OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Afrique : l’Urgente Réforme des Fonds de Service Universel Télécoms

Afrique : l’Urgente Réforme des Fonds de Service Universel Télécoms

vendredi 12 juin 2020

Service universel

Entre 1,5 à 3% du chiffre d’affaires annuel des opérateurs télécoms, alimentent les fonds de service universel, ou contribuent à l’accès au service universel. Une magne utilisée, sous-utilisée ou « ré-orientée ». C’est selon.

En numéraire, il s’agit d’une réelle cagnotte, initialement prévue pour permettre le financement « d’infrastructures ou de services télécoms de base », au bénéfice de populations dans de zones « non-bankable », c’est-à-dire pas ou peu rentables pour les opérateurs télécoms.

Service Universel Télécom vs Service Public Vital

Il est important d’étendre la notion de « Service Universel Télécoms », pour qu’il s’adapte aux nouveaux besoins vitaux des populations, notamment en termes d’accès au contenu et services digitalisés. En Afrique, il est anachronique, qu’il y ait une différenciation entre service public vital (santé, éducation, …) et l’accès à ce service. Des e-Services essentiels, devraient par essence être intégrés dans le service universel. La pandémie du Covid-19, a démontré l’importance des e-services de santé, d’éducation, de transfert d’argent…etc.

Réglementation & Gouvernance Evolutives

L’Union Internationale des Télécoms (UIT), avait publié une étude importante sur l’effectivité / l’efficacité des fonds de service universel, avec des classifications thématiques. Il faut aller plus loin. Dans beaucoup de pays Africains, notamment francophones [1], l’évolution de la réglementation et de la gouvernance, n’est pas souple, elle va moins vite que l’évolution des besoins et des technologies. Une idée serait de décorréler la réglementation et les stratégies, de la gestion opérationnelle des fonds, moyennant des contrats de performance financière et de contribution aux objectifs de développement durables. Pourquoi pas dans le cadre de Partenariat Public Privé viables indépendants des opérateurs.

Hypertrophie des Instances « TIC »

Un fléau que l’étude de l’UIT suscitée n’a pas pointé, est la multitude d’instances en charge des Technologies de l’Information et Communication « TIC » ou du « Digital », et leurs hypertrophies. En charge aussi bien des stratégies que des opérations. Elles deviennent des centres de coût, au lieu de constituer des centres de profit. Ce qui handicape grandement la recherche d’efficience du service universel.

Nouveau Mode Direct de Contribution

A mon sens, il s’agit d’enrichir le modèle « Pay or Play », qui permet à l’opérateur soit de verser de l’argent au fonds « Mode Pay », soit d’investir dans les composantes éligibles au service universel « Mode Play ». Un « Mode Pay For », consistant à prendre directement en charge les coûts d’usage de services publics vitaux (niveaux et mode de prise en charge à définir), serait plus efficace pour faire adhérer les populations aux e-services publics vitaux. De cette démarche pourraient naître de nouveaux business model, vu que les e-services sont durables, et vu que les états feraient des économies d’échelle en digitalisant les services publics vitaux.

Opérateurs Contributeurs vs Opérateurs Prédateurs

En s’inscrivant dans une démarche durable, cela permettrait d’atténuer la défiance ou relations conflictuelles, entre opérateurs télécoms et autorités de régulation. Défiance qui est conséquente à la différence d’approches. Les opérateurs majeurs en Afrique ont des approches régionales du business, alors que les autorités de régulation agissent dans un cadre national, avec de moins en moins d’emprise sur les évolutions du marché international (cas des Over The Top : Whats’App, Skype, etc.).

Pandémie Covid-19

Elle a démontré la nécessité de la continuité pédagogique scolaire à distance ou du télédiagnostic de santé, ainsi que le besoin en transfert d’argent. Mais sa gestion a aussi accentué la ligne de fracture entre « citoyens connectés » et « citoyens non-connectés ou pas convenablement connectés ». La réforme du service universel, trouve ici toute sa légitimité, en tant que levier régulateur au service des politiques publiques.

Mouad Boumahdi, Directeur Associé Perf’TIC

(Source : CIO Mag, 12 juin 2020)


[1] On constate dans les réglementations des pays francophones, une précision « trop technique » des services télécoms, ce qui nécessite une réécriture à chaque évolution, voire une validation du parlement. Chose moins accentuée dans les pays anglo-saxons, où une plus grande marge d’interprétation est laissée au régulateur.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2128/2333 Régulation des télécoms
  • 173/2333 Télécentres/Cybercentres
  • 1582/2333 Economie numérique
  • 825/2333 Politique nationale
  • 2333/2333 Fintech
  • 259/2333 Noms de domaine
  • 829/2333 Produits et services
  • 700/2333 Faits divers/Contentieux
  • 368/2333 Nouveau site web
  • 2228/2333 Infrastructures
  • 851/2333 TIC pour l’éducation
  • 93/2333 Recherche
  • 122/2333 Projet
  • 1439/2333 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 901/2333 Sonatel/Orange
  • 795/2333 Licences de télécommunications
  • 134/2333 Sudatel/Expresso
  • 469/2333 Régulation des médias
  • 615/2333 Applications
  • 501/2333 Mouvements sociaux
  • 787/2333 Données personnelles
  • 61/2333 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2333 Mouvement consumériste
  • 179/2333 Médias
  • 323/2333 Appels internationaux entrants
  • 711/2333 Formation
  • 49/2333 Logiciel libre
  • 887/2333 Politiques africaines
  • 416/2333 Fiscalité
  • 84/2333 Art et culture
  • 287/2333 Genre
  • 769/2333 Point de vue
  • 492/2333 Commerce électronique
  • 709/2333 Manifestation
  • 160/2333 Presse en ligne
  • 64/2333 Piratage
  • 103/2333 Téléservices
  • 457/2333 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2333 Environnement/Santé
  • 203/2333 Législation/Réglementation
  • 170/2333 Gouvernance
  • 874/2333 Portrait/Entretien
  • 72/2333 Radio
  • 355/2333 TIC pour la santé
  • 134/2333 Propriété intellectuelle
  • 29/2333 Langues/Localisation
  • 511/2333 Médias/Réseaux sociaux
  • 941/2333 Téléphonie
  • 96/2333 Désengagement de l’Etat
  • 498/2333 Internet
  • 59/2333 Collectivités locales
  • 191/2333 Dédouanement électronique
  • 614/2333 Usages et comportements
  • 518/2333 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2333 Audiovisuel
  • 1420/2333 Transformation digitale
  • 194/2333 Affaire Global Voice
  • 76/2333 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2333 Service universel
  • 335/2333 Sentel/Tigo
  • 87/2333 Vie politique
  • 745/2333 Distinction/Nomination
  • 17/2333 Handicapés
  • 366/2333 Enseignement à distance
  • 321/2333 Contenus numériques
  • 299/2333 Gestion de l’ARTP
  • 89/2333 Radios communautaires
  • 818/2333 Qualité de service
  • 214/2333 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2333 SMSI
  • 225/2333 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1312/2333 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2333 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2333 Internet des objets
  • 85/2333 Free Sénégal
  • 206/2333 Intelligence artificielle
  • 100/2333 Editorial
  • 9/2333 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous