OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Avril 2021 > Afrique numérique : qui est Ibrahima Ba, le stratège mauritanien de Facebook (…)

Afrique numérique : qui est Ibrahima Ba, le stratège mauritanien de Facebook sur le continent ?

jeudi 15 avril 2021

Portrait/Entretien

Recruté en 2016 par la firme de Mark Zuckerberg, l’ingénieur mauritanien est l’artisan de la nouvelle approche africaine du géant américain. Grâce à son projet de câble 2Africa, le prix d’internet va encore baisser.

Mis à jour le 15 avril 2021 à 11h14
Ibrahima Ba a effectué ses études d’ingénieur en mathématiques et en informatique à l’École des mines de Saint-Étienne, en France.
Recruté en 2016 par la firme de Mark Zuckerberg, l’ingénieur mauritanien est l’artisan de la nouvelle approche africaine du géant américain. Grâce à son projet de câble 2Africa, le prix d’internet va encore baisser.

Il pourrait jouer les stars du web, mais évite la lumière. « Je ne suis pas souvent dans la presse. J’essaie de garder un profil assez bas », admet Ibrahima Ba. Avec un profil à la croisée des chemins entre l’ingénierie télécoms et la gestion des affaires, ce Mauritanien est l’initiateur du plus important projet de câble sous-marin jamais construit pour raccorder le continent.

Nommé 2Africa, il l’encerclera d’ici à deux ou trois ans en partant d’Angleterre pour achever sa boucle en Espagne. Un investissement estimé à 800 millions de dollars qui illustre parfaitement les nouvelles ambitions de la firme de Mark Zuckerberg en Afrique.

Centrales nucléaires

Au début de sa carrière, le natif d’Aïoun el-Atrouss, ville en plein désert du sud-est mauritanien, pensait pourtant davantage au nucléaire civil qu’aux réseaux en fibre optique. Après des études d’ingénieur en mathématiques et en informatique à l’École des mines de Saint-Étienne, en France, il multiplie les stages dans des centrales de l’Hexagone et des États-Unis.

Puis, il entre en 1997 à l’Argonne National Laboratory, un centre de recherche dans les énergies situé près de Chicago, en tant qu’ingénieur logiciel. Désireux de « combiner technique et business », il obtient en plus un MBA en management à la Kellogg School of Management, l’école de commerce de l’Université Northwestern, au nord de Chicago.

Très vite, il se rend néanmoins compte qu’il n’est « pas très intéressé par le nucléaire » et se redirige vers le secteur des télécommunications. Ibrahima Ba rejoint alors Denver, dans le Colorado, pour s’occuper des acquisitions de la société Level 3 Communications, aujourd’hui connue sous le nom de Lumen Technologies, qui fournit des infrastructures de réseaux aux opérateurs. « Cette entreprise est à la base de la transformation numérique des États-Unis », rappelle Ibrahima Ba. Il y passe quatre ans, puis « commence à s’intéresser aux pays émergents ».

La coupe du monde 2010

L’ingénieur intègre ensuite le cabinet américain HIP Consult en 2006 comme consultant télécoms. Ce poste l’amène régulièrement en Afrique, où il aide les opérateurs à mettre en place tous les câbles sous-marins qui ont été construits entre 2008 et 2012. « J’ai aussi participé au déploiement de la fibre optique pour connecter les stades de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud », se remémore-t-il.

En 2016, Facebook le contacte pour faire un travail similaire. À cette époque, le géant californien n’a pas encore investi le continent. Ses infrastructures se résument à « une poignée de points de présence dans quelques centres de données » et le seul projet d’apport de connectivité est Internet.org – qui deviendra ensuite Free Basics.

Ibrahima Ba décide de mettre plutôt l’accent sur le développement des infrastructures réseaux. « Pour augmenter nos points de présence et améliorer la connectivité, on a d’abord besoin de la fibre optique terrestre et sous-marine », résume l’ingénieur.

Calendrier inchangé

En 2019, le projet s’appelle « Simba ». Il devient 2Africa (« un nom plus neutre ») et réunit un consortium de huit acteurs internationaux (China Mobile, MTN, Orange, Vodafone, Telecom Egypt, Saudi Telecom Group, West Indian Ocean Cable Company – WIOCC) engagés à construire un câble desservant 28 points d’atterrissement dans 23 pays, dont 16 africains, avec une capacité allant jusqu’à 180 Tbit/s, supérieure à celle de tous les câbles sous-marins desservant actuellement le continent.

Malgré le Covid-19, son calendrier reste inchangé avec des atterrissements dans les pays prévus en 2023 et 2024. Mais l’ingénieur a déjà l’esprit à l’étape d’après : « Faire bénéficier de 2Africa aux pays africains enclavés, via la fibre terrestre. » Du côté de Menlo Park, des annonces sont attendues bientôt.

Kévin Poireault

(Source : Jeune Afrique, 15 avril 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1561/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 695/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2162/2226 Infrastructures
  • 815/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1398/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 785/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 464/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 724/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 713/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 159/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 496/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 523/2226 Usages et comportements
  • 513/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1371/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 77/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 759/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1285/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 36/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous