Hier, le directeur de l’ARTP a été l’hôte de la Foire de Dakar, dans le cadre de la journée d’information organisée par l’Agence. Mais Ndongo Diaw, face aux agents et cadres de sa boite, en a surtout profité pour redéfinir la mission, à eux, confiée, et qui ne saurait cheminer avec le compromis ou la compromission.
Pour le directeur de l’Agence, en effet, les régulateurs du secteur des télécommunications et des postes doivent être fermes par rapport aux opérateurs, et éviter la compromission pour la réussite de leur mission. Cet effort, selon ses propres termes, est nécessaire pour accomplir la mission dévolue, parce que dans le secteur des télécommunications, il y a un immense jeu d’intérêt économique, stratégique et financier.
Plus loin dans ses recommandations, M Diaw soutiendra que les cadres de l’ARTP ont démontré leurs compétences, mais aussi leur volonté d’en découdre avec certaines entités, lorsque les intérêts de l’Etat et du peuple sont menacés. Et tant que l’ARTP exercera sa mission dans le respect du droit, elle réussira dans ses entreprises, puisque la régulation est avant tout une régulation économique pour favoriser une concurrence saine et nette dans le secteur.
Enfin, le Directeur de l’ARTP terminera en précisant que pour mener à bien sa mission, l’ARTP se fait encadrer de juristes et du Droit en général, pour parer à tout abus ou mauvaise interprétation.
Autrement dit, l’application des taxes sur les appels entrants est une mesure à laquelle nul ne peut se dérober, sous quel prétexte que ce soit, et Sonatel se devrait de siffler la fin de la récréation, au moment où des opérateurs téléphoniques comme Tigo, honorent leurs engagements vis-à-vis de l’ARTP.
Il ne faut jamais perdre de vue que l’Etat est le premier concerné, quand il s’agit de réglementer un secteur, surtout celui très fructueux des télécommunications.
Cheik Ba
(Source : Rewmi, 9 décembre 2011)