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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Décembre > Après avoir condamné Walf à une amende de cinq millions : Le Cnra demande (…)

Après avoir condamné Walf à une amende de cinq millions : Le Cnra demande l’arrêt de la diffusion du ‘business du sexe’

mercredi 15 décembre 2010

Régulation des médias

Son délai de sept jours épuisé, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel est passé, hier, à l’acte. Après avoir examiné la réponse du groupe Walf face aux griefs constatés lors de la diffusion du documentaire sur le ‘business du sexe’, le Cnra a condamné Sidy Lamine Niasse à une amende de cinq millions de nos francs. Avant de demander l’arrêt immédiat de la diffusion de l’émission.

La réponse du Président directeur général du groupe Wal Fadjri aux griefs formulés par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), après la diffusion du documentaire sur ‘le business du sexe’ n’a pas convaincu ladite structure. A l’issue de sa réunion, d’hier, l’Assemblée de l’organe de régulation de l’audiovisuel condamne ‘le Président directeur général du groupe Wal Fadjri, responsable de Walf Tv, à payer une amende de cinq millions de francs Cfa à verser au trésor public qui procèdera à son recouvrement.’ Une décision est contenue dans un communiqué, parvenu hier à notre rédaction.

Le Cnra décide ‘qu’une pénalité quotidienne de retard de cent mille francs Cfa sera payée par Walf Tv en cas d’inexécution de la présente décision précitée.’ Comme si cela ne suffisait pas, les régulateurs de l’audiovisuel sénégalais enfoncent le clou en demandant ‘l’arrêt immédiat de la diffusion de l’émission.’ En prenant toute cette batterie de mesures ‘draconiennes’ contre le groupe Walf, les camarades de Nancy Ngom Ndiaye soutiennent se baser sur le fait que ‘la diffusion de ce programme, offrant une tribune à de prétendus tradipraticiens qui seraient capables de guérir toutes ces pathologies, constitue une violation grave du code de déontologie médicale.’

Malgré la mise en demeure du Cnra lui demandant de surseoir à la diffusion de l’émission, Walf Tv avait diffusé ‘le business du sexe’ au début du mois à la date annoncée, avant de la rediffuser samedi dernier. Selon l’institution nationale de régulation de l’audiovisuel, ‘cette diffusion peut avoir des effets très graves en termes de santé publique parce que vantant des traitements et des produits dont l’absence d’effets secondaires sur le corps humain n’est encore certifiée par aucune étude clinique sérieuse.’ Aussi, les régulateurs de l’audiovisuel ajoutent que la publicité mensongère est définie comme ‘une déclaration ou présentation visuelle qui offense les mœurs et la morale en général, ou qui soit susceptible directement par voies d’omissions ou d’ambiguïtés, de mensonge délibéré d’abuser de la confiance du consommateur ou de son manque d’expérience.’

Dans les manquements constatés après le visionnage de l’émission, le Cnra avait fait savoir que selon le cahier de charges, la programmation d’émissions contraires aux lois et règlements, à l’ordre public et au respect de la dignité de la personne humaine n’est pas acceptable. Ce qui recommande de faire preuve de retenue dans la diffusion d’images et de témoignages susceptibles d’humilier les personnes. Aussi, souligne le Cnra, certains comportements relevés lors de la diffusion de l’émission sont de nature à banaliser le sexe et ne correspondent ni aux valeurs ni aux mœurs et traditions sénégalaises. Des faits qui, selon l’institution, constituent une atteinte grave à la dignité de la personne humaine, aux valeurs culturelles cardinales d’éducation. Des griefs notés, après avoir constaté que ‘la diffusion par Walf Tv de l’émission, à une heure de grande écoute et sans cryptage, est de nature à porter atteinte à la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence dans la mesure où les praticiens parlaient sans équivoque de sexualité...’

Dans sa réponse, le Pdg de Walf, Sidy Lamine Niasse avait déclaré que la télévision n’avait ‘ni de près ni de loin failli à la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence dans les contenus du document.’ Et de poursuivre que ‘l’enfant n’y voit que les leçons apprises à l’école primaire.’

Donald Ndebeka

(Source : Wal Fadjri, 15 décembre 2010)

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