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Afrique numérique : l’Ivoirien Lacina Koné à l’avant-garde panafricaine des télécoms

jeudi 15 avril 2021

Portrait/Entretien

Le dirigeant de Smart Africa, qui fédère 35 États, prône une vision de la transformation technologique du continent réunissant politiques, régulateurs, opérateurs télécoms et acteurs d’internet, Gafam compris.

« Cinq nouveaux projets phares de Smart Africa occupent mes journées », lance d’emblée Lacina Koné. Approuvés fin 2020 par cette alliance qui réunit 35 États et 45 entreprises, ils doivent aider les pays du continent en améliorant l’accès aux technologies de l’information à mieux faire face à cette pandémie et aux suivantes.

Mutualiser les achats

Le premier, porté par l’ensemble des membres de Smart Africa, vise à mutualiser les achats d’infrastructures réseaux. C’est le résultat d’une étude réalisée en 2020, « qui a montré que des achats groupés réduiraient le coût des équipements de moitié pour les pays enclavés et de 25 % pour les pays du littoral », ajoute le directeur général de l’alliance.

Chacune des quatre autres initiatives a été confiée à un membre de ce groupement. La Guinée, dont le réseau internet national vient d’être raccordé à ceux de la Sierra Leone et du Mali en 2020, se charge de généraliser l’interconnexion entre pays, avec l’objectif que chaque réseau national soit relié à ceux de deux de ses voisins.

« Pour financer ce projet, que nos premières estimations ont chiffré à 3 milliards de dollars, Smart Africa a lancé le Special Purpose Vehicle, une entité représentant l’ensemble des pays membres chargée de se mettre en relation avec des fonds d’investissement », précise l’Ivoirien.

Connecter 50 % de l’Afrique en 2025

Le Sénégal, lui, a pris l’initiative de lancer la Stratégie haut débit 2025. Son ambition : « accompagner le trafic internet dans les zones les plus reculées, résume Lacina Koné. Aujourd’hui, seulement 35 % de l’Afrique est connectée, notre objectif est d’arriver à 50 % d’ici à 2025. »

L’alliance a également fondé, en 2020, la Smart Africa Digital Academy, projet phare du Burkina Faso ayant pour mission de former aux grands enjeux des nouvelles technologies grâce à un financement de 4 millions d’euros sur trois ans apportés par quelques pays européens.

Enfin, la pandémie a amené un tout nouveau problème : « 280 millions d’élèves ne vont pas à l’école et ne sont pas connectés à la maison », déplore Lacina Koné. Le projet Giga, créé par l’ONU, doit permettre de connecter toutes les écoles du monde et de les équiper en outils informatiques. Au sein de l’alliance, le Rwanda est responsable de le généraliser à l’ensemble du continent.

Changer de cap

Nommé à la tête de Smart Africa en février 2019, Lacina Koné a de grandes ambitions pour son organisation. « Le Nigeria et l’Éthiopie devraient nous rejoindre cette année. Grâce à cela, près de 85 % des Africains seront représentés », se réjouit-il. En prenant les rênes, il a aussi voulu changer le cap de l’institution : « Auparavant, Smart Africa ne travaillait qu’avec les opérateurs. J’ai choisi d’associer aussi les régulateurs, ainsi que les fournisseurs de services africains et internationaux. »

Une approche plus globale que Lacina Koné tire en partie de son parcours professionnel. Originaire de Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, il quitte son pays à l’âge de 15 ans pour rejoindre le Qatar grâce à une bourse. Bac en arabe et en anglais en poche, il poursuit ses études supérieures aux Émirats arabes unis, puis à Londres et à Washington, avant de travailler plus de quinze ans aux États-Unis au sein d’entreprises comme Intelsat ou le cabinet Booz Allen Hamilton.

En 2011, il retourne finalement en Côte d’Ivoire conseiller le président Ouattara. C’est ce dernier qui poussera sa candidature à la direction de Smart Africa. Aujourd’hui, avec ces cinq projets clés post-Covid, d’autres plus expérimentaux comme One Africa Network, et son nouveau poste de commissaire au sein de la Broadband Commission de l’ONU, l’agenda de Lacina Koné est « bouclé au moins jusqu’en décembre prochain ».

Kévin Poireault

(Source : Jeune Afrique, 15 avril 2021)

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