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Au Sénégal, la startup PayDunya veut mettre fin à la sous-bancarisation des Africains

vendredi 29 avril 2016

Innovation/Entreprenariat

Après WeCashUp, une startup fintech de Douala que nous avions présenté il y a quelques semaines, focus cette semaine sur PayDunya, du Sénégal. Une solution de paiement qui permet d’effectuer et de recevoir des paiements sur internet, même sans compte bancaire. Mieux, grâce à un système de Clic and Pay (CnP), n’importe quel vendeur informel, même dépourvu de sites internet, peut effectuer des ventes en ligne sur les sites d’annonces, et même sur Facebook grâce au système d’intégration par API proposé par PayDunya. Aziz YERIMA, son fondateur, en dit plus aux lecteurs de #TECHAfrique.

Bonjour ! Alors qu’est ce que PayDunya ?

Je me nomme Aziz YERIMA, co-fondateur et CEO de PayDunya, une plateforme de transactions financières électroniques précisément les paiements en ligne depuis des comptes Orange Money et bientôt Tigo Cash, VISA/Mastercard. Nous sommes actuellement disponible au Sénégal et nous serons en Cote d’ivoire dans le premier trimestre de 2016.

Quelle fut la première étape de cette aventure au coeur de la Fintech africiane ?

J’ai toujours voulu entreprendre. J’ai d’ailleurs entamé plusieurs projets mais que je n’ai pas abouti parce que je ne les trouvait pas assez ambitieux ou que le marché n’était pas encore prêt pour l’accueillir. En 2013, lors d’un cours sur le mobile payment, j’ai tout de suite pensé au potentiel que pouvait représenter une solution comme PayDunya pour l’Afrique. Nous avons tous été confronté à ce problème d’une part de ne pouvoir payer sur internet parce qu’on avait pas de carte bancaire et d’autre part les sites web africains ne pouvait se faire payer parce que basé en Afrique. J’ai donc depuis travaillé sur ce projet depuis 2013 et sa réalisation a commencé en 2015 avec mes deux co-fondateurs.

Quel problèmes es-tu en train de résourdre avec ta start-up ?

PayDunya propose une solution au problème des internautes sénégalais à pouvoir payer sur Internet et se faire payer et nous espérons que PayDunya favorisera l’éclosion de nouvelles startups et opportunités d’affaires en Afrique. Avec PayDunya, tout jeune qui hésite à se lancer dans l’entrepreneuriat online parce que ne sachant pas comment rentabiliser son projet trouve fin à ses maux. La finalité étant d’avoir une seule plateforme disponible dans toute l’Afrique. Le modèle économique repose sur une commission de 3% +50FCFA par paiement.

Quelles sont les difficultés auxquelles tu as eu à faire face ?

Les obstacles sont multiples :

– l’éternel manque de financement des projets africains
– la difficulté à établir des partenariats mais aussi les coûts de ces partenariats
– le manque de ressources humaines adéquates
– l’environnement pas favorable aux startups (mais en nette progression)

Quels sont tes besoins en matière de financement ou d’accompagnement ? Un mesage à faire passer à la communauté #TechAfrique ?

Aujourd’hui grace à la stratégie du inboud marketing et du growth hacking nous avons tous les jours de nouveaux clients et plateformes qui nous contactent. Comme mentionné ci-dessus, nous avons pour ambition de nous étendre à toute l’Afrique, pour cela nous avons besoin de nous déplacer dans chaque pays afin d’y obtenir les partenariats avec les services de mobile money et aussi d’avoir un représentant local pour les affaires courantes. Nous avons aussi besoin de locaux et d’un budget pour le marketing. Face à tout cela, nous prévoyons une campagne de crowdfunding vers la fin du premier semestre 2016.

Samir Abdelkrim

(Source : Tech Afrique, 29 avril 2016)

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