Le projet Loon, officiellement fermé en janvier 2021, est entré dans ses dernières heures au Kenya. Les attentes suscitées par l’initiative auprès de milliers de Kényans, qui espéraient sortir rapidement de l’enclavement numérique, sont de nouveau tournées vers les opérateurs télécoms.
Les ballons Internet de Loon, la société sœur de Google et filiale du groupe américain Alphabet, ont commencé à atterrir au Kenya depuis lundi 1er mars. Il s’agit de près de 35 ballons envoyés au-dessus de plusieurs parties du pays pour fournir de la connectivité à haut débit aux populations, particulièrement celles des zones éloignées, mal couvertes ou non couvertes par les opérateurs de téléphonie mobile.
« Nous avons commencé à remettre la flotte de ballons au sol en toute sécurité, un processus que nous prévoyons sur plusieurs mois. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers notre partenaire, Telkom Kenya, ainsi qu’envers le gouvernement et le peuple kényans qui nous ont accueillis si chaleureusement ces dernières années », a écrit Loon sur son blog.
Loon a marqué le 1er mars comme son dernier jour en tant que fournisseur de connectivité à haut débit au Kenya. Une journée à laquelle se préparait déjà la société depuis plusieurs semaines, suite à l’annonce par Alastair Westgarth, son président-directeur général, le 22 janvier dernier, de l’arrêt définitif du projet au niveau mondial pour manque de viabilité commercial.
Bien que l’arrêt du projet de ballon Internet représente la perte d’une infrastructure télécoms à longue portée capable d’étendre la présence de Telkom Kenya, Mugo Kibati, le PDG de l’opérateur télécoms, avait affirmé que cela ne lui nuirait pas véritablement. Telkom Kenya poursuivra son « plan de développement du réseau terrestre à long terme », conformément à « notre stratégie globale d’entreprise, qui nous permettra de faire passer jusqu’à 80 % de notre réseau à la 4G, d’augmenter notre empreinte de réseau à travers le pays et de mettre plus de Kényans en ligne », avait-il soutenu.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 8 mars 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000