twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Appel contre l’APPEL

vendredi 10 juillet 2015

Prenez-le comme vous voulez : un manifeste, une propagande, de l’intoxication. Pour moi et tous ceux qui sont privés de droit, « mal nés », déshérités, républicains, c’est un ras de bol, un cri du cœur une demande de soutien, au nom de tous ce que nous partageons en commun : notre patrimoine commun, la grandeur de notre être, l’amour de notre patrie et de son développement solidaire et humaniste.

L’Association de la Presse et des Éditeurs En Ligne au Sénégal, est tout le contraire de ce qui fut et fait la quintessence, la beauté de l’internet… Cet outil décrit comme symbole de la liberté, du partage, de l’interactivité, est aujourd’hui emprisonné par une minorité, une bande de copains, qui décide de ceux qui doivent en faire partie, sur des critères, loin de la pertinence, du mérite, de la créativité, de l’entreprenariat. Réfractaires, par principe, aux personnes qui veulent sortir des sentiers battus, des connivences, des monopoles, ils ont des pratiques endogamiques, mercantiles, ils profitent indument de l’aide à la presse, des dessous de table, et de financements obscurs…

Après tout, pourquoi vouloir faire partir d’une telle association diront certains ? Ils auront raison. Réponse toute simple, ils parlent au nom des 150 sites qui existent. A tort, l’État les considère comme les porte-paroles de toute la presse en ligne, or ils ne sont que 30 sur les centaines de personnes que constitue la presse en ligne au Sénégal. Un goulot d’étranglement pour l’entreprenariat, l’épanouissement de la presse et sa liberté, et pour son rôle avant-gardiste pour la société…

Et la pire des pratiques de cette secte, est la « fabrication du consentement » que dénonçait Noam Chomsky il y a déjà plus de 20 ans. Ils passent en effet le plus clair de leur temps à donner l’image d’un Sénégal tel que les multinationales et l’État souhaitent que nous le présentions. Ils décident de ce que le peuple a le droit de voir, d’entendre ou de penser, et « gèrent » l’opinion à coup de campagnes de propagande. De véritables « chiens de gardes ».

C’est là que le citoyen que vous êtes est interpelé. C’est sur cette plaie que nous voulons mettre le couteau. Votre soutien est éminemment important, car ils utilisent leurs médias pour mobiliser un vaste soutien aux intérêts particuliers qui dominent les sphères de l’État et le secteur privé.

Voilà pourquoi jamais Orange n’est critiqué sur ces sites, voilà pourquoi la première Dame qui distribue de l’argent à tort et à travers n’est jamais indexée etc.…

Ibbahima Lissa Faye de Press Afrik, un site peu connu d’ailleurs, et sa bande de copains crient haut et fort que leurs choix éditoriaux sont fondés sur des critères impartiaux, professionnels et objectifs, mais en attendant, pour une interview, il faut payer 30 000 FCFA. Sans compter qu’ils sont financés chaque année 5 millions chacun, sans parler des séminaires financés à hauteur de 35 millions à raison de deux par an. Le décompte est vite fait.

Essayez juste de faire un tour sur leur site, faites la part des choses, et vous verrez qu’ils ne méritent pas l’argent du contribuable. Au moment où des sites et même des radios communautaires qui jouent un rôle primordial dans le développement du pays peinent à recevoir de l’aide. Nous ne pouvons pas dénoncer toutes les mauvaises pratiques auxquelles s’adonne L’Appel. Nombreuses ! Mais ce qu’il faut retenir, contrairement aux envies des gouvernements, c’est la nécessaire multiplicité des médias qui permettra à chaque citoyen de se faire une opinion et qui est mise en péril par cette association de malfaiteurs.

Voilà pourquoi notre combat est le vôtre.

Boycottez ces sites ! Boycottez l’APPEL, pour une presse libre, pour une production en ligne plurielle.

Babacar Beuz Diedhiou

(Source : AJOnews, 10 juillet 2015)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik