OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Mars 2022 > Après la condamnation de Moov Africa Malitel et Orange-Mali à 177 milliards (…)

Après la condamnation de Moov Africa Malitel et Orange-Mali à 177 milliards Fcfa : Les investisseurs étrangers entre peur et découragement !

samedi 12 mars 2022

Régulation des télécoms

Les deux grosses pointures de la téléphonie mobile au Mali, Moov Africa/Malitel et Orange-Mali, continuent donc de souffrir des conséquences de l’arrêt de la Cour d’appel de Bamako qui les condamne au paiement de la somme de 177 milliards de F CFA pour délit de facturation du répondeur sur plainte du Réseau malien des consommateurs du secteur des télécommunications (Remacotem), débouté en première instance sur la base des conclusions techniques et juridiques du régulateur (AMRTP), il y a des lustres certes, mais repêché aujourd’hui par la juridiction d’appel.
L’une des conséquences de cette condamnation est la saisie des comptes des deux opérateurs dans les banques de la place. Toute chose qui réduit leur marge de manœuvre et occasionne le retard dans le paiement des salaires, des impôts et taxes, le gel des investissements prévus, etc.

Si on voulait vraiment décourager les investisseurs étrangers à s’implanter au Mali, on ne s’y prendrait pas autrement. Hier, c’est les Canadiens de la société B2Gold qui souffraient le martyre après avoir manqué de peu d’être dépossédés de la mine d’or de Menankoto. Cette affaire avait été portée devant la Cour suprême dont le jugement n’avait pas été favorable à B2Gold quand bien même l’ancien Premier ministre, Moctar Ouane avait annulé l’octroi du permis à Little-Big Mining délivré par le ministre des Mines, Lamine Seydou Traoré. Contre tout bon sens.

Malgré la reconduction de Lamine Seydou Traoré dans le nouveau gouvernement, B2Gold s’est battue comme un beau diable. Elle a porté l’affaire devant les tribunaux internationaux pour être finalement remise dans ses droits.

Bref, ces deux affaires ne sont nullement de bons signaux pour les investissements directs étrangers (IDE), source de création d’emplois, de réduction de la pauvreté et donc de prospérité partagée.

Déjà, au Mali, les entrées d’investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de plus de moitié à 308 millions de dollars américains (170 milliards FCFA) en 2020, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Pourquoi effrayer les éventuels investisseurs à travers l’insécurité juridique ?

Le recul noté en 2020, selon l’Agence Ecofin, a lieu dans un environnement global morose, marqué par la crise sanitaire qui a induit une baisse de 35 % des investissements étrangers mondiaux, essentiellement en Europe où ils ont chuté de 80 %. A l’échelle continentale, les IDE vers l’Afrique sont tombés à 39,7 milliards $, soit un repli de 16 %.

Au Mali, la plupart des IDE sont orientés vers le secteur minier (exploitation de l’or), et les infrastructures. Sur le papier, le climat des affaires est assaini avec la mise en place de l’Agence pour la promotion des investissements (Api), qui sert de guichet unique pour les investisseurs potentiels.

Toutefois, l’instabilité politique et les problèmes de sécurité dans le Nord, ajoutés aux récentes décisions de justice, ont tendance à dissuader les investisseurs.

Pourtant, le Mali ne manque pas d’atouts. Le secteur minier, un des moteurs de l’économie, retrouve ses marques. Les perspectives pour le développement d’une industrie basée sur l’exploitation de l’or (45 tonnes d’or produites en 2014) et des autres matières premières minérales telles que la bauxite et l’étain sont très prometteuses.

Troisième producteur africain d’or (derrière l’Afrique du Sud et le Ghana) et de coton (après le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire), le Mali entend continuer son redressement économique en redynamisant le secteur de l’agriculture qui impacte la croissance économique d’une manière générale.

Tant d’atouts qui font du Mali une terre d’opportunités pour les investisseurs qui recherchent un placement sûr. C’est en ce sens qu’en collaboration avec l’Umoa-Titres, le Trésor procède régulièrement à des opérations de levées de fonds sur le marché régional des titres publics.

On le voit, notre pays demeure un terreau fertile aux investissements qu’il convient d’ensemencer à travers des codes attractifs et une sécurité juridique sans faille…

De grâce donc, n’effrayons pas les IDE !

El hadj A. B. HAIDARA

(Source : Maliweb, 12 mars 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4345/5120 Régulation des télécoms
  • 351/5120 Télécentres/Cybercentres
  • 3540/5120 Economie numérique
  • 1856/5120 Politique nationale
  • 5120/5120 Fintech
  • 514/5120 Noms de domaine
  • 1747/5120 Produits et services
  • 1448/5120 Faits divers/Contentieux
  • 744/5120 Nouveau site web
  • 4876/5120 Infrastructures
  • 1651/5120 TIC pour l’éducation
  • 187/5120 Recherche
  • 243/5120 Projet
  • 3241/5120 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1764/5120 Sonatel/Orange
  • 1622/5120 Licences de télécommunications
  • 278/5120 Sudatel/Expresso
  • 1052/5120 Régulation des médias
  • 1374/5120 Applications
  • 1115/5120 Mouvements sociaux
  • 1673/5120 Données personnelles
  • 135/5120 Big Data/Données ouvertes
  • 650/5120 Mouvement consumériste
  • 359/5120 Médias
  • 646/5120 Appels internationaux entrants
  • 1574/5120 Formation
  • 93/5120 Logiciel libre
  • 2063/5120 Politiques africaines
  • 1120/5120 Fiscalité
  • 167/5120 Art et culture
  • 576/5120 Genre
  • 1648/5120 Point de vue
  • 1100/5120 Commerce électronique
  • 1459/5120 Manifestation
  • 316/5120 Presse en ligne
  • 127/5120 Piratage
  • 209/5120 Téléservices
  • 879/5120 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5120 Environnement/Santé
  • 454/5120 Législation/Réglementation
  • 340/5120 Gouvernance
  • 1829/5120 Portrait/Entretien
  • 146/5120 Radio
  • 786/5120 TIC pour la santé
  • 355/5120 Propriété intellectuelle
  • 60/5120 Langues/Localisation
  • 1034/5120 Médias/Réseaux sociaux
  • 2027/5120 Téléphonie
  • 192/5120 Désengagement de l’Etat
  • 1158/5120 Internet
  • 114/5120 Collectivités locales
  • 397/5120 Dédouanement électronique
  • 1071/5120 Usages et comportements
  • 1032/5120 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/5120 Audiovisuel
  • 3362/5120 Transformation digitale
  • 382/5120 Affaire Global Voice
  • 161/5120 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5120 Service universel
  • 660/5120 Sentel/Tigo
  • 180/5120 Vie politique
  • 1631/5120 Distinction/Nomination
  • 34/5120 Handicapés
  • 684/5120 Enseignement à distance
  • 683/5120 Contenus numériques
  • 584/5120 Gestion de l’ARTP
  • 180/5120 Radios communautaires
  • 1740/5120 Qualité de service
  • 424/5120 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5120 SMSI
  • 466/5120 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2812/5120 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/5120 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5120 Internet des objets
  • 171/5120 Free Sénégal
  • 533/5120 Intelligence artificielle
  • 204/5120 Editorial
  • 24/5120 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous