OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Septembre 2021 > Agenda 2063 UA-ODD : Yankhoba Diattara reconnait l’urgence de faire recours (…)

Agenda 2063 UA-ODD : Yankhoba Diattara reconnait l’urgence de faire recours à l’IA

samedi 25 septembre 2021

Innovation/Entreprenariat

L’Afrique en général et le Sénégal en particulier devraient promouvoir le développement et une utilisation judicieuse de l’intelligence artificielle, afin de résoudre les grands défis du moment, liés notamment à la prise en charge de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et aussi aux Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. C’est ce qu’a soutenu, hier, le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara, lors de la cérémonie d’ouverture la 5e édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) qui se tient en ligne cette année.

L’Intelligence artificielle est aujourd’hui incontournable pour les Etats qui aspirent à un développement économique. Et même les pays développés investissent davantage dans le secteur. ‘’L’Afrique en général et le Sénégal en particulier devrait promouvoir le développement et une utilisation judicieuse de l’intelligence artificielle, afin de résoudre les grands défis du moment, notamment liés à la prise en charge de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et aussi aux Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Les innovations technologiques évoluent à la vitesse de la lumière, avec l’usage de plus en plus soutenu de l’intelligence artificielle. La machine occupe davantage la place de l’homme’’, affirme le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications.

Yankhoba Diattara s’exprimait hier, lors de la cérémonie d’ouverture la 5e édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) qui se tient en ligne cette année et organisé par l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic).

D’après lui, les innovations promettent des ‘’lendemains meilleurs’’, si les usages sont ‘’sécurisés et responsables’’. ‘’Mais elles peuvent également être source d’angoisse et de craintes lorsque leurs usages sont entre des mains inexpertes et irresponsables. Les dérives sur le net et la recrudescence des diffusions de données à caractère personnel peuvent être des exemples patents et des signes annonciateurs des revers de la médaille du mauvais usage technologie. On est à l’heure de la guerre des données’’, dit-il.

Avoir une ‘’vision claire’’, travailler en synergie

Le ministre estime que cette édition 2021 du Sipen, sous un format entièrement online, et dont les activités sont animées par des experts nationaux et internationaux de haut niveau aux quatre coins du monde, sera sans nul doute une occasion d’échanger entre les parties prenantes du secteur des Tic. Ceci pour une ‘’meilleure contribution inclusive’’ à l’élaboration et à l’appropriation d’une stratégie nationale dédiée à l’intelligence artificielle, dans un contexte mondial où la révolution numérique est à la portée de tous. ‘’Il suffit d’avoir une vision claire, de travailler en synergie avec les compétences pour y parvenir. Le gouvernement du Sénégal créera les meilleures conditions pour accélérer la transformation digitale de notre économie, avec une ferme volonté de renforcer le contenu local, de conduire les réformes nécessaires et de mettre en œuvre les projets structurants. La nouvelle loi sur le partenariat public-privé et la loi sur les start-ups en sont des réalisations de façon concrète. Après cinq années de mise en œuvre, mon département a actualisé le document de la stratégie nationale numérique Sn2025, en mettant en exergue un nouveau plan d’action opérationnel dont la mise en œuvre connait des débuts prometteurs’’, poursuit le ministre de l’Economie numérique.

En Afrique, le directeur de Google au Sénégal a relevé que les opportunités dans le secteur de l’intelligence artificielle sont ‘’beaucoup plus nombreuses’’ que partout ailleurs. ‘’Aujourd’hui, nous sommes environ 1,2 milliard d’habitants. Selon les projections les plus optimistes, d’ici 2040, nous serons 2,4 milliards. Il y a une transition démographique qui s’opère et la population va doubler dans les 20 et 25 prochaines années. Et le résultat de cet accroissement rapide de la population sera 40 % de la population mondiale en âge de travailler qui vivra en Afrique. Cette population sera jeune, elle aura beaucoup d’énergie et aura besoin d’être formée pour exploiter tout son potentiel. Mais elle est talentueuse et a besoin d’opportunités et on voit lorsque la jeunesse rencontre cette technologie, ce qui peut se passer dans la création de solutions, d’emplois qui impactent notamment la vie des populations’’, témoigne Moustapha Cissé.

Selon lui, des évènements comme le Sipen participeront à vulgariser ces réalisations. Avec un continent comme l’Afrique, M. Cissé pense qu’avec des défis dans les secteurs de l’agriculture, l’urbanisation, la santé, etc., il est important de s’approprier cette technologie pour contribuer à améliorer la situation dans chacun de ces secteurs. ‘’Dans l’agriculture, on peut perdre d’énormes quantités de récoltes, ce qui peut entrainer une famine. Donc, il est aussi important, de la même façon qu’on diagnostique la maladie chez les humains, de diagnostiquer la maladie chez les plantes, pour éviter ces situations catastrophiques qui peuvent conduire à l’insécurité alimentaire’’, note-t-il.

Mettre en place des ‘’politiques efficaces’’

Un autre secteur tout aussi important concerne, d’après lui, la démographie et l’urbanisation. Le patron de Google au Sénégal trouve qu’il est ‘’extrêmement important’’ de pouvoir mettre en place des ‘’politiques efficaces’’ pour comprendre l’évolution de la population, de l’urbanisation. ‘’L’utilisation de l’intelligence artificielle peut aider à compenser la rareté des experts et celle des informations qui sont nécessaires à la mise en place des politiques publiques. Il est aujourd’hui possible, sur la base d’images satellitaires, de faire une cartographie de là où vivent les gens, de mieux comprendre comment ils vivent, de les estimer, etc. Sur cette base, on pourra savoir où on va mettre en place de nouvelles infrastructures. On peut générer des statistiques fiables, pertinentes pour les agences nationales de statistiques. Ce sont des opportunités qui existent uniquement dans le domaine de la compréhension des dynamiques des populations et des statistiques, en intégrant l’intelligence artificielle’’, renchérit-il.

Pour sa part, le représentant de l’Institution financière du groupe de la Banque mondiale (IFC), Julien Alain Thureau, a indiqué que l’innovation et la persévérance vont main dans la main, y compris dans le domaine de l’intelligence artificielle. ‘’Pour le groupe de la Banque mondiale, l’intelligence artificielle est devenu de fait, un élément central pour atteindre notre double objectif. Il s’agit de continuer à réduire la pauvreté et de promouvoir la prospérité partagée. Pour nous, les éléments principaux de l’implication de l’intelligence artificielle sont prometteurs’’, souligne-t-il.

L’énergie est aussi, d’après M. Thureau, un secteur où l’usage de l’IA reste une nécessité. Car il a signalé qu’aujourd’hui, le manque d’accès à l’énergie est la réalité pour un million de personnes, essentiellement en Afrique subsaharienne. ‘’En dépit de ce constat, nous sommes face à un gaspillage gigantesque sur l’énergie avec des vols, de mauvaise gestion des ressources, etc. L’intelligence artificielle a le potentiel de réduire ce gaspillage, de diminuer les coûts et d’améliorer l’utilisation et l’intégration de l’énergie renouvelable dans le réseau électrique. La santé est aussi un secteur central pour l’application de l’intelligence artificielle, en termes d’amélioration du diagnostic qui peut être optimisé à cause du manque de personnel et de moyens avec l’objectif de faire plus avec moins. Il y aussi les transports qui comprennent de plus en plus l’implication de l’intelligence artificielle. Elle permet de rendre les services beaucoup plus sûrs et plus accessibles’ conclut-il.

Mariama Diémé

(Source : Enquête, 25 septembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2064/2237 Régulation des télécoms
  • 173/2237 Télécentres/Cybercentres
  • 1543/2237 Economie numérique
  • 850/2237 Politique nationale
  • 2237/2237 Fintech
  • 255/2237 Noms de domaine
  • 815/2237 Produits et services
  • 696/2237 Faits divers/Contentieux
  • 366/2237 Nouveau site web
  • 2152/2237 Infrastructures
  • 791/2237 TIC pour l’éducation
  • 91/2237 Recherche
  • 121/2237 Projet
  • 1429/2237 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2237 Sonatel/Orange
  • 774/2237 Licences de télécommunications
  • 133/2237 Sudatel/Expresso
  • 464/2237 Régulation des médias
  • 602/2237 Applications
  • 494/2237 Mouvements sociaux
  • 783/2237 Données personnelles
  • 60/2237 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2237 Mouvement consumériste
  • 179/2237 Médias
  • 321/2237 Appels internationaux entrants
  • 692/2237 Formation
  • 48/2237 Logiciel libre
  • 840/2237 Politiques africaines
  • 407/2237 Fiscalité
  • 83/2237 Art et culture
  • 285/2237 Genre
  • 728/2237 Point de vue
  • 488/2237 Commerce électronique
  • 702/2237 Manifestation
  • 156/2237 Presse en ligne
  • 62/2237 Piratage
  • 102/2237 Téléservices
  • 422/2237 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2237 Environnement/Santé
  • 155/2237 Législation/Réglementation
  • 167/2237 Gouvernance
  • 826/2237 Portrait/Entretien
  • 72/2237 Radio
  • 340/2237 TIC pour la santé
  • 133/2237 Propriété intellectuelle
  • 29/2237 Langues/Localisation
  • 520/2237 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2237 Téléphonie
  • 95/2237 Désengagement de l’Etat
  • 484/2237 Internet
  • 57/2237 Collectivités locales
  • 188/2237 Dédouanement électronique
  • 500/2237 Usages et comportements
  • 512/2237 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2237 Audiovisuel
  • 1358/2237 Transformation digitale
  • 191/2237 Affaire Global Voice
  • 75/2237 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2237 Service universel
  • 331/2237 Sentel/Tigo
  • 87/2237 Vie politique
  • 729/2237 Distinction/Nomination
  • 17/2237 Handicapés
  • 341/2237 Enseignement à distance
  • 320/2237 Contenus numériques
  • 292/2237 Gestion de l’ARTP
  • 89/2237 Radios communautaires
  • 801/2237 Qualité de service
  • 212/2237 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2237 SMSI
  • 224/2237 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1276/2237 Innovation/Entreprenariat
  • 666/2237 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2237 Internet des objets
  • 85/2237 Free Sénégal
  • 171/2237 Intelligence artificielle
  • 97/2237 Editorial
  • 12/2237 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous