OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Février 2021 > Au Sénégal, une solution digitale pour démocratiser l’assurance

Au Sénégal, une solution digitale pour démocratiser l’assurance

mercredi 3 février 2021

Transformation digitale

Le secteur des assurances enregistre un taux de pénétration de seulement 3 % en Afrique. La start-up sénégalaise Assuraf veut amener les Africains à se familiariser aux produits d’assurance, en tirant profit de l’innovation numérique.

La start-up sénégalaise Assuraf a conçu une application mobile de services d’assurance. Fondée par l’ingénieur Souleymane Gning, elle a pour mission de faire bénéficier aux citoyens de solutions d’assurance en cas de dommages corporels ou matériels. Sa plateforme digitalise toute la chaîne de valeur dans le domaine, de la souscription au paiement et au service clientèle, en passant par la déclaration des sinistres. La start-up a pour cible directe les compagnies d’assurance, et indirectement les personnes qui ne bénéficient pas de services prioritaires de protection sociale.

Assuraf est née du constat du manque d’accessibilité aux services d’assurance pour les populations, en raison d’un défaut de vulgarisation. La start-up a également voulu répondre au défi de la modernisation et de l’innovation dans ce secteur en Afrique subsaharienne. C’est pour rendre ces services plus compréhensibles que Souleymane Gning a voulu agir.

« Notre but est de créer une plateforme en ligne pour démocratiser l’assurance dans nos sociétés africaines où beaucoup ne bénéficient pas de services prioritaires de protection sociale », a-t-il renseigné.

Le secteur des assurances en Afrique enregistre en effet un taux de pénétration très faible, seulement 3 % dans tout le continent. Outre les défis classiques que connaissent les assureurs, telles les questions réglementaires ou la fréquence des maladies et catastrophes, le défi technologique constitue un autre obstacle à la vulgarisation des produits d’assurance. Le secteur est confronté à la faiblesse des revenus d’une importante partie des populations africaines, mais aussi à la non-culture de l’assurance. Face à cela, les entrepreneurs misent sur le mobile pour proposer des services de micro-assurance et ainsi vulgariser l’offre des compagnies.

En digitalisant l’assurance, Assuraf contribue à ajouter de la valeur aux services existants, en ce sens que la start-up y familiarise les populations, à partir d’un terminal connecté. Elle contribue également à améliorer la protection sociale, ce qui constitue un atout important pour le développement socioéconomique au Sénégal.

« Nous voulons aider nos clients à s’assurer et à protéger au mieux leur bien-être et celui de leurs familles et proches ainsi que de leurs biens, tout en étant attentifs aux risques de leur environnement », a ajouté le fondateur.

Si la micro-assurance se distingue comme une solution pour augmenter le taux de pénétration de l’assurance en Afrique, certains experts du domaine y voient également quelques limites en termes de profitabilité. Les revenus sont en effet plus faibles que ceux de l’assurance classique, ce qui oblige à trouver une clientèle plus large pour compenser. Assuraf a misé sur la comparaison des offres d’assurance afin de trouver la solution la mieux adaptée à chaque personne.

Actuellement opérationnelle au Sénégal, la start-up qui se définit comme une « AssurTech panafricaine », ambitionne de devenir le premier courtier digital d’assurances en Afrique de l’Ouest. Elle devra néanmoins évoluer avec la concurrence des compagnies locales, mais aussi des start-up étrangères comme la suédoise BIMA, active depuis 2011 sur le marché africain de la micro-assurance.

Aïsha Moyouzame

(Source : Agence Ecofin, 3 février 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2478/2786 Régulation des télécoms
  • 225/2786 Télécentres/Cybercentres
  • 1928/2786 Economie numérique
  • 984/2786 Politique nationale
  • 2786/2786 Fintech
  • 331/2786 Noms de domaine
  • 990/2786 Produits et services
  • 846/2786 Faits divers/Contentieux
  • 472/2786 Nouveau site web
  • 2777/2786 Infrastructures
  • 982/2786 TIC pour l’éducation
  • 115/2786 Recherche
  • 172/2786 Projet
  • 1776/2786 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 993/2786 Sonatel/Orange
  • 912/2786 Licences de télécommunications
  • 173/2786 Sudatel/Expresso
  • 551/2786 Régulation des médias
  • 739/2786 Applications
  • 631/2786 Mouvements sociaux
  • 922/2786 Données personnelles
  • 81/2786 Big Data/Données ouvertes
  • 348/2786 Mouvement consumériste
  • 203/2786 Médias
  • 406/2786 Appels internationaux entrants
  • 1053/2786 Formation
  • 64/2786 Logiciel libre
  • 1052/2786 Politiques africaines
  • 853/2786 Fiscalité
  • 111/2786 Art et culture
  • 352/2786 Genre
  • 1014/2786 Point de vue
  • 586/2786 Commerce électronique
  • 856/2786 Manifestation
  • 200/2786 Presse en ligne
  • 88/2786 Piratage
  • 130/2786 Téléservices
  • 569/2786 Biométrie/Identité numérique
  • 188/2786 Environnement/Santé
  • 207/2786 Législation/Réglementation
  • 209/2786 Gouvernance
  • 990/2786 Portrait/Entretien
  • 100/2786 Radio
  • 447/2786 TIC pour la santé
  • 176/2786 Propriété intellectuelle
  • 41/2786 Langues/Localisation
  • 628/2786 Médias/Réseaux sociaux
  • 1227/2786 Téléphonie
  • 121/2786 Désengagement de l’Etat
  • 555/2786 Internet
  • 68/2786 Collectivités locales
  • 266/2786 Dédouanement électronique
  • 631/2786 Usages et comportements
  • 614/2786 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 342/2786 Audiovisuel
  • 1708/2786 Transformation digitale
  • 259/2786 Affaire Global Voice
  • 94/2786 Géomatique/Géolocalisation
  • 226/2786 Service universel
  • 405/2786 Sentel/Tigo
  • 108/2786 Vie politique
  • 877/2786 Distinction/Nomination
  • 19/2786 Handicapés
  • 410/2786 Enseignement à distance
  • 403/2786 Contenus numériques
  • 347/2786 Gestion de l’ARTP
  • 110/2786 Radios communautaires
  • 1088/2786 Qualité de service
  • 242/2786 Privatisation/Libéralisation
  • 77/2786 SMSI
  • 288/2786 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1477/2786 Innovation/Entreprenariat
  • 751/2786 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 29/2786 Internet des objets
  • 114/2786 Free Sénégal
  • 253/2786 Intelligence artificielle
  • 124/2786 Editorial
  • 14/2786 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous