OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Barrières règlementaires, faiblesse des systèmes judiciaires… : Les freins à (…)

Barrières règlementaires, faiblesse des systèmes judiciaires… : Les freins à l’éclosion des Fintechs

jeudi 9 juillet 2020

Fintech

En Afrique l’envie de faire avancer les choses est réelle. C’est plutôt le soutien qui fait défaut. Et les fintechs ne sont pas exemptes de cet impair. Véritable vecteur de l’inclusion financière, le développement des fintechs se heurte à la barrière réglementaire, à la faiblesse des systèmes juridiques et au manque de connaissances financières. Le cabinet MicroSave Consulting a analysé les besoins et les contraintes des fintechs au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Rdc, au Sénégal et au Togo, pour accélérer l’inclusion financière.

« Les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit », voilà entre autres freins à l’éclosion des fintechs en Afrique francophone. Dans une étude réalisée par le cabinet MicroSave Consulting, il est expliqué que « Beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié. Compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Les possibilités de financement sont limitées pour les fintechs, sauf dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais ils sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable ». Malgré cet état de fait, le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont considérés comme les figures qui boostent la fintech de l’Afrique francophone.

Dakar, capitale de la fintech en Afrique francophone

Au Sénégal, plus particulièrement dans la capitale, les fintechs constituent une réalité dans la vie de tous les jours. En effet, 24 structures s’afférant dans ce domaine ont été dénombrées au Sénégal. « Ces dernières se concentrent principalement sur la facilitation de la distribution des offres de services financiers », a précisé l’étude. Qui a analysé les fintechs dans 6 pays, notamment au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Rdc, au Sénégal et au Togo.

« Avec les faibles taux de bancarisation et l’adhésion des populations aux comptes mobiles, les fintechs sont un atout pour les gouvernements afin d’améliorer les capacités financières et les compétences digitales en vue d’exploiter l’économie numérique. Les fintechs peuvent contribuer à une meilleure conception des comptes bancaires et des produits de paiement, les rendre accessibles, avec une meilleure expérience utilisateur et une sensibilisation améliorée. Elles peuvent rendre les services plus efficaces et réduire les barrières à l’entrée sur le marché », explique l’étude. Pour autant, le cabinet MicroSave Consulting a tenu à attirer l’attention sur certains risques. « Ces avantages comportent des risques, en termes de protection des fonds des clients, protection des données et vie privée et fracture numérique. S’ils ne sont pas gérés de manière adéquate, ces risques pourraient compromettre l’inclusion financière. Stimulée par les fintechs, l’inclusion financière reste le principal domaine d’intervention des investisseurs en capital-risque spécialisés dans la technologie et le numérique au sein du continent, attirant 54,5 % du montant total des financements. Des fintechs dirigées ou cofondées par des femmes ont vu le jour, mais dans plusieurs pays les femmes n’ont pas encore réussi à se faire une place dans le secteur », relève l’étude.

(Source : Le Quotidien, 9 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1580/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 695/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2174/2226 Infrastructures
  • 816/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1399/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 789/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 464/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 728/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 714/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 159/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 497/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 526/2226 Usages et comportements
  • 513/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1377/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 77/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 763/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1297/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 44/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous