Du 08 au 09 novembre, le réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), a organisé au Cameroun un atelier sur « la problématique de la régulation des réseaux sociaux ». L’un des sujets importants a été la mise en place d’un modèle adéquat de régulation des réseaux sociaux.
En Afrique, les régulateurs des médias cherchent un modèle de régulation des réseaux sociaux, notamment des plateformes internationales telles que Facebook ou X n’ayant pas de représentation physique dans leur pays. Le sujet a été l’un des plus évoqués durant un atelier organisé du 08 au 09 novembre au Cameroun par le réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC).
« Le RIARC ambitionne de devenir un interlocuteur crédible et écouté des plateformes numériques globales qui, bien qu’elles aient quelque peu accru le nombre de leurs représentants légaux en Afrique, ne couvrent pas tout le continent loin de là », a déclaré Latifa Akharbach, présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Selon elle, les régulateurs africains ne peuvent pas accepter, bien que les plateformes concernées couvrent un espace global et transfrontalier, de ne pas avoir un interlocuteur pour chaque réseau social.
Latifa Akharbach a également déclaré que l’intervention des régulateurs publics devait être considérée comme « vertueuse ». Dans de nombreux pays africains, lorsque le gouvernement indique vouloir réguler les réseaux sociaux, de nombreuses associations de protections des libertés individuelles expliquent souvent qu’une telle régulation peut mettre en danger l’expression libre des citoyens. Ce problème a, par exemple, été soulevé au Nigeria lorsque le régulateur a proposé une loi pour réguler les réseaux sociaux.
La régulation des réseaux sociaux est très présente ces derniers mois dans les débats publics en Afrique, mais aussi dans le monde. Le 6 novembre, l’UNESCO a publié un document sur la « gouvernance » des réseaux sociaux.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 13 novembre 2023)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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Taux de pénétration : 17,4%
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