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Batik n° 133 Août 2010

lundi 30 août 2010

Bulletin d’Analyse sur les Technologies de l’Information et de la Communication
Lettre d’information électronique mensuelle publiée par OSIRIS
l’Observatoire sur les Systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal

n° 133 Août 2010


Sommaire


Éditorial
Cloud computing : Mettre les ordinateurs dans nos savanes plutôt que dans les nuages
Actualités
Le titre Sonatel toujours à la baisse à la BRVM
Citizen Media Group obtient une fréquence de radio et un canal de télévision
Ibrahima Famakhan Dembélé élu Président des Centres multimédias communautaires
Forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet
Mise en ligne d’une nouvelle version du site du ministère de la santé
Inauguration d’un Centre de recherche et d’essai (CRE) à Thiès
Suspension des communications internationales et de l’Internet
Résultats du groupe Sonatel au premier semestre 2010
Politique
Création d’un Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique
Nomination de Tamsir Amadou Salif Ba à la tête de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE)
Infrastructures et services
Marché des télécoms : Forte croissance de l’Internet et du fixe et essoufflement du mobile
Lancement réussi du satellite panafricain RascomStar-QAF1R
Radio Chine Internationale (RCI) lance quatre nouvelles fréquences FM au Sénégal
Projets
Une société chinoise devrait aider la RTS à passer au numérique d’ici 2015
Installation imminente d’une usine de fabrication d’ordinateurs au Sénégal
Rendez-vous
1ère conférence internationale sur les e-services pour l’agriculture (9-10 septembre 2010)
5ème Forum sur la Gouvernance de l’Internet 2010 (14-17 septembre 2010, Vilnius, Lituanie)
Célébration de la journée du logiciel libre (18 septembre 2010)
Célébration du « One Web Day » (22 septembre 2010)


Editorial


Cloud computing : Mettre les ordinateurs dans nos savanes plutôt que dans les nuages

Le « cloud computing », ou « informatique dématérialisée » en français, a suscité beaucoup d’intérêts à l’occasion du Forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet (WAIGF) qui s’est déroulé en août 2010 à Dakar (Sénégal). D’aucuns diront que la chose n’est guère nouvelle en Afrique au regard de l’utilisation intensive, par les individus, mais aussi par les entreprises comme par l’Etat, des messageries électroniques comme Yahoo, Hotmail, Gmail, etc. et des applications qui leurs sont associées (Google documents), des outils du Web 2.0 (Flickr, Youtube, Slideshare, etc.) ainsi que de nombreux sites web hébergés hors du continent africain. Cependant, la question prend aujourd’hui une toute autre dimension face à l’offensive menée en Afrique par de grandes multinationales comme Microsoft et HP pour vendre le cloud computing présenté comme « la solution » du futur. Certes, cette technologie présente des d’avantages en termes d’externalisation et de travail collaboratif, mais elle ne saurait être adoptée par les Africains sans qu’ils aient murement réfléchi à ses multiples implications. En effet, que l’on parle d’informatique dans le nuage, dans les nuages ou de nuages d’ordinateurs, il n’en reste pas moins que les ordinateurs en question appartiennent à des sociétés qui n’ont rien de virtuelles, dont les propriétaires sont bien réels et qui sont localisées quelque part même si pour les utilisateurs finaux les applications, les plateformes et les données peuvent apparaître comme déterritorialisées. Les asymétries technologiques, économiques et financières étant ce qu’elles sont, les services de cloud computing sont principalement proposés par des sociétés situées dans les pays développés, l’infrastructure technique étant quant à elle, souvent localisée dans les pays émergents pour des raisons de coûts. Si cette logique n’est pas remise en cause, cela signifie que demain, les citoyens africains mais surtout les entreprises, les organisations et les états qui s’aventureront à utiliser ce type de solutions, seront totalement dépendants pour la création, le stockage, l’utilisation et le partage de leurs données de firmes avec lesquelles ils seront liés par de simples contrats commerciaux et face auxquelles ils n’auront guère de recours en cas de problème. En termes de sécurité, ils ne disposeront que de peu de garanties quant au stockage de leur données, au contrôle de l’accès à ces dernières et encore moins en matière de protection de leur transit sur les réseaux entre les lieux où elles seront hébergées et ceux où elles seront utilisées. En matière de pérennité, le risque n’est pas nul que ces sociétés cessent leurs activités du jour au lendemain pour cause de faillite ou car ayant décidé d’investir dans d’autres créneaux jugés plus rentables. On peut également s’interroger sur la maintenance et le développement des applications proposées de même que sur leur compatibilité, dans la durée, avec les systèmes dont auront besoin les individus et les organisations. De plus, l’ensemble du dispositif étant distant, les utilisateurs seront fortement exposés à la cybercriminalité, sans parler des pannes, naturelles ou provoquées, d’Internet à une époque où la cyber-guerre et le cyber-terrorisme sont déjà des réalités à tel point que l’armée américaine a jugé nécessaire de se doter d’un Commandement du cyberespace. Que dire de la bande passante qui sera nécessaire pour éviter les problèmes de latence sur un continent où elle reste la plus chère du monde et où elle est très inégalement disponible d’un point de vue géographique ? L’évocation ces quelques enjeux et problèmes découlant du cloud computing, tel qu’il se pratique actuellement, montre que ce dernier, comme toute technologie, est loin d’être un simple outil utilisable en faisant l’économie d’une réflexion approfondie. Les Africains doivent donc en évaluer les risques majeurs, notamment en ce qui concerne la délocalisation hors du continent des applications et des données ayant, à un titre ou à un autre, un caractère vital. Mieux, pour ne pas être demain dépendante d’une informatique « dans les nuages », l’Afrique doit s’atteler à bâtir une infrastructure informatique (datacenters, IXP, backbone, etc.) « dans les savanes » sur laquelle elle exercera son contrôle. Avoir les pieds sur terre à l’ère de la mondialisation et de la globalisation, c’est en effet toujours avoir à l’esprit que le pouvoir, loin d’être déterritorialisé, s’exerce plus que jamais du Nord sur le Sud même à travers les nuages.

Olivier Sagna
Secrétaire général d’OSIRIS


Actualités


Le titre Sonatel toujours à la baisse à la BRVM

A la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan (Côte d’ivoire), le titre Sonatel, qui avait atteint la cote de 134.000 FCFA 31 juillet 2010 a clôturé en baisse à la cote de 133.000 FCFA le 31 août 2010.

BRVM : http://www.brvm.org/

Citizen Media Group obtient une fréquence de radio et un canal de télévision

Le ministère de la Communication et des télécommunications a accordé une autorisation de fréquence à Citizen Media Group qui se propose de mettre en œuvre une radio et d’une télévision à orientation éducative, culturelle et sportive. La radio émettra sur la fréquence 106. 4 et la télévision sur le canal 25 UHF.

Citizen Media Group : http://www.citizen-mediagroup.com/

Ibrahima Famakhan Dembélé élu Président des Centres multimédias communautaires

Le 26 août 2010, Ibrahima Famakhan Dembélé a été élu Président des Centres multimédias communautaires (CMC), pour un mandant de deux ans, à l’issue d’une assemblée générale qui s’est tenue au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Un CMC est une plateforme qui combine et articule une radio communautaire, un télécentre et un centre d’accès communautaire à Internet et dont l’objectif est de faciliter l’accès des communautés pauvres et marginalisées aux ressources offertes par les technologies de l’information et de la communication. Depuis 2005, vingt quatre CMC on été installés au Sénégal suite à une initiative de l’UNESCO et de la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC) lancée en 2003 à l’occasion du Sommet mondial sur la société de l’infirmation (SMSI).

CMC : http://www.cmc-senegal.com/

Forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet

Le Forum ouest-africain sur la gouvernance de l’Internet, s’est déroulé du 23 au 25 août 2010 à Dakar (Sénégal). Il a rassemblé des délégations représentant le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, la Gambie, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo et des organismes comme APC, ICANN, ISOC, IISD, FOSSFA, OSIWA et PANOS. Les principales problématiques discutées par cette plateforme multi-acteurs associant représentants des états, du secteur privé, de la société civile, des médias et du monde l’enseignement supérieur et de la recherche ont été celles de l’accès et de la diversité, la sécurité, l’ouverture et la protection des données à caractère personnel, la gestion des ressources critiques, le « cloud computing », la gouvernance de l’Internet pour le développement (IG4D) ainsi que les questions émergentes. A l’issue de cette réunion, une série de recommandations communes à l’Afrique de l’ouest ont été adoptées qui seront présentées lors de réunion au Forum mondial sur la gouvernance de l’Internet qui se tiendra du 14 au 17 septembre 2010 à Vilnius (Lituanie).

IGF : http://www.intgovforum.org/

Mise en ligne d’une nouvelle version du site du ministère de la santé

Le 24 août 2010, le ministère de la Santé et de la prévention a organisé une cérémonie de lancement et de présentation de son site web dont le design a été amélioré pour la troisième fois. Réalisé avec SPIP, ce site web présente une très faible interactivité et ne propose aucune fonctionnalité d’un Web 2.0. A signaler que le nom de domaine du site Web (sante.gouv.sn) est différent du nom de domaine dans lequel sont enregistrées les adresses électroniques du ministère (minsante.sn) ce qui n’est guère logique.

Ministère de la Santé et de la prévention : http://www.sante.gouv.sn/

Inauguration d’un Centre de recherche et d’essai (CRE) à Thiès

Le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Amadou Tidiane Ba, a procédé le 17 août 2010 au lancement officiel des activités d’un Centre de recherche et d’essai (CRE) installé à Thiès. Ce CRE, qui comporte un module informatique, un module laser et un module solaire s’ajoute aux huit autres centres déjà implantés à Dakar, Louga, Saint-Louis et Sédhiou. Lancés en 2004, les centres de recherche et d’essai sont des structures ayant pour vocation de servir d’interface entre les laboratoires de recherche, les unités de recherche et les unités de production et qui sont constitués de modules de recherche-développement déterminés en fonction de leur lieu d’implantation.

Suspension des communications internationales et de l’Internet

Le 5 août 2010, suite à un mouvement de protestation des travailleurs de la Sonatel contre l’arrivée de Gobal Voice Group, les communications téléphoniques internationales, entrantes et sortantes, ainsi que les liaisons Internet ont été totalement suspendues et d’importantes perturbations notées sur les communications fixes et mobiles ainsi qu’en matière d’interconnexion entre Orange et les autres opérateurs. Selon certaines sources, cette action aurait entrainé une perte de 50 milliards de FCFA pour l’économie sénégalaise.

Résultats du groupe Sonatel au premier semestre 2010

Les résultats du groupe Sonatel au premier semestre 2010 font apparaître que le nombre d’abonnés à la téléphonie fixe au Sénégal était de 269 436 en juin 2010 en hausse de 12% par rapport à juin 2009. La téléphonie mobile quant à elle enregistrait 4 782 735 abonnés un chiffre en hausse de 18% par rapport à juin 2009. Globalement, le chiffre d’affaires est en hausse de 6% et s’établit à 295 416 milliards de FCFA et l’excédent brut d’exploitation (EBIDTA) est stable à 165 415 milliards de FCFA. De son côté, le résultat net en baisse de 7% à 94 452 milliards de FCFA de même que le revenu annuel moyen par client (ARPU) qui est en baisse de -20.9% sur le mobile prépayé et de -22.4%. Selon la Sonatel, le premier semestre 2010 a été plus favorable que prévu notamment sur le niveau de la croissance du chiffre d’affaires. Les perspectives du second semestre restent bonnes malgré les mesures réglementaires défavorables enregistrées en 2009 et sur le premier semestre 2010. Cela étant, l’impact de la récente décision de l’Etat d’introduire une surtaxe sur le trafic international entrant, si elle était maintenue, risque d’avoir des effets négatifs se traduisant par une baisse du volume du trafic international entrant et une hausse des charges d’interconnexion avec les opérateurs.

Sonatel : http://www.sonatel.com/


Politique


Création d’un Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique

Par arrêté ministériel n° 07593 en date du 26 août 2010 un Comité national pour le passage de l’audiovisuel analogique au numérique, placé sous l’autorité du Ministre de la Communication et des télécommunications, a été créé. Il a pour mission d’orienter, de coordonner et de piloter les actions à mener pour assurer le passage du secteur audiovisuel analogique au numérique. Il compte près d’une quarantaine de membres dont des représentants du CNRA, de l’ARTP, de l’ADIE, de la SCA, d’OPTIC, de l’URAC, du SYNPICS, des opérateurs de télécommunications, des stations de télévision, des opérateurs MMDS, etc.

Nomination de Tamsir Amadou Salif Ba à la tête de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE)

Tamsir Amadou Salif Ba, ingénieur en télécommunications et réseaux, précédemment Conseiller technique, Chef du Service informatique de la présidence de la République a été nommé Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) le 5 août 2010 en remplacement de Mouhamed Tidiane Seck. Enseignant au département de Génie informatique de l’Ecole Supérieure Polytechnique, Mouhamed Tidiane Seck, avait été nommé à la tête de la Direction informatique de l’Etat (DIE) en janvier 2003.

ADIE : http://www.adie.sn/


Infrastructures et services


Marché des télécoms : Forte croissance de l’Internet et du fixe et essoufflement du mobile

L’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) vient de publier les chiffres relatifs au second trimestre 2010 dans le cadre de son observatoire trimestriel de la téléphonie, mobile et d’Internet. Pour ce qui est de la téléphonie fixe, on dénombre 317 147 abonnés soit un taux de pénétration de 2,61% en croissance de 8,38% par rapport au 30 juin 2010. La téléphonie publique poursuit sa chute inexorable avec 3543 lignes publiques, en baisse de 10,30% par rapport au 30 juin 2010. De son côté, la téléphonie mobile compte désormais 7 493 758 abonnés, soit un taux de pénétration de 61,57% en croissance de 3,51% par rapport au 30 juin 2010. Le prépayé avec 99,24% des abonnements attire toujours l’écrasante majorité des abonnés. Avec 63% des parts de marché, Orange domine toujours très largement le secteur devant Tigo qui en détient 32,7%, très loin devant Expresso qui ne possède que 4,3% des parts du marché. Le marché de l’Internet compte quant lui quelques 74 182 abonnés, soit un taux de pénétration de 0,61% en croissance de 17,36% par rapport au 30 juin 2010. Les chiffres montrent que 80,6% des abonnés se connectent via l’ADSL, 7,8% via l’Internet mobile et 1,6% en RTC. La téléphonie fixe qui avait vu chuter le nombre de ses abonnés tout au long de l’année 2008 et qui est repartie à la hausse depuis mars 2009 grâce aux succès des formules prépayées proposées par Orange et Expresso est en forte hausse. Par contre, malgré l’arrivée d’Expresso comme troisième opérateur de téléphonie mobile, l’essoufflement de ce sous-secteur se confirme avec un de croissance inférieur à 5% pour les deux premiers trimestres de l’année 2010. Par contre, le marché de l’Internet est en forte hausse même si le taux de pénétration reste toujours aussi faible.

ARTP : http://www.artp.sn/

Lancement réussi du satellite panafricain RascomStar-QAF1R

Le 4 août 2010, une fusée Ariane 5 a mis en orbite géostationnaire le satellite de télécommunications panafricain RascomStar-QAF1R. Construit par Thales Alenia Space, ce satellite fournira des services de télécommunications dans les zones africaines rurales, des liaisons interurbaines et internationales, des services de télévision et d’accès internet. Il remplace le satellite RascomStar-QAF, lancé le 22 décembre 2008 qui avait connu des ennuis suite à une fuite dans son système de pressurisation des réservoirs de carburant, et dont la durée de vie avait été ramenée de quinze ans à deux ans. Il a été lancé en même temps que le satellite Nilesat-201 qui fournira dès septembre 2010 des services de télévision à haut débit sur l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et le Golfe.

RASCOM : http://www.rascom.org/

Radio Chine Internationale (RCI) lance quatre nouvelles fréquences FM au Sénégal

Le 4 août 2010, Radio Chine Internationale (RCI), connue jadis sous l’appellation de Radio Pékin, a lancé quatre stations FM à Dakar (102.9 Fm), Saint Louis (106.6 Fm), Kaolack (106.6 Fm) et Ziguinchor (102.9 Fm). En outre, RCI est en train de préparer la construction d’un studio à Dakar dans lequel les journalistes chinois produiront des informations locales avec la collaboration d’Excaf Télécom, leur partenaire sénégalais.

RCI : http://french.cri.cn/


Projets


Une société chinoise devrait aider la RTS à passer au numérique d’ici 2015

La société chinoise Startimes a signé une convention avec la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS) pour son passage de l’analogie en numérique d’ici 2015. Cette convention prévoit un investissement de plus de 60 milliards de Francs CFA. En Afrique, les télévisions d’Afrique du Sud, du Maroc et de Tunisie, sont déjà passées au numérique.

RTS : http://www.rts.sn/

Installation imminente d’une usine de fabrication d’ordinateurs au Sénégal

A l’occasion du Conseil des ministres du 5 août 2010, le Président de la république, M° Abdoulaye Wade, a annoncé l’installation imminente au Sénégal d’une usine de fabrication d’ordinateurs d’une capacité de production de 400.000 appareils par an.


Rendez-vous


1ère conférence internationale sur les e-services pour l’agriculture (9-10 septembre 2010)

Organisée par l’Institute for Computer Sciences, Social Informatics and Telecommunications Engineering (ICTS), la 1ère conférence internationale sur les e-services pour l’agriculture, l’alimentation, l’environnement et les sciences de la vie se déroulera les 9 et 10 septembre 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud). Cette conférence se concentrera sur la conceptualisation, la conception, le développement et l’évaluation de nouvelles applications des technologies de l’information et de la communication dans le domaine rural.

ICTS : http://icst.org/

5ème Forum sur la Gouvernance de l’Internet 2010 (14-17 septembre 2010, Vilnius, Lituanie)

Le 5ème Forum sur la Gouvernance de l’Internet 2010 (IGF 2010) se déroulera du 14 au 17 septembre 2010 à Vilnius (Lituanie) sur le thème « Développer le futur ensemble ». Le Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) est un espace de dialogue multipartite sur les politiques publiques concernant les questions liées à la gouvernance de l’Internet, comme la viabilité, la solidité, la sécurité, la stabilité et le développement de l’Internet.

FGI 2010 : http://www.igf2010.lt/
Forum sur la Gouvernance de l’Internet : http://www.intgovforum.org/

Célébration de la journée du logiciel libre (18 septembre 2010)

Le 18 septembre 2010 de 9h00 à 19h30 au Campus numérique francophone de Dakar de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), les membres de Dakarlug célèbreront le Software Freedom Day (SFD) ou Journée du logiciel libre. L’objectif de cette manifestation est d’éclairer le grand public sur les avantages de l’utilisation de logiciels libres dans l’enseignement, l’administration, dans les foyers, dans les entreprises, etc.

Dakarlug : http://blog.dakarlug.org/

Célébration du « One Web Day » (22 septembre 2010)

Le « OneWebDay » est le jour où les utilisateurs du World Wide Web sont invités à montrer comment l’Internet affecte leur vie. Il a lieu le 22 Septembre et est célébré chaque année depuis le 22 septembre 2006. Le but de cet événement est de célébrer la vie en ligne dans le monde et de créer et de rendre visible une communauté mondiale qui se soucie de l’avenir de l’Internet.

ISOC-Sénégal : http://www.isoc.sn/
OneWebDay : http://onewebday.org/


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Contrat Creative Commons Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. (Osiris, Août 2010)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

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