OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Novembre > Afrique de l’Ouest : le mobile se mue en banque

Afrique de l’Ouest : le mobile se mue en banque

vendredi 21 novembre 2008

La croissance explosive des mobiles dans cette zone donne des idées à Orange. L’entreprise propose à des utilisateurs qui n’ont jamais été dans une banque d’utiliser leur téléphone pour cela. L’annonce à été effectuée cette semaine : le téléphone mobile Orange Money sera testé au second trimestre 2009 au Sénégal. Le trimestre suivant devrait lui voir le déploiement principal, alors que la formule a déjà été testée en avril dernier en Côte d’Ivoire.

Orange money est un service de paiement utilisable via le réseau de téléphonie mobile. Une alternative intéressante dans des pays où le taux de bancarisation des habitants est des plus faibles (7% en Côte d’Ivoire), et où l’usage du téléphone portable à véritablement explosé depuis 2000. Pour 700 000 abonnés en Côte d’Ivoire en 2005, on en trouve en 2007 7,3 millions, alors que le Sénégal est passé pour la même période respectivement de 1,5 million à 3,5 millions d’abonnés.

Un marché dont Orange veut une grosse part du gâteau, en poussant l’innovation sur ses services. A l’échelle de la sous région d’Afrique de l’Ouest, la société affirme que le nombre de ses clients est en croissance de 50% par an, et que ses ventes progressent chaque année de 15%. Sur le marché ivoirien, où Orange lutte face à trois et bientôt 6 opérateurs, il s’agit aussi d’une opération d’importance pour se démarquer d’une concurrence féroce.

Le téléphone mobile qui, après avoir remplacé un réseau filaire souvent lacunaire, permet donc aujourd’hui de proposer des services de banque totalement dématérialisés, et qui pourraient rencontrer un succès croissant avec Orange Money. Service de paiement, de transfert, de dépôt, de retrait, mais aussi de règlement des factures courantes d’électricité ou de téléphone, voire à terme d’achats dans certains commerces ; autant de possibilités qui permettraient de rapprocher une population avide de nouvelles technologies d’un système bancaire aujourd’hui encore très distant.

Concrètement, le téléphone mobile de l’utilisateur permet d’accéder à une interface qui autorise la création d’ordres de paiement et de virement, envoyés ensuite par SMS. Un code personnel est utilisé pour la transaction, qui est sécurisée via le protocole (Unstructured Supplementary Service Data), qualifié par Orange de peu onéreux et très efficace, et qui permet la traçabilité de la transaction. Seule une carte SIM Orange et un téléphone GSM sont nécessaires. L’utilisateur doit cependant pour utiliser le service ouvrir un compte Orange Money qui donne accès à son compte en banque virtuel. Pour compléter le système, Orange a choisi comme partenaire les différentes filiales nationales de BNP Paribas.

Enfin, la techno nécessaire au fonctionnement du système a été développée dans le centre de recherche et développement d’Orange à Châtillon près de Paris.

A terme, la société souhaite proposer ce service à l’international, ce qui simplifierait considérablement les nombreux transferts d’argents de faibles volumes, une des particularités financière de ces pays.

Car les programmes de développements utilisant des outils micro crédit sont nombreux, et pourraient même devenir des supports de ce nouveau service puisque les lieux physiques de retrait des espèces tels que conçus par Orange dépassent de loin les banques. Les pharmacies, les commerces, les institutions de micro crédit devraient également être impliquées. Cela implique d’ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un compte bancaire pour avoir accès au service. De plus, la suscription au service est gratuite et il n’y a pas de dépôt minimum.

Suite aux tests en Côte d’Ivoire, Orange prévoit de lancer Orange money au Mali, en Jordanie et en Egypte, d’autres pays qui rencontrent les mêmes caractéristiques d’équipement en téléphonie mobile et en taux de bancarisation que le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

(Source : Le journal du Net, 21 novembre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6446/7500 Régulation des télécoms
  • 468/7500 Télécentres/Cybercentres
  • 5073/7500 Economie numérique
  • 2570/7500 Politique nationale
  • 7500/7500 Fintech
  • 746/7500 Noms de domaine
  • 2706/7500 Produits et services
  • 2115/7500 Faits divers/Contentieux
  • 1027/7500 Nouveau site web
  • 6935/7500 Infrastructures
  • 2404/7500 TIC pour l’éducation
  • 262/7500 Recherche
  • 343/7500 Projet
  • 4834/7500 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2527/7500 Sonatel/Orange
  • 2304/7500 Licences de télécommunications
  • 384/7500 Sudatel/Expresso
  • 1502/7500 Régulation des médias
  • 1954/7500 Applications
  • 1642/7500 Mouvements sociaux
  • 2289/7500 Données personnelles
  • 153/7500 Big Data/Données ouvertes
  • 865/7500 Mouvement consumériste
  • 453/7500 Médias
  • 943/7500 Appels internationaux entrants
  • 2378/7500 Formation
  • 135/7500 Logiciel libre
  • 2910/7500 Politiques africaines
  • 1606/7500 Fiscalité
  • 247/7500 Art et culture
  • 852/7500 Genre
  • 2159/7500 Point de vue
  • 1455/7500 Commerce électronique
  • 2114/7500 Manifestation
  • 452/7500 Presse en ligne
  • 186/7500 Piratage
  • 256/7500 Téléservices
  • 1319/7500 Biométrie/Identité numérique
  • 421/7500 Environnement/Santé
  • 572/7500 Législation/Réglementation
  • 486/7500 Gouvernance
  • 2682/7500 Portrait/Entretien
  • 215/7500 Radio
  • 1126/7500 TIC pour la santé
  • 435/7500 Propriété intellectuelle
  • 83/7500 Langues/Localisation
  • 1583/7500 Médias/Réseaux sociaux
  • 2852/7500 Téléphonie
  • 276/7500 Désengagement de l’Etat
  • 1489/7500 Internet
  • 162/7500 Collectivités locales
  • 564/7500 Dédouanement électronique
  • 1593/7500 Usages et comportements
  • 1524/7500 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 762/7500 Audiovisuel
  • 4660/7500 Transformation digitale
  • 507/7500 Affaire Global Voice
  • 225/7500 Géomatique/Géolocalisation
  • 432/7500 Service universel
  • 969/7500 Sentel/Tigo
  • 251/7500 Vie politique
  • 2220/7500 Distinction/Nomination
  • 49/7500 Handicapés
  • 1003/7500 Enseignement à distance
  • 1042/7500 Contenus numériques
  • 862/7500 Gestion de l’ARTP
  • 266/7500 Radios communautaires
  • 2540/7500 Qualité de service
  • 616/7500 Privatisation/Libéralisation
  • 161/7500 SMSI
  • 633/7500 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4084/7500 Innovation/Entreprenariat
  • 1963/7500 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7500 Internet des objets
  • 255/7500 Free Sénégal
  • 818/7500 Intelligence artificielle
  • 289/7500 Editorial
  • 32/7500 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous