twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Batik n° 202 Mai 2016

mardi 31 mai 2016

Bulletin sur l'actualité des technologies de l'information et de la communication


Sommaire

Éditorial

Actualités

Politique

Infrastructures et services

Projets

Rendez-vous

Editorial

Interdiction de l’utilisation des messageries gratuites par les officiels : Enfin…

En cette année où notre pays a fêté dans un silence assourdissant le vingtième anniversaire de la connexion permanente du Sénégal à Internet, les autorités publiques ont enfin pris conscience de la dangerosité de l’utilisation des messageries gratuites (Gmail, Yahoo Mail, Hotmail, etc.) par les agents de l’Etat. En effet, dans une lettre confidentielle adressée aux membres du gouvernement, le Président de la république a interdit l’utilisation de ces messageries en raison des risques qu’elles présentent en termes d’externalisation des données officielles. Si la mesure est pertinente, on ne peut qu’être surpris par son caractère tardif au regard des enjeux soulevés. Cette situation est d’autant plus paradoxale que très tôt l’Etat a disposé d’un service de messagerie électronique à travers le serveur installé à la Primature. Par la suite, le rôle de fournisseur de services de messagerie électronique a été confié à l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) dans le cadre de la mise en place de l’intranet gouvernemental puis de l’intranet administratif. Cependant, l’Etat n’a jamais accordé l’importance qu’il fallait à la dimension sécuritaire de l’utilisation de ces outils et il n’a jamais adopté de règles précises et impératives en la matière. Ainsi, pendant de nombreuses années, des sites web publics ont été hébergés sur des serveurs commerciaux avec des noms de domaines en « .com ». Heureusement, cette situation a positivement évolué avec la mise en œuvre par l’ADIE d’un programme visant à doter les ministères et autres organismes publics de sites web officiels. Par contre, en matière d’utilisation de services de messagerie électronique, l’absence totale d’une quelconque règle a été jusqu’à présent la règle ! Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les cartes de visite des ministres, directeurs de cabinet, directeurs généraux, directeurs, conseillers techniques, gouverneurs, préfets, sous-préfets, officiers de l’armée, de la police, de la gendarmerie et de la douane, magistrats, diplomates et autres pour constater qu’ils utilisent, dans leur écrasante majorité, des adresses électroniques gratuites au même titre que le premier adolescent venu ! Les seuls à échapper, dans une certaine mesure, à cette mauvaise habitude, sont les universitaires dont les institutions ont systématiquement mis en place des serveurs pour l’hébergement de services messagerie électronique, d’applications et de données. Or, cette pratique, en apparence banale, présente des risques majeurs qui sont pourtant bien connus. Tout d’abord, elle porte atteinte à l’image de marque et à la crédibilité de ceux et celles qui, de par les fonctions qu’ils exercent, sont sensés incarner l’autorité de l’Etat, notamment dans le cadre des relations professionnelles qu’ils peuvent entretenir avec des nationaux comme avec des étrangers. On se demande d’ailleurs comment il ne leur ait jamais venu à l’esprit de se poser la question de savoir pourquoi leurs homologues étrangers ne communiquent-ils pas avec eux à travers des adresses gratuites mais bel et bien à travers des adresses institutionnelles ! En dehors de cette dimension symbolique, qui touche à la fois à l’identité numérique et à la e-réputation, notions dont les intéressés ignorent tout pour la plupart d’entre eux, se pose de manière beaucoup plus critique la question de la sécurité des données stockées et échangées. Comment en effet des responsables et des services étatiques peuvent-ils stocker et échanger des données sur des serveurs et des réseaux de télécommunications non sécurisés échappant totalement à leur contrôle ? Aussi surprenant que cela puisse être, c’est pourtant ce qu’ils font au quotidien en utilisant les messageries gratuites, les espaces de stockage en ligne (Dropbox, Google Drive, etc.) ou les services d’hébergement commerciaux, sans parler bien entendu de l’utilisation inconsidérée des réseaux sociaux qui permet de les localiser, de suivre leurs activités en temps réel voire de les connaitre intimement. Il en est de même pour les communications officielles qui, en dehors de celles des forces de défense et de sécurité et partiellement des services diplomatiques, se font via les réseaux qu’utilise le commun des mortels. Là encore, on peut se demander qu’est-ce qu’attendent nos autorités pour se doter de moyens de communications sécurisés, développés localement et non acquis auprès de tel ou tel fournisseur étranger qui en livrera immédiatement les codes à son gouvernement. Une fois de plus, il serait temps que l’on se soucie sérieusement de notre souveraineté numérique.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Actualités

Le gouvernement dément avoir saisi Facebook pour accéder à des données personnelles

A travers un communiqué, le Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a démenti l’information qui avait été diffusée relativement au refus de « Facebook » de communiquer les données personnelles d’utilisateurs sénégalais identifiés comme appartenant à des organisations djihadistes. Le communiqué en question indique que contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, le Gouvernement du Sénégal n’a jamais saisi Facebook aux fins d’accéder à quelque donnée personnelle que ce soit des utilisateurs. Cette information avait été diffusée par Radio France Internationale (RFI) et largement reprise sur les réseaux sociaux.

Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique : http://www.interieur.gouv.sn/

Le FDSUT procédera à un audit technique du WiFi installé dans les universités publiques

A l’occasion une présentation sur « les projets en cours et les perspectives du FDSUT », le Directeur général de l’Autorités de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé que le Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT) procéderait à l’audit technique du WiFi installé dans les universités publiques. Pour mémoire, l’ARTP, avec l’aide du FDSUT, a mis à la disposition du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) une liaison Internet d’un débit de 2 x 155 mégabits afin d’interconnecter l’ensemble des universités publiques. Dans ce cadre, le WiFi a également été installé sur les campus et il s’agit désormais de procéder à un audit afin d’aboutir à une gestion optimale de la bande passante.

FDSUT : http://www.fdsut.sn/
ARTP : http://www.artp.sn/
MESR : http://www.mesr.gouv.sn/

Sonatel dément continuer à appliquer la surtaxe sur les appels entrants

Dans un communiqué de presse, publié le 19 mai 2016, la SONATEL a tenu à démentir l’information publiée par certains journaux relative à la non-application par les opérateurs des tarifs des appels internationaux entrants d’avant la surtaxe. La SONATEL a ainsi précisé que, dès l’accord d’abrogation de la surtaxe sur les appels internationaux entrants, elle avait notifié le par courrier, le 7 mai 2012, à tous ses partenaires opérateurs étrangers, qu’elle baissait ses tarifs à partir du 15 mai 2012 pour les ramener au même niveau que ceux d’avant la période d’application de la surtaxe. Elle leur a également demandé d’entreprendre toutes les actions utiles pour que la baisse du tarif soit répercutée sans délai aux consommateurs finaux. En conclusion, la SONATEL a indiqué qu’une large publicité avait été faite dans les médias de l’ensemble de ces dispositions et que ses tarifs de terminaison sont les plus bas du marché.

SONATEL : http://www.sonatel.com/

Plus de 4500 demandes de permis de construire enregistrées via TéléDAC

Le projet Télé-Demande d’Autorisation de Construire (TeleDAC) conduit par l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), dont l’objectif est de faciliter l’obtention du permis de construire et figurant dans les projets de modernisation de l’administration, a enregistré plus de 4500 dossiers au niveau des quatre départements de Dakar dans sa phase d’extension. Suite à la mise en place de ce dispositif, les délais d’instruction et de délivrance du permis de construire sont passés de trois (3) mois minimum, auparavant, à moins de quinze (15) jours aujourd’hui pour un dossier simple et à quarante (40) jours pour un dossier complexe.

ADIE : http://www.adie.sn/

L’Etat choisit Iris Corp Bhd pour la fabrication des cartes nationales d’identité biométriques

Le gouvernement du Sénégal a octroyé à Iris Corp Bhd, une société de fabrication de cartes d’identité et de solutions numériques, un contrat d’un montant de cinquante milliards de FCFA pour la fourniture de 10 millions de cartes nationales d’identité biométriques sur une période de cinq ans. Ces nouvelles cartes nationales d’identité, comportant dix (10) empreintes digitales biométriques et basées sur la technologie de puce sans contact, seront multi-applications. Le montant total du contrat sera soldé en cinq versements annuels de 10 milliards de FCFA chacun. Pour mémoire, c’est cette même société qui avait été chargée de confectionner les passeports biométriques.

Iris Corp Bhd : http://www.iris.com.my/
Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique : http://www.interieur.gouv.sn/

La SONATEL met ses clients en garde contre des tentatives d’arnaque

Dans un communiqué de presse largement diffusé, la SONATEL a informé ses clients que des cas de tentatives d’escroquerie concernant ses services avaient été relevées. Ces tentatives consistent à appeler des clients sur leur téléphone fixe ou mobile afin de leur proposer des offres de forfaits illimités, voix et Internet, en contrepartie de l’envoi de codes de cartes de rechargement. Une plainte contre x a été déposée par la SONATEL auprès des services compétents et l’opérateur historique a invité ses clients à redoubler de vigilance et à ne donner aucune suite à tout appel d’individu proposant des services nécessitant la transmission de codes de rechargement, de transfert d’argent préalable ou d’informations personnelles.

SONATEL : http://www.sonatel.sn/

Politique

Accès au fichier national des cartes d’identité pour l’identification des abonnés au mobile

Le 10 mai 2016, Abdou Karim Sall, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) a lancé le compte à rebours de la campagne d’identification de tous les abonnés de la téléphonie mobile qui est prévue pour durer six (6) mois. Afin de garantir le succès de l’opération, les trois opérateurs de télécommunications, SONATEL, Tigo et Expresso, auront accès au fichier national de la carte nationale d’identité, à travers la solution technique d’authentification de l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile, lancée le 10 mai 2016, par la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. Cette démarche a pour objectif principal de pouvoir mettre derrière chaque numéro de téléphone une identité fiable, ce qui devrait permettre de lutter efficacement contre les crimes et délits reposant sur l’utilisation de la téléphonie mobile.

ARTP : http://www.artp.sn/

Interdiction des messageries gratuites pour l’envoi de courriers officiels

Dans une lettre confidentielle adressée au Premier ministre, aux ministres, aux ministres délégués et aux secrétaires d’Etat, le Président de la République a demandé l’arrêt de l’utilisation des messageries gratuites pour l’envoi de courriers officiels. Il est désormais demandé à ces responsables de s’en tenir au service de messagerie officielle déployée par l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) qui est l’unique structure habilitée à fournir ce genre de services à l’administration. La raison avancée par le Chef de l’Etat pour justifier sa décision est que cette pratique qui entraine une externalisation des données officielles de l’Etat est contraire à la réglementation relative à la protection du secret puisque les adresses électronique gratuites n’offrent aucune garantie de sécurité, et peuvent compromettre la sécurité des communications gouvernementales intérieures et extérieures. Si cette décision est à saluer, elle n’en implique pas moins des mesures de protection efficace des serveurs de l’ADIE pour contrer toutes attaques malveillantes ou tentatives frauduleuses d’intrusion, ce qui requiert la mise en place de dispositifs de sécurité hautement perfectionnés et l’observation stricte d’un ensemble de règles de sécurité.

Présidence de la République : http://www.presidence.sn/
ADIE : http://www.adie.sn/

Le gouvernement s’explique sur la résiliation du contrat avec SNEDAI

Le 27 mai 2016, suite à la polémique déclenchée par l’annonce du remboursement de la somme de treize (13) milliards de FCFA à Adama Bictogo, propriétaire de SNEDAI, le gouvernement a publié un communiqué sur la clôture du système des visas biométriques. Dans ce document, le gouvernement a expliqué qu’il n’avait finalement payé à la société SNEDAI que la somme de 13 milliards de FCFA alors qu’elle réclamait à l’Etat, pour solde du contrat de partenariat, un montant global de 19 708 514 802 FCFA. Le texte précise également que la SNEDAI a remis à l’Etat, pour pleine propriété, l’ensemble des équipements informatiques (matériels et logiciels) acquis dans le cadre de la mise en œuvre du système de visas biométriques à leur valeur résiduelle, soit 582 829 073 FCFA, pour des investissements d’un coût initial de 1 316 309 316 FCFA.

Gouvernement du Sénégal : http://www.gouv.sn/

Infrastructures et services

L’ARTP dispose désormais d’un centre national de supervision des communications

Abdou Karim Sall, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a annoncé la création d’un centre dédié au contrôle des communications téléphoniques. Ce nouveau dispositif devrait permettre de contrôler l’ensemble des communications émises non seulement en dehors du territoire national, mais également entre les opérateurs au niveau local.

ARTP : http://www.artp.sn/

ICANN a ouvert un bureau de liaison pour la région Afrique au Kenya

L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) a ouvert son bureau de liaison pour la région Afrique le 24 mai 2016 à Nairobi (Kenya). L’ICANN est un organisme à but non lucratif responsable de la sécurité, la stabilité et la coordination mondiale du système d’identificateurs uniques de l’Internet, ayant pour principales missions d’administrer les ressources numériques d’Internet, tels que l’adressage IP et les noms de domaines de premier niveau (TLD), et de coordonner les acteurs techniques.

ICANN : http://www.icann.org/

Le Président de la république exige la couverture téléphonique des zones frontalières

Le 28 mai 2016, en marge de la rencontre consacrée au dialogue national, Le Président de la république, Macky Sall, a indiqué avoir donné des instructions à l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (ARTP) en ce qui concerne la couverture téléphonique dans les zones frontalières. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la modernisation des axes frontaliers dénommé (PUMA) que le Chef de l’Etat compte prochainement lancer et dont l’objectif, au-delà de l’aspect sécuritaire, est de contribuer à renforcer la présence de l’Etat, à travers des infrastructures sociales de base, au niveau des zones frontalières ».

Présidence de la république : http://www.presidence.sn/

Projets

Saint-Louis lance le projet « Ndaar numérique »

Du 12 au 14 mai 2016, la ville de Saint-Louis, en collaboration avec le Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et technologie de l’information et de la communication (CEA-MITIC) a travaillé à l’élaboration du plan stratégique « Ndar numérique 2025 » qui vise à en faire une ville intelligente. Plus globalement, le projet « Ndar numérique 2025 » vise à favoriser la modernisation et le développement de la région de Saint-Louis, à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en relation avec la stratégie nationale numérique et au parc des technologies numériques de Diamniadio.

Saint-Louis : http://www.villedesaintlouis.com/
CEA MITIC : http://www.ceamitic.sn/

Uber envisage de s’installer au Sénégal

Après l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et le Maroc, la société américaine Uber envisage de déployer ses activités au Sénégal et en Côte d’ivoire. Présent dans 51 pays et 253 villes en 2015, Uber a créé une application mobile qui met en relation passagers et conducteurs proposant des services de transport. De ce fait, quiconque peut faire du taxi sans nécessairement posséder une licence de taxi.

Uber : http://www.uber.com/‎

Rendez-vous

SITIC Africa 2016 (31 mai-2 juin 2016, Tunis, Tunisie)

Le Salon International des Technologies de l’Information et de la Communication dédié à l’Afrique, SITIC Africa 2016, organisé sous l’égide du Ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique du 31 mai au 2 juin 2016 à Tunis (Tunisie).

SITIC Africa 2016 : http://www.siticafrica.com/

Deuxième Forum ministériel africain sur l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation

Le deuxième Forum ministériel africain sur l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation organisé sur le thème « Vers des sociétés du savoir inclusives en Afrique pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et des ODD » se déroulera du 7 au juin 2016 à Abidjan (Côte d’Ivoire). Ce forum est conjointement par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), Global e-Schools and Communities Initiative (GESCI), le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Intel, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et Microsoft.

Forum africain sur l’intégration des TIC dans l’éducation : http://www.africaictedu.org/

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik