Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) peuvent être un véritable catalyseur de l’économie nationale si la collaboration entre les Pouvoirs publics et l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC) est consolidée. Telle est la conviction du président Antoine Ngom. Il estime que, malgré la présence des trois opérateurs de téléphonie, il n’ya pas d’évolution significative sur les tarifs internationaux.
Une volonté politique affichée, une application à la traine
Le taux de pénétration des TIC progresse rapidement au Sénégal, mais cette progression semble se limiter dans le domaine du mobile. C’est du moins la conviction du président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC). Pour M. Antoine Ngom, les TIC constituent aujourd’hui une priorité affirmée dans les discours officiels. « Il faut maintenant que cette volonté politique, clairement affichée, se matérialise en actes concrets sur le terrain, à travers des décisions fortes et des politiques efficaces de développement de ce secteur qui, comme tout le monde le sait, est transversal et peut être considéré comme un catalyseur de croissance pour notre économie ».
A entendre M. Ngom, le Sénégal a intérêt à développer les TIC, parce que dit-il, « les TIC peuvent et doivent être perçues comme un levier de performance et de compétitivité et non comme un facteur de coût ». Pour lui, « leur pénétration dans les différents secteurs de l’économie entrainera un effet très positif sur la compétitivité et la croissance des entreprises ».
Malgré une contribution de 10% au PIB, les PME des TIC sont en rade
Aujourd’hui, la contribution du secteur des TIC au PIB est estimée à près de 10%. Une contribution portée essentiellement par le sous-secteur des Télécoms. « les autres sous-secteurs (intégration, services à valeur ajoutée, développement …), sont composés majoritairement de PME qui ont beaucoup de difficultés à tirer leur épingle du jeu », déplore M. Ngom.
Mais les dirigeants d’OPTIC ont établi un partenariat avec les pouvoirs publics, ce qui fait qu’ils sont associés aux réflexions en rapport avec les TIC. « C’est le lieu de saluer la volonté d’engager avec le Secteur privé en partenariat fort dans l’intérêt des entreprises ». Une collaboration à renforcer et consolider pour « faire de ce secteur, le véritable catalyseur de l’économie nationale, à l’instar de ce qui se passe dans les pays comme la Corée du Sud ou Israël », se réjouit-il.
Trois sociétés de téléphonie, aucun effet sur le coût
Malgré la compétition des trois opérateurs de téléphonie, il n’y a pas une baisse considérable du coût. « Il n’y a à ce jour aucune évolution significative sur l’offre de Liaisons Internationales et les tarifs internationaux ». Une offre nécessaire au développement du secteur. Selon M. Ngom, « des discussions sont entamées avec le Groupe Sonatel pour l’établissement de tarifs préférentiels pour les professionnels du secteur mais aucun accord concret n’a été trouvé à ce jour ».
Analysant les difficultés du secteur, il relèvera « une absence de concurrence au niveau des offres favorisant l’évolution de produits et services « compétitifs » pour les acteurs du secteur ». Ensuite, il notera « une absence de concurrence au niveau des offres favorisant l’évolution de produits et services « compétitifs » pour les acteurs du secteur ». Ensuite, il notera « une absence d’une offre technique « Business Contengency Plan » ou Plan de Continuité d’Activités » pour répondre aux attentes des annonceurs internationaux dans l’éventualité de la rupture des LS (le trafic sera alors basculé vers LS du 2ème opérateur) ». Concernant la tarification, « le Coût des LS2 mbts vers la France plus de 4 fois supérieure à celui des LS « Tunisiennes » (2800 Euros une LS 2mbts via Sonatel vs 700 Euros via Tunisie Telecom) sans justification sur le plan de la distance. Ces LS coûtant cher aux entreprises du secteur gros consommateur de LS ». Soit des contraintes qui ont un impact considérable sur le prix de vente présenté aux donneurs d’ordre, lors des réponses aux appels d’offres.
Ensuite, la nouvelle politique de tarification des appels internationaux entrants réduit leur rentabilité au vu du poste « Telecom » dans les coûts indirects des comptes d’exploitation de leurs entreprises. « Nous serons donc contraints de rechercher de nouvelles niches de réduction de nos charges. L’Etat devra donc être partie prenante afin de maintenir le secteur à son niveau de dynamisme et de contribution au PIB », prédit-il.
(Source : Réussir Magazine, Mai 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000