OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Juin 2015 > Amie Ndiaye Sow : « UBA, dans le peloton de tête sur le marché sénégalais »

Amie Ndiaye Sow : « UBA, dans le peloton de tête sur le marché sénégalais »

mardi 2 juin 2015

Fintech

Parmi les banques les plus dynamiques dans leur offre monétique à l’instar de leur groupe, UBA Sénégal, par la voix de son Directeur Général, Amie Ndiaye Sow, décline ses ambitions sur ce segment.

Comment appréciez-vous l’évolution du marché de la Monétique au Sénégal ?

La Monétique a connu une progression fulgurante cette dernière décennie. De simple instrument de retrait de cash, elle a évolué en moyen de paiement, avant de toucher d’autres secteurs comme portefeuille électronique ou solution de Money Transfer, contribuant ainsi à sa démocratisation et surtout à l’amélioration du taux de bancarisation.

A combien se chiffre votre part dans ce marché ?

Aujourd’hui, UBA est dans le peloton de tête sur le marché sénégalais.

Quelles sont vos cibles et avec quelles stratégies comptez-vous les capter ?

Tous ceux qui n’avaient pas accès aux services bancaires et qui, grâce à la carte prépayée, peuvent faire des achats sur internet, voyager en toute sécurité, acheter du crédit, payer des factures, envoyer ou recevoir de l’argent… La stratégie developpée en faveur des clients-cibles est de pouvoir, à tout moment, identifier les besoins de ces derniers et adapter nos solutions.

La monétique est-elle l’avenir de la banque ?

Indéniablement, elle y occupera une place prépondérante. Nous vivons dans un monde en pleine mutation avec le développement des TIC qui permet la banque à domicile et donc relativise la nécessité pour une banque d’avoir un réseau d’agences dont l’exploitation reste coûteuse. Avec le développement des télécommunications, le même service peut être offert, pour l’essentiel, à moindre coût.

La banque physique, va-t-elle disparaitre au profit de la banque mobile, en ligne ?

Peut-être pas… Mais beaucoup de services bancaires seront, de plus en plus, gérés en ligne.

Les sociétés de téléphonie, qui s’activent dans la monétique, peuvent-elles menacer votre gâteau ?

Le risque existe. Mais c’est un processus qui ne pourra pas être bloqué. Je prends l’exemple le plus patent, celui de M-Pesa au Kenya. Un service de transfert par téléphonie mobile, lancé par les deux plus grands opérateurs de téléphonie mobile au Kenya et en Tanzanie. M-Pesa est un opérateur financier ne relevant pas de la branche bancaire .Les clients de M-Pesa peuvent retirer et déposer de l’argent auprès d’un réseau d’agents revendeurs de crédit téléphonique et de points de vente agissant comme des intermédiaires bancaires. M-Pesa s’est développé rapidement. Il est devenu le service financier par téléphone portable qui a le mieux réussi dans les pays en développement avec []environ 17 millions de comptes et 70 000 petits commerces qui servent d’intermédiaires. A l’époque, les banques avaient fait pression pour ralentir la croissance en vain… Il s’agira, pour les banques, de développer la riposte en se positionnant pour les transferts de cartes à comptes et vice-versa.

Quels sont les produits monétiques que vous proposez aux clients ?

Entre autres, nous offrons la carte prépayée avec une adaptation aux besoins de notre clientèle et un réseau dense de GAB et TPE. Les domiciliations et traitements automatisés des salaires, la centralisation du cash. A coté des instruments devenus classiques de consultation de compte à distance, des opérations comme les virements, les commandes de chéquiers, les transferts, les ouvertures de crédit documentaire ne nécessitent plus un déplacement à la banque.

Quelles sont les dispositions juridiques que l’Etat doit prendre pour continuer à rendre le secteur attractif ?

Il s’agira surtout d’une correcte application du dispositif actuel et du devoir de vigilance, notamment au niveau du Régulateur afin d’éviter que des non- professionnels investissent le secteur. La Monétique induit très souvent de la création de monnaie et à ce titre, doit être réservée aux professionnels que sont les banques.

Amayi Badji

(Source : Réussir Business, 2 juin 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2139/2263 Régulation des télécoms
  • 173/2263 Télécentres/Cybercentres
  • 1572/2263 Economie numérique
  • 821/2263 Politique nationale
  • 2263/2263 Fintech
  • 254/2263 Noms de domaine
  • 820/2263 Produits et services
  • 692/2263 Faits divers/Contentieux
  • 366/2263 Nouveau site web
  • 2171/2263 Infrastructures
  • 836/2263 TIC pour l’éducation
  • 92/2263 Recherche
  • 121/2263 Projet
  • 1432/2263 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 882/2263 Sonatel/Orange
  • 783/2263 Licences de télécommunications
  • 132/2263 Sudatel/Expresso
  • 469/2263 Régulation des médias
  • 619/2263 Applications
  • 497/2263 Mouvements sociaux
  • 761/2263 Données personnelles
  • 60/2263 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2263 Mouvement consumériste
  • 179/2263 Médias
  • 322/2263 Appels internationaux entrants
  • 698/2263 Formation
  • 51/2263 Logiciel libre
  • 856/2263 Politiques africaines
  • 408/2263 Fiscalité
  • 84/2263 Art et culture
  • 284/2263 Genre
  • 703/2263 Point de vue
  • 486/2263 Commerce électronique
  • 702/2263 Manifestation
  • 156/2263 Presse en ligne
  • 64/2263 Piratage
  • 102/2263 Téléservices
  • 444/2263 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2263 Environnement/Santé
  • 156/2263 Législation/Réglementation
  • 167/2263 Gouvernance
  • 851/2263 Portrait/Entretien
  • 72/2263 Radio
  • 341/2263 TIC pour la santé
  • 133/2263 Propriété intellectuelle
  • 29/2263 Langues/Localisation
  • 502/2263 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2263 Téléphonie
  • 95/2263 Désengagement de l’Etat
  • 486/2263 Internet
  • 57/2263 Collectivités locales
  • 189/2263 Dédouanement électronique
  • 504/2263 Usages et comportements
  • 514/2263 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2263 Audiovisuel
  • 1363/2263 Transformation digitale
  • 191/2263 Affaire Global Voice
  • 76/2263 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2263 Service universel
  • 332/2263 Sentel/Tigo
  • 87/2263 Vie politique
  • 730/2263 Distinction/Nomination
  • 17/2263 Handicapés
  • 418/2263 Enseignement à distance
  • 321/2263 Contenus numériques
  • 294/2263 Gestion de l’ARTP
  • 89/2263 Radios communautaires
  • 812/2263 Qualité de service
  • 214/2263 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2263 SMSI
  • 227/2263 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1310/2263 Innovation/Entreprenariat
  • 678/2263 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2263 Internet des objets
  • 85/2263 Free Sénégal
  • 212/2263 Intelligence artificielle
  • 99/2263 Editorial
  • 9/2263 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous