Le ministre délégué chargé du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui présidait samedi dernier la conférence des cadres de l’Artp sur « L’apport de la régulation dans le développement économique et social », a indiqué que les télécommunications sont en train de monter des signes d’essoufflement. Ainsi, a-t-il appelé à redéfinir les règles d’autorégulation du secteur.
Les membres de l’amicale des cadres de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) se sont retrouvés samedi dernier, pour échanger autour du thème « Quel apport de la régulation dans une perspective de développement économique et social ». A cette occasion, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui présidait la rencontre, a soutenu qu’il était important de redéfinir les règles de l’autorégulation. En effet, explique le ministre délégué chargé du Budget, le secteur des télécoms qui a porté l’économie du pays pendant vingt ans, est en train de montrer des signes d’essoufflement. Alors que ce secteur devrait être un vecteur de croissance. Le ministre considère que la régulation est « un couteau à double tranchant. Elle permet de lutter contre des abus et d’un autre côté, elle peut être un blocage pour l’investissement, parce que les autorités peuvent avoir tendance à interférer dans le processus de conduite des affaires ». Partant de ce constat, le ministre estime qu’il faut « soumettre les autorités de régulation et mêmes les textes de la performance aux grilles de lecture chaque année pour voir leur performance et leur impact sur l’économie du Sénégal ».
Mouhamadou Makhtar Cissé a par la même occasion appelé à une adoption d’une culture du numérique. Selon lui, « c’est l’un des fondements de l’émergence d’un pays ». « Au-delà des objectifs quantitatifs de création de richesses et d’emplois qui sont au cœur du Plan Sénégal émergent (Pse), il nous faut cette culture du numérique, parce que c’est démontré que partout où cette culture progresse, l’économie prospère également », a-t-il déclaré.
L’amicale des cadres de l’Artp entend ainsi voir comment adapter le rôle de l’autorité de régulation aux exigences liées au système économique moderne et mondialisé. Ousmane Ndiaye, le président, soutient qu’« avec l’évolution de la technologie, il y a plus d’exigences quant aux retombées de l’autorité de régulation, beaucoup d’exigences en termes de création d’emplois, de création de richesses et d’impact au niveau social et économique. Nous allons voir au cours de cette conférence les voies et moyens qui permettent à la régulation de s’orienter dans des perspectives beaucoup plus larges que la recherche de l’équilibre ».
Dieynaba Kane
(Source : Le Quotidien, 11 mars 2014)
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