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Après Genève : Bilan et perspectives

mercredi 31 décembre 2003

L’année 2003 aurait pu simplement être référencée comme celle qui a vu les valeurs technologiques atteindre le fond de l’abîme avant de rebondir comme par miracle, confortant l’idée que les TIC sont bien la nouveauté de notre temps et que la société qui se met en place devra s’accommoder de ce compagnonnage qui dessinera sa figure pour longtemps. Malgré, les craintes formulées, l’organisation du Sommet mondial de la société de l’information à Genève du 10 au 12 décembre dernier, est venu couronner trois longues années de préparation, au terme desquelles plus de 10 000 délégués et représentant des secteurs sociaux, politiques et économiques ont participé ensemble et dans le cadre de rapports civilisés à cet immense forum sur le futur de nos civilisations. Pour la première fois dans les annales du système des Nations unies, la société civile, le secteur privé et les pouvoirs publics, ces partenaires dans l’adversité qui jusqu’ici ont participé séparément et dans la défiance aux sommet mondiaux onusiens, se sont écoutés, ont échangé et ont compris que les thèmes en débat sont de la plus haute importance quand à l’intelligence des enjeux du siècle qui fait ses premiers pas.

Des le 1er des 67 points que compte la Déclaration de principes intitulée « Construire la société de l’information : un défi mondial pour le nouveau millénaire », les délégués des pays du monde entier ont formulé l’essence d’une vison commune pour la société de l’information en construction : « Nous, représentants des peuples du monde, réunis à Genève du 10 au 12 décembre 2003 pour la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information, proclamons notre volonté et notre détermination communes d’édifier une société à dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement, une société de l’information, dans laquelle chacun ait la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser et de partager l’information et le savoir et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples puissent ainsi réaliser l’intégralité de leur potentiel dans la promotion de leur développement durable et l’amélioration de leur qualité de vie, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies ainsi qu’en respectant pleinement et en mettant en oeuvre la Déclaration universelle des droits de l’homme. »

Prendre la mesure et anticiper sur les bouleversements qui affecteront inéluctablement les sphères publiques et privées et modifieront profondément notre façon de socialiser nos rapports, telle était le défi posé aux experts et aux décideurs qui ne sont toutefois pour l’heure pas suffisamment outillés pour y répondre correctement. C’est dire que les enjeux de cette conférence dépassaient les simples énoncés de principes auxquels nombre d’analystes ont voulu confiner cet événement majeur. La Déclaration de principes, tout comme le Plan d’actions qui lui est annexé, peuvent paraître, et sont certainement, très généraux pour nous tous qui sommes contemporains des mutations qui s’opèrent quotidiennement et pour lesquelles nous aurions souhaité avoir un peu plus de d’éclairage. C’est pour cette raison que le Fonds de solidarité numérique proposé par le Président Abdoulaye Wade, Coordinateur du volet NTIC du NEPAD, a été incontestablement le projet majeur de ce sommet, car abordant frontalement la question de la fracture numérique, qui sévit déjà et dont les conséquence pour des milliards d’homme et de femmes seront si lourdes que le monde entier doit sans délai imaginer et mettre en œuvre les moyens de combattre son extension et son approfondissement. Parce que la solution proposée ne s’en tient pas à la simple évocation des dangers de l’exclusion qui en résulte, mais introduit une importante dimension de rupture d’avec les mécanismes financement de l’aide au développement, elle a heurté nombre de certitudes établies et bousculé des habitudes jusque là propices à la reproduction des relations de dépendance.

En proposant que le Fonds soit alimenté par des contributions volontaires et que sa gestion soit multipartite, transparente, et incluant notamment la société civile, c’est tout le dispositif de l’aide liée qui, d’une certaine manière, est remise en cause. Dès lors, les réticences et certaines oppositions farouches même emmitouflées du manteau de l’amélioration des mécanismes de financement existant, cachent mal le désir de conserver le statut-quo, si défavorable aux pays en développement et qui surtout n’a produit jusqu’à ce jour aucun résulta concret en matière de réduction de la fracture numérique. L’incompréhensible polémique engagée par une partie de l’opinion internationale contre ce Fonds de solidarité numérique relève certainement d’un manque d’information que les efforts de communication qui seront déployés devraient permettre de transformer en un soutien massif et salvateur, porté par un mouvement citoyen à la base qui décide de prendre en charge l’une des plus grandes batailles à mener pour l’avènement d’un monde vraiment solidaire. En cette période de vœux, je souhaite donc que l’année 2004 voit le démarrage effectif du Fond de solidarité Numérique et présente mes meilleurs vœux à tous les lecteurs de Batik.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

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