OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Décembre 2020 > Après avoir attaqué les systèmes de la police et de la gendarmerie : le (…)

Après avoir attaqué les systèmes de la police et de la gendarmerie : le jeune hacker Souleymane accusé d’avoir bloqué le système de Transpay

jeudi 17 décembre 2020

Cybersécurité/Cybercriminalité

Souleymane Fall est un génie de l’informatique. Premier lauréat du prix des hackers organisé au Sénégal, cet as de l’informatique, qui avait par le passé réussi à bloquer les systèmes de la Police et de la Gendarmerie, a infecté le système de son ex-employeur, l’entreprise Transpay qui gère un parc de 1400 bus. Ce blocage a occasionné une perte de plusieurs millions à l’entreprise qui a porté plainte. Le procureur a requis un an de prison ferme contre le hacker. L’affaire est mise en délibéré pour le 18 décembre prochain.

Mouhamadou Moustapha Ndiaye est un ingénieur qui a inventé une billetterie électronique. Cette invention permet l’impression des tickets de bus avec une précision sur le début et la fin des sections, améliorant, du coup, les recettes. Ainsi, le propriétaire de bus a non seulement la possibilité de localiser son bus à travers son téléphone portable ou son ordinateur mais aussi de vérifier le nombre de tickets vendus. Ce qui a considérablement augmenté les recettes journalières des propriétaires de bus.

À la barre, le directeur de Transpay, Mouhamadou Moustapha Ndiaye n’a pas manqué de tarir d’éloges à l’endroit de son ancien et jeune employé qu’il considère comme une tête bien faite en informatique. « Je le considère comme un génie. C’est pour éviter qu’il ait des problèmes avec l’unité de lutte contre la cybercriminalité que j’avais décidé de l’embaucher. J’avais voulu qu’il cesse de hacker pour ne pas s’attirer des ennuis. Ses copains m’ont confirmé que c’est lui qui est à l’origine des attaques de mes serveurs. Il m’a envoyé des logins et des captures d’écrans du système. Il avait hacké nos serveurs » a raconté à la barre le plaignant, rapporté par Le Témoin.

Poursuivant, le directeur général de Transpay a rappelé qu’une fois, Souleymane Fall était entré dans le système et a réussi à tout bloquer. Le prévenu lui avait fait comprendre à l’époque que c’était pour lui montrer que son système présentait des failles. C’est pourquoi lorsque, au mois de novembre dernier, le système a été paralysé durant cinq jours, son esprit s’est aussitôt tourné vers Souleymane Fall qui, entretemps a quitté l’entreprise. Une plainte contre X a été rédigée puis déposée au niveau de la Dic. Les hommes de l’art se sont introduits dans l’ordinateur du prévenu avant de découvrir que ce dernier a usé des numéros IP de ses deux serveurs pour ainsi finalement les bloquer. Occasionnant une perte sèche de plusieurs millions pour près de 1400 bus.

Pour sa part, Souleymane Fall a nié en bloc toutes ces accusations. « En 2018, j’étais dans son entreprise. Je suis entré dans ses serveurs et je lui avais expliqué qu’ils étaient vulnérables mais il n’a pas voulu comprendre. Les attaques dont il parle et qui font l’objet de mon arrestation ne proviennent pas de moi. Je n’ai rien à y voir. Je travaille dans une autre entreprise et je soutiens ma famille. Je n’ai rien fait de tout ce qu’on m’accuse » s’est-il défendu, selon nos confrères.

Selon Me Issakha Gueye de la partie civile le tribunal a affaire avec un sorcier du numérique, un garçon très doué dont les études se sont pourtant arrêtées au collège. « Il ne se souvient pas des chiffres de sa carte d’identité. Mais, il s’est intéressé aux chiffres de l’adresse IP de l’entreprise de Mouhamadou Moustapha Ndiaye. Il est une personne très dangereuse. C’est un intellectuel du millénaire. Il est un homme ingrat qui a profité de son statut pour s’introduire dans le système de l’entreprise du sieur Ndiaye. Le prévenu a été recommandé à ce dernier par un gradé de la gendarmerie. Il a attaqué le système informatique de la police et de la gendarmerie. C’est ce qui a été l’objet de sa première condamnation. Il a usé d’autres adresses IP pour avoir accès au système informatique de l’entreprise (...) Nous demandons la somme de 54 millions pour toutes causes de préjudices subies » a plaidé la robe noire.

Un an ferme requis contre le hacker

Pour sa part, le maitre des poursuites a requis un an d’emprisonnement ferme contre le génie de l’informatique. Selon le procureur, le prévenu ne peut plus bénéficier de l’article 704 qui l’avait fait sortir de prison. C’est pourquoi, il a requis un an ferme. Quant à l’avocat de la défense, il a estimé qu’il faut replacer les faits dans leur contexte. A l’en croire, les captures d’images présentées ont été envoyées en 2018. « On a attaqué le système par le compte d’un certain Abdel Kader Guèye. On n’a pas fait le link entre le prévenu et Abdel Kader Gueye aussi bien à la police qu’à la barre de votre tribunal. Il y a eu une différence entre les adresses IP retrouvées dans les machines du prévenu et celles de l’entreprise. On est en droit pénal et il n’y a pas suffisamment de preuves. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Les faits sont clairs. Abdel Kader Gueye a perdu son ordinateur mais n’a pas porté plainte. Or, celui qui s’y connait en informatique peut l’user pour détruire le système informatique (...) C’est mon client qui nourrit sa famille aujourd’hui. Il est né en 1998. Il a contesté pour les faits bien qu’il ait reconnu ceux de 2018 mais il était encore jeune. Je sollicite de débouter les exigences de la partie civile » a-t-il soutenu. L’affaire est mise en délibéré pour le 18 décembre prochain, informe Le Témoin.

(Source : Pressafrik, 17 décembre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1561/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 695/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2162/2226 Infrastructures
  • 815/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1398/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 785/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 464/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 724/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 713/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 159/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 496/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 523/2226 Usages et comportements
  • 513/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1371/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 77/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 759/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1285/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 36/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous