OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Améliorer la connectivité des TIC pour développer la croissance économique (…)

Améliorer la connectivité des TIC pour développer la croissance économique en Afrique

jeudi 20 septembre 2007

Infrastructures

Les responsables des Nations Unies et de l’industrie réunis aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, déclarent que le progrès des liaisons en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) permettrait à l’Afrique de tirer pleinement parti de son potentiel économique.
Selon Hamadoun Touré, secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), les pays africains ont connu les plus forts taux de croissance en téléphonie mobile, allant de 50 à 400 pour cent ces trois dernières années. L’Afrique doit maintenant se donner comme objectif de reproduire cette prouesse pour le haut débit, en apportant “l’accès à Internet dans chaque village, chaque école, chaque université, chaque hôpital”.

Les chiffres de l’UIT montrent que le retard en matière de connexion freine la croissance. Moins de 4 % des Africains ont accès à l’Internet, la pénétration du haut débit reste inférieure à 1 % et 70 % du trafic total est réacheminé à l’extérieur du continent, d’où un surcoût pour les utilisateurs. D’après la Banque mondiale, le coût de la connexion à Internet en Afrique est le plus élevé du monde (environ 250-300 USD par mois).

L’Afrique doit se doter d’une infrastructure des TIC compétitive, a insisté M. Touré. “L’utilisation de fibres optiques dans certains réseaux, en rapprochant simplement les boucles, permettrait d’éviter des coûts de transit Internet excessifs et de faire chuter les prix des deux tiers”, a-t-il expliqué.

La Chine et l’Inde ont augmenté leurs investissements publics et privés dans les TIC en Afrique, et d’autres pays pourraient faire de même, a ajouté M. Touré. “Lorsque l’infrastructure est en place, lorsqu’on dispose de la capacité requise, une réelle croissance est possible, avec des chiffres exponentiels”.

M. Touré a déclaré qu’un Plan Marshall pour la connectivité des TIC était nécessaire si l’on veut assurer l’accès universel d’ici 2012. “Les TIC sont un catalyseur, un moteur pour tous les secteurs de l’économie. Ce serait le coup d’accélérateur permettant de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici 2015.” M. Touré s’est montré partisan d’une action volontariste pour mettre en place les infrastructures de TIC : “Nous n’avons pas besoin de la charité dans le domaine des TIC, le sens des affaires suffit.”

Craig Barrett, président de l’Alliance mondiale pour les TIC au service du développement de l’ONU et PDG d’Intel, estime que la téléphonie mobile en Afrique suivra l’évolution générale constatée dans d’autres régions en développement. En Chine, en Inde et en Amérique latine, “le secteur privé est allé de l’avant et, avec l’allocation du spectre, avec la concurrence, a réussi à offrir des communications bon marché à toute la population. Nous espérons qu’il en ira de même en Afrique”.

Pour M. Barrett, la connectivité est un des problèmes. Le coût mensuel moyen pour une connexion à 256Kbps est supérieur au coût total du matériel informatique et des logiciels. Pour bien faire, le coût du haut débit devrait baisser de plus des deux tiers, a-t-il précisé, en ajoutant qu’il faudrait “offrir des connexions bon marché sur des régions étendues” pour donner à l’Afrique accès au développement.

Selon Mohsen Khalil, directeur du Département TIC mondiales du Groupe de la Banque mondiale, le succès du secteur des télécommunications en Afrique a prouvé aux investisseurs qu’ils pouvaient “contribuer au développement tout en faisant de l’argent”. M. Khalil a précisé que les investissements étrangers directs dans les télécommunications en Afrique se sont élevés à environ 25 milliards de dollars au cours des 10 dernières années.

Pour M. Khalil, deux facteurs ont contribué au succès du secteur des télécommunications : le progrès technique en téléphonie mobile et l’adoption de politiques économiques libérales. Pour permettre l’expansion du haut débit, il faut des mécanismes qui fixent les règles du jeu et des partenariats public-privé.

“Un être humain, dès lors qu’il dispose de moyens d’accès au monde, voit décupler son sens de l’innovation et son esprit d’entreprise”, a déclaré M. Khalil. “C’est un moyen vraiment puissant : tout ce dont il a besoin c’est d’être connecté.”

En octobre, se tiendra à Kigali (Rwanda) le sommet Connecter l’Afrique, qui se penchera sur les moyens de doter le continent de la capacité en TIC nécessaire pour étendre la connectivité et assurer le développement économique. “Nous allons faire tout notre possible pour réunir le secteur public et le secteur privé autour de cet objectif”, a déclaré M. Barrett.

Comme l’a assuré son directeur général, Walter Fust, la Direction suisse du développement et de la coopération soutient le sommet de Kigali afin de veiller à ce que la question des TIC au service du développement reste une priorité politique, de porter le débat sur les mécanismes de financement et le contenu local, et de soutenir “la mobilisation de ceux qui agissent, pas seulement de ceux qui parlent”.

Le sommet Connecter l’Afrique est organisé par l’Union internationale des télécommunications, l’Union africaine, le Groupe de la Banque mondiale et l’Alliance mondiale pour les TIC au service du développement, en partenariat avec la Banque africaine de développement, l’Union africaine des télécommunications, le Fonds mondial de solidarité numérique et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Il s’agit du premier jalon de l’initiative Connecter le monde de l’UIT.

(Source : UNESCO, 20 septembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2057/2245 Régulation des télécoms
  • 173/2245 Télécentres/Cybercentres
  • 1556/2245 Economie numérique
  • 810/2245 Politique nationale
  • 2245/2245 Fintech
  • 253/2245 Noms de domaine
  • 817/2245 Produits et services
  • 699/2245 Faits divers/Contentieux
  • 365/2245 Nouveau site web
  • 2156/2245 Infrastructures
  • 812/2245 TIC pour l’éducation
  • 90/2245 Recherche
  • 121/2245 Projet
  • 1396/2245 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2245 Sonatel/Orange
  • 799/2245 Licences de télécommunications
  • 132/2245 Sudatel/Expresso
  • 462/2245 Régulation des médias
  • 600/2245 Applications
  • 494/2245 Mouvements sociaux
  • 761/2245 Données personnelles
  • 60/2245 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2245 Mouvement consumériste
  • 179/2245 Médias
  • 321/2245 Appels internationaux entrants
  • 693/2245 Formation
  • 45/2245 Logiciel libre
  • 840/2245 Politiques africaines
  • 408/2245 Fiscalité
  • 83/2245 Art et culture
  • 284/2245 Genre
  • 791/2245 Point de vue
  • 479/2245 Commerce électronique
  • 698/2245 Manifestation
  • 156/2245 Presse en ligne
  • 62/2245 Piratage
  • 102/2245 Téléservices
  • 438/2245 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2245 Environnement/Santé
  • 156/2245 Législation/Réglementation
  • 167/2245 Gouvernance
  • 836/2245 Portrait/Entretien
  • 72/2245 Radio
  • 345/2245 TIC pour la santé
  • 133/2245 Propriété intellectuelle
  • 29/2245 Langues/Localisation
  • 503/2245 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2245 Téléphonie
  • 95/2245 Désengagement de l’Etat
  • 489/2245 Internet
  • 57/2245 Collectivités locales
  • 188/2245 Dédouanement électronique
  • 498/2245 Usages et comportements
  • 512/2245 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2245 Audiovisuel
  • 1352/2245 Transformation digitale
  • 191/2245 Affaire Global Voice
  • 75/2245 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2245 Service universel
  • 330/2245 Sentel/Tigo
  • 87/2245 Vie politique
  • 726/2245 Distinction/Nomination
  • 17/2245 Handicapés
  • 336/2245 Enseignement à distance
  • 319/2245 Contenus numériques
  • 292/2245 Gestion de l’ARTP
  • 89/2245 Radios communautaires
  • 807/2245 Qualité de service
  • 212/2245 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2245 SMSI
  • 225/2245 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2245 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2245 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2245 Internet des objets
  • 85/2245 Free Sénégal
  • 164/2245 Intelligence artificielle
  • 97/2245 Editorial
  • 9/2245 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous