur toutes les plates-formes de paiement existantes et sera équivalent en valeur à la monnaie légale. La monnaie électronique eCFA pourra être détenue dans tous les portefeuilles d’argent et de monnaie électronique mobiles, sera interopérable et gardera les caractéristiques sûres et inclusives de la monnaie fiduciaire physique. La distribution commencera au Sénégal et sera étendue dans une deuxième phase à la Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Togo et en Guinée-Bissau.

BCEAO : http://www.bceao.int/
Banque régionale de Marchés : http://www.brmbank.com/
ECurrency Mint Limited : http://www.ecurrency.net/

Projets

La TNT devrait être totalement opérationnelle entre janvier et février 2017

Dans un entretien accordé au journal La Tribune en date du 30 novembre 2016, Sidy Diagne, responsable TNT du groupe Excaf Télécom a indiqué que la télévision numérique terrestre (TNT) sera disponible entre janvier et février 2017. Une fois le projet terminé en termes de couverture géographique et en termes de couverture avec les décodeurs, le basculement devrait se faire région par région. Des investissements d’un montant de 16,3 milliards de FCFA ont été réalisés par le groupe Excaf Télécom pour la construction puis l’installation de l’infrastructure ainsi que pour l’achat et la distribution de décodeurs. Ces investissements correspondent, pour la réalisation de l’infrastructure, à la couverture des régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Fatick, Ziguinchor, Kaffrine, Diourbel, Tambacounda, Louga, Matam, Saint-Louis et Kédougou qui disposent du signal TNT. L’infrastructure jusqu’ici réalisée apporte le signal TNT à 12 393 266 habitants dans les localités couvertes, soit 92% de la couverture démographique du Sénégal. A l’exception des chantiers de Sédhiou et de Kolda, l’infrastructure installée représente un maillage de 175 000 km2, soit 89% de la couverture géographique du pays. En fin décembre 2016, la couverture géographique du pays devrait passer de 175 600 km2 à 196 712 km2 et la couverture démographique de 12 393 266 habitants à 13 508 715 habitants.

Groupe Excaf Télécom : http://www.excaf.com/

Vers la mise en place d’un cadre panafricain de concertation en matière d’e-administration

Suite à la rencontre organisée par le Sénégal, sous la direction de Cheikh Bakhoum, Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), en marge de Telecom World 2016 organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à Bangkok (Thaïlande), huit pays africains (Cameroun, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Nigeria, Rwanda et Zimbabwe), ce sont se sont engagés aux côtés du Sénégal pour réfléchir autour de la mise en place d’un cadre de concertation et de partage d’expérience en matière d’administration électronique en Afrique. Les pays en question ont proposé la tenue d’une première réunion de la future organisation africaine des agences gouvernementales en charge des TIC en mai 2017, en marge du sommet « Transform Africa » qui sera organisé par Smart Africa à Kigali (Rwanda). Le Sénégal, Madagascar et le Ghana ont été choisis pour prendre en charge les préparatifs de cette première rencontre de la future organisation panafricaine qui visera à interconnecter les réseaux, rationaliser les dépenses, échanger et mutualiser les solutions déjà déployées dans le cadre de la dématérialisation et accélérer le processus de gouvernance électronique en Afrique.

ADIE : http://www.adie.sn/

Rendez-vous

Réunion préparatoire régionale pour l’Afrique de l’UIT (6-8 décembre 2016, Kigali, Rwanda)

La réunion préparatoire régionale pour l’Afrique (RPM-AFR) en vue de la CMDT-17 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) se tiendra du 6 au 8 décembre 2016 à Kigali (Rwanda). Elle sera précédée, le 5 décembre 2016, par le Forum régional sur le développement pour l’Afrique (RDF-AFR).

UIT : http://www.itu.org/

Conférence annuelle de l’Amicale des cadres de l’ARTP (10 décembre 2016, Dakar, Sénégal)

L’Amicale des cadres de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ACA) organisera sa conférence annuelle sur le thème : "L’Afrique, un continent numérique ? Comment promouvoir le leadership du Sénégal dans une Afrique numérique ?" le 10 décembre 2016. La conférence sera animée par Hamadoun I. Touré, ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

ACA : http://www.acartp.sn/

1ère édition du Jambar Tech Festival (14-16 décembre 2016, Dakar, Sénégal)

La 1ere édition du Jambar Tech Festival se tiendra du 14 au 16 décembre 2016 à Dakar (Sénégal). Organisé par l’incubateur CTIC Dakar en collaboration avec le Ministère des Postes et des Télécommunications, SONATEL, le FONGIP, la Francophonie, le programme WAZIUP et des partenaires tels que la Mairie de Dakar, OPTIC et l’ADIE, cet évènement abritera la deuxième édition des « Journées de l’Entrepreneuriat dans les TIC » (JETIC) et sera clôturé par la deuxième édition du dîner de gala des « Jambar Tech Awards ».

CTIC Dakar : http://www.cticdakar.com/

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Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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