Le Bureau régional de l’Unesco à Dakar (Breda) veut mettre fin aux difficultés rencontrées dans la formation des enseignants. Pour ce faire, la structure organise, depuis hier et ce jusqu’au 16 septembre, un atelier sur l’enseignement à distance. Les formations classiques d’enseignants « en présentiel », naguère dévolues aux écoles de formation d’instituteurs et Ecoles normales supérieures pour les professeurs, connaissent des difficultés, du fait de la massification des enseignants à former et du mauvais niveau des formateurs. Ces journées de réflexion s’inscrivent dans le prolongement du suivi des travaux de l’atelier de Porto-Novo relatif à la mise en place d’un réseau de formation à distance.
Au cours de cet atelier, auquel sont conviés des partenaires scientifiques et techniques, les différents pays présenteront leur expérience dont la substance permettra la mise en place d’un partenariat viable. Le directeur du bureau Afrique de l’ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf), Mve Ondo estime que « la formation dans nos universités était trop généraliste, non professionnalisée, non innovante et, dans une large mesure, inadaptée par rapport aux besoins des pays et des entreprises. La faute était partagée, mais la part des enseignants dans cet échec était évidente. Par ailleurs, il a ajouté que « le cap des quatre millions d’enseignants coûterait cher à l’Afrique. Il est venu le temps pour la formation ouverte à distance de servir de relais pour lutter contre les fractures de toutes sortes qu’elles soient numériques, scientifiques, économiques, sociales et politiques ».
En prenant l’initiative d’organiser cet atelier, M. Parsuramen, le directeur du Breda, explique que son institution « manifeste ici toute l’importance qu’elle attache aux problèmes de la formation des enseignants qui constitue un enjeu majeur pour les autorités politiques des pays de l’Afrique subsaharienne et une priorité pour (son) organisation ».
Le ministre de l’Education a salué « cette conceptualisation de l’enseignement à distance en tant que réponse alternative pour l’optimisation des mécanismes de la formation pédagogique ». Par ailleurs, Moustapha Sourang a assuré que les 11 Collèges universitaires régionaux (Cur) seront dotés d’un centre de formation.
En sollicitant l’expertise des partenaires scientifiques et techniques, les pays francophones des espaces Cedeao et Cemac visent le décloisonnement des expériences et la mise en commun des approches méthodologiques qui devraient permettre la mise en place de recommandations et de standards dans le domaine des techniques de production et de diffusion des savoirs. Depuis quelques années, des projets d’enseignement à distance pour la formation des enseignants sont mis en œuvre dans les espaces Cedeao et Cemac. Les progrès fulgurants enregistrés dans le domaine des Ntic offrent une large gamme d’applications pour les systèmes éducatifs.
Alsainey BAH
Source : Le Quotidien 15 septembre 2004)
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