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Afrique subsaharienne : Les banques et les systèmes postaux empêchent les nouvelles technologies de réduire les coûts des transferts de fonds

jeudi 3 mai 2018

L’Afrique subsaharienne demeure la région du monde où les coûts de transferts de fonds sont les plus élevés. D’après la Banque mondiale le coût moyen d’un transfert de 200 dollars était de 7,1 % au premier trimestre de 2018, soit plus du double de l’objectif de 3 % fixée dans les Objectifs de développement durable. En Afrique subsaharienne, cette moyenne est largement dépassée pour se situer à 9,4 %.

Sur les raisons de cette cherté, la Banque mondiale évoque les mesures de réduction des risques prises par les banques et les partenariats exclusifs conclus entre les systèmes postaux nationaux et les opérateurs de transfert d’argent. D’après l’institution de Bretton Woods, ces facteurs limitent l’introduction de technologies plus efficaces, dont les applications en ligne et sur smartphones et l’utilisation de la cryptomonnaie et de chaînes de blocs dans les services de transfert.

De manière générale, la Banque constate que les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint 466 milliards de dollars en 2017, soit une progression de 8,5 % par rapport aux 429 milliards de dollars de 2016. Dans le top 5 des pays bénéficiaires, l’Inde (69 milliards de dollars), la Chine (64 milliards de dollars), les Philippines (33 milliards de dollars), le Mexique (31 milliards de dollars), le Nigéria (22 milliards de dollars), et l’Égypte (20 milliards de dollars).

Globalement, l’Afrique subsaharienne a également observé une croissance de ses transferts de fonds de 11,4 %, pour atteindre 38 milliards de dollars en 2017. Les principaux destinataires des transferts étaient le Nigéria (21,9 milliards de dollars), le Sénégal (2,2 milliards de dollars) et le Ghana (2,2 milliards de dollars).

Selon les prévisions de la Banque mondiale, les envois de fonds devraient continuer d’augmenter en 2018, de 4,1 %, pour atteindre 485 milliards de dollars en Afrique subsaharienne. À l’échelle mondiale, ils devraient progresser de 4,6 % et s’établir à 642 milliards de dollars en 2018.

(Source : TIC Mag, 3 mai 2018)

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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