Dakar abrite, depuis hier, le 11ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) dont le thème porte sur : « Licence 3G et 4G, état des lieux de l’attribution du premier dividende ». Une occasion, pour les régulateurs francophones, de réfléchir sur les implications de ces technologies de dernière génération. Selon le président du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel), le roumain Marius Catalin Marinescu, les technologies de 3ème et 4ème génération sont un atout dans tous les domaines de la vie, notamment pour l’éducation, la santé ou le mobile banking (les transferts d’argent via le mobile). « Les régulateurs de communications électroniques que nous sommes sont dans une position complexe, à savoir, trouver un équilibre entre l’objectif de promouvoir la concurrence et le développement du marché et de s’assurer que les intérêts des consommateurs sont pris en compte », explique-t-il. A son avis, un des défis est de rendre disponibles les fréquences nécessaires et les attribuer pour le haut débit mobile de 3ème et 4ème génération. M. Marinescu s’exprimait, hier, à l’ouverture du 11ème séminaire (15-16 avril) du Fratel, à Dakar. Pour le président du collège de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Abou Abel Thiam, dans un environnement des télécommunications marqué par des technologies de plus en plus convergées et en perpétuelle mutation, la régulation doit être à l’avant-garde pour se placer à la hauteur de ses missions. Il souligne aussi le rôle des Tic en général et de la large bande en particulier comme moteur de la croissance. « Aucune prouesse économique n’est envisageable sans un réseau de télécommunications performant », dit-il, soulignant le fait que la large bande stimule le progrès dans tous les secteurs d’activités. Abou Abel Thiam a aussi plaidé pour que les populations ressentent, sur le plan financier, le bénéfice des avancées technologiques. « Les importants profits tirés des consommateurs, et qui financent la recherche et le développement, doivent être retournés, en partie, à ces populations sous la forme de baisse des tarifs. [Car] nos pays ne sauraient rester l’eldorado pour opérateurs fortunés », martèle-t-il. Pendant ces deux jours, les participants vont plancher sur des thèmes tels que : le passage de la télévision analogique à la télévision numérique, les mécanismes d’attribution des licences 3G et 4G, ainsi que l’utilisation du dividende numérique.
Seydou Ka
(Source : Le Soleil, 16 avril 2014)
Post-Scriptum
Processus d’intégration des licences
Le processus d’attribution des licences 3G a débuté, dès 2009, au Sénégal. A ce jour, tous les opérateurs sont titulaires d’une licence 3G. Ce qui a contribué à faire passer le taux de pénétration de l’internet de 5,2% en 2012 à près de 18% aujourd’hui. Par ailleurs, le directeur de l’économie numérique au ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Malick Ndiaye, estime qu’il est important que la question de la Tnt (Télévision numérique terrestre) qui est en cours dans nos pays sorte du débat et aille sur le terrain opérationnel ». Pour lui, cette rencontre est celle de la dernière chance pour nos pays sur les orientations technologiques à faire. A ce sujet, Abou Abel Thiam président du collège de l’Artp estime que les enjeux du passage de l’analogique au numérique sont à la mesure de l’impact et des transformations qui ne manqueront pas de s’opérer sur tous les secteurs de la vie économique et sociale.
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000