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Angola : le ministère des Télécoms crée un observatoire des technologies 5G, en partenariat avec l’université de Cuanza

vendredi 30 avril 2021

La demande en connectivité Internet à haut débit croît en Afrique. Elle incite de plus en plus de pays à préparer leur environnement télécoms pour la 5G, à même de satisfaire un besoin qui va se renforcer davantage au fil des années. L’Angola a décidé de se préparer à cette révolution technologique.

Le ministère des Télécommunications, des Technologies de l’information et de la Communication sociale (MINTTICS) a signé un accord de partenariat avec l’université internationale de Cuanza (UNIC) mercredi 28 avril. L’accord porte sur la mise en place d’un observatoire des technologies 5G qui contribuera au développement de l’industrie du très haut débit dans le pays.

Manuel Homem, le ministre des Télécoms, a indiqué que la nécessité de créer un observatoire 5G se pose au regard des défis de la nouvelle génération de communications électroniques. Selon lui, « cet observatoire permettra aux étudiants, opérateurs du secteur, de créer les conditions, pour que le processus de transformation numérique puisse s’accompagner de l’incubation de projets qui émergeront au sein du monde académique ».

A travers l’Afrique, plusieurs pays se préparent déjà pour la 5G. Plusieurs méthodes sont mises à contribution, notamment la concertation entre opérateurs télécoms pour déterminer les protocoles techniques, surtout les fréquences. Ailleurs, comme au Kenya ou au Lesotho, c’est le régulateur télécoms qui se charge seul de définir les contours techniques pour l’avènement de la technologie. L’Angola est bien décidé à ne pas rester derrière sur le continent.

A travers cet observatoire, Manuel Homem révèle qu’il sera possible, en pratique, de former un personnel national « capable de répondre aux nouvelles demandes que l’univers des télécommunications exigera ». Il permettra également de définir les étapes que l’Angola doit mettre en œuvre, quel type de connaissances techniques opérationnelles doit exister entre les opérateurs pour une 5G inclusive, qui profite aussi bien au secteur privé que public, a fait comprendre le ministre.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, avril 2021)

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