OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Août 2024 > Aide à la presse : L’ancien ministre Moussa Bocar Thiam réagit et accuse les (…)

Aide à la presse : L’ancien ministre Moussa Bocar Thiam réagit et accuse les nouveaux dirigeants

mercredi 21 août 2024

Régulation des médias

La publication des chiffres de l’aide à la presse a provoqué de nombreux commentaires. Ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam accuse les nouveaux gouvernants de vouloir discréditer la presse. Voici son communiqué reçu à Seneweb.

"ARRETEZ DE STIGMATISER LA PRESSE SENEGALAISE ET RESPECTEZ LES ENGAGEMENTS DE L’ETAT !

Les sorties malheureuses et dangereuses de mon successeur n’augurent rien de rassurant pour les acteurs du secteur de la communication en raison de la rupture d’une longue tradition de dialogue et de courtoisie entre l’autorité de tutelle et la presse. La volonté de discréditer notre presse et de manipuler tant l’opinion que les employés du secteur, justifient les affirmations mensongères du Ministre qui gagnerait à me consulter avant de s’exprimer dans un langage approximatif indigne d’une autorité en charge de la divulgation des politiques publiques du fameux PROJET IMAGINAIRE. 1- La vérité des chiffres sur la dette fiscale des entreprises de presse Les entreprises de presse comme des milliers d’entreprises établies au Sénégal dans tous les secteurs d’activités ont des contentieux fiscaux qui s’épongent de manière dynamique par des échanges et des séances de travail avec les services fiscaux.

Donc il n’y a rien d’alarmant qu’une entreprise de presse ait des dettes fiscales. En 2023, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10 337 595 510 fcfa en droits simples et 2 900 000 fcfa de pénalités. Les dettes fiscales du secteur public sont ainsi réparties : La RTS (4 554 625 781 fcfa), l’Agence de presse Sénégalaise (256 747 664 fcfa), le Soleil (215 838 695 fcfa) sans compter la TDS (600 000 000 fcfa).

Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ?

En réalité, il faudra distinguer les dettes purement fiscales des dettes liées aux redevances de fréquences dues à l’ARTP par les médias. Cette dette est de 25 milliards et concerne les médias publics et privés. Elle est même indue puisque l’ARTP, avec l’avènement de la TNT a libéré ces fréquences et les a revendues aux opérateurs dans le cadre de la 5G (Orange à 34 milliards, FREE à 13,5 milliards et Expresso à 6 milliards). Cette dette est d’autant plus injustement réclamée à la presse privée que par lettre n°00619 PR/MSG/sp du 20 mars 2024 Monsieur le Président de la République Macky Sall a donné instruction au Ministre des Finances et du Budget d’effacer les dettes fiscales et les arriérés de paiement des redevances de fréquences des entreprises de presse dus AVANT LE 31 DECEMBRE 2023.

Donc, Monsieur le Ministre, l’Etat est une continuité et à défaut d’instructions ECRITES contraires, votre collègue des Finances doit exécuter cette décision présidentielle et arrêtez de tourmenter ces braves chefs d’entreprises de presse qui perçoivent des subventions insignifiantes dans un pays sérieux qui souhaite que la presse soit autonome et prospère. 2- Le Fonds d’appui et de développement de la presse est une aumône Ce fonds, jadis appelé aide à la presse, ne devrait pas changer de dénomination : C’est une AIDE, à l’instar de l’aide versée aux étudiants en début d’année.

Dire que sur 1 900 000 000 fcfa, les 800 000 000 fcfa ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître une suspicion de détournement de deniers publics. Un Ministre, avant de s’adresser à la nation doit lire les textes. L’article 46 du code de la Presse précise que le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) a pour mission : - de soutenir l’entreprise de presse en matière d’investissement (financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse) ; - de servir de garantie pour les pre ?ts bancaires ; - de soutenir toute initiative en faveur du multimédia ; - de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie du service fourni aux autres médias ; - de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation ; - d’aider les entreprises de presse à consolider les emplois ; - d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias - d’aider les radios associatives ou communautaires (à but non lucratif).

Donc, il est clair que les fonds peuvent valablement servir au CESTI, à l’organisation des assises des médias, à la convention des jeunes reporters etc… De la grande entreprise de presse comme GFM ou Dmédia à la radio communautaire, cet aumône ne représente que 0, 01% de leurs charges alors que le secteur compte plus de 3 000 emplois pour des milliards de chiffre d’affaires.

Si la stigmatisation est le PROJET, l’Etat doit publier la liste des bénéficiaires du fonds de solidarité aux artistes, du fonds dédié à la microfinance, du fonds de solidarité nationale, du fonds politique de la Présidence de la République etc.

Donc arrêtez de stigmatiser la presse sénégalaise !

A vous les acteurs des médias, il vous appartient de veiller à vos acquis et de refuser que le PROJET vous divise, car le boycott de la journée sans presse par le groupe Walfadjri confirme que malheureusement certains journalistes du PROJET ont subitement oublié votre solidarité à leur égard."

(Source : Seneweb, 21 août 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2293/2637 Régulation des télécoms
  • 200/2637 Télécentres/Cybercentres
  • 1777/2637 Economie numérique
  • 970/2637 Politique nationale
  • 2611/2637 Fintech
  • 288/2637 Noms de domaine
  • 975/2637 Produits et services
  • 839/2637 Faits divers/Contentieux
  • 415/2637 Nouveau site web
  • 2637/2637 Infrastructures
  • 1009/2637 TIC pour l’éducation
  • 105/2637 Recherche
  • 147/2637 Projet
  • 1708/2637 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1048/2637 Sonatel/Orange
  • 904/2637 Licences de télécommunications
  • 242/2637 Sudatel/Expresso
  • 564/2637 Régulation des médias
  • 665/2637 Applications
  • 579/2637 Mouvements sociaux
  • 858/2637 Données personnelles
  • 75/2637 Big Data/Données ouvertes
  • 340/2637 Mouvement consumériste
  • 204/2637 Médias
  • 362/2637 Appels internationaux entrants
  • 966/2637 Formation
  • 55/2637 Logiciel libre
  • 1091/2637 Politiques africaines
  • 550/2637 Fiscalité
  • 97/2637 Art et culture
  • 345/2637 Genre
  • 869/2637 Point de vue
  • 573/2637 Commerce électronique
  • 852/2637 Manifestation
  • 202/2637 Presse en ligne
  • 74/2637 Piratage
  • 117/2637 Téléservices
  • 528/2637 Biométrie/Identité numérique
  • 177/2637 Environnement/Santé
  • 185/2637 Législation/Réglementation
  • 192/2637 Gouvernance
  • 977/2637 Portrait/Entretien
  • 79/2637 Radio
  • 399/2637 TIC pour la santé
  • 148/2637 Propriété intellectuelle
  • 37/2637 Langues/Localisation
  • 591/2637 Médias/Réseaux sociaux
  • 1059/2637 Téléphonie
  • 110/2637 Désengagement de l’Etat
  • 533/2637 Internet
  • 69/2637 Collectivités locales
  • 220/2637 Dédouanement électronique
  • 671/2637 Usages et comportements
  • 569/2637 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 313/2637 Audiovisuel
  • 1703/2637 Transformation digitale
  • 208/2637 Affaire Global Voice
  • 88/2637 Géomatique/Géolocalisation
  • 175/2637 Service universel
  • 366/2637 Sentel/Tigo
  • 100/2637 Vie politique
  • 878/2637 Distinction/Nomination
  • 29/2637 Handicapés
  • 383/2637 Enseignement à distance
  • 383/2637 Contenus numériques
  • 334/2637 Gestion de l’ARTP
  • 95/2637 Radios communautaires
  • 985/2637 Qualité de service
  • 239/2637 Privatisation/Libéralisation
  • 82/2637 SMSI
  • 288/2637 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1498/2637 Innovation/Entreprenariat
  • 805/2637 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 27/2637 Internet des objets
  • 104/2637 Free Sénégal
  • 374/2637 Intelligence artificielle
  • 109/2637 Editorial
  • 11/2637 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous