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Afrique : La technologie améliorera la qualité des données, la rapidité et la diffusion des résultats du recensement, dit Chinganya

mardi 2 juillet 2019

Big Data/Données ouvertes

Débute ce lundi, à Addis-Abeba, en Éthiopie, une réunion de groupe d’experts ayant trait au soutien à la collecte et à la diffusion électroniques de données avec le Directeur du Centre africain pour la statistique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Oliver Chinganya, soulignant l’importance des recensements de la population et de l’habitat pour le continent.

M. Chinganya déclare que les recensements sont une source fondamentale pour la production de statistiques régionales, mais qu’il est essentiel de diffuser en temps voulu des données de recensement de bonne qualité pour atteindre les objectifs de développement nationaux et internationaux.

La réunion a pour objectif d’aider les participants à mieux comprendre l’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer la collecte et la diffusion des données du recensement.

Pour y parvenir, il faudra partager les principales leçons et expériences des pays qui ont fait usage ou sont sur le point d’utiliser les nouvelles technologies pour la collecte et / ou la diffusion de données dans leur recensement.

« Les recensements de la population et du logement fournissent des informations vitales pour le suivi du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en plus d’un bon nombre de zones statistiques permettant une ventilation par petites régions géographiques et par petits groupes de population », indique M. Chinganya.

Il dit que les recensements de la population et du logement constituent l’une des opérations statistiques les plus complexes et les plus coûteuses en raison de la participation d’un grand nombre de travailleurs sur le terrain, nécessitant une préparation minutieuse, une délimitation de zones de dénombrement du pays et une cartographie de tous les ménages, une campagne de sensibilisation massive et des activités post-dénombrement.

« Il est absolument nécessaire de fournir des efforts continus pour utiliser des approches et des technologies alternatives afin d’améliorer la qualité des données, la rapidité et la diffusion des résultats du recensement, tout en tenant compte des coûts croissants liés à la réalisation du recensement », affirme le Directeur de l’ACS.

Plusieurs pays africains ont entamé les préparatifs de la série de recensements de la population et du logement de 2020. L’Égypte, le Lesotho et le Malawi ont déjà entrepris le recensement, tandis que plusieurs autres sont à un stade avancé de préparation.

L’utilisation de la technologie, en particulier des tablettes mobiles, fait désormais partie du programme 2020, avec le développement de la connectivité mobile sur le continent et la création de dispositifs mobiles dotés de la fonctionnalité GPS offrant de nouvelles opportunités.

M. Chinganya révèle que l’utilisation de la technologie, à moins que la planification et la considération requises en découlent, pose également des problèmes.

« Le défi que nous avons rencontré lors de l’activité de recensement sur tablettes en Éthiopie et au Kenya consiste à calibrer le nombre considérable de tablettes afin qu’elles soient prêtes pour le travail sur le terrain », dit-il.

La CEA a aidé l’Éthiopie à préparer plus de 180 000 tablettes en développant des applications mobiles et des applications Internet. Actuellement, l’organisation soutient le Kenya pour son prochain recensement, tandis que des discussions sont en cours avec le Ghana sur des questions similaires.

« De nombreux défis auxquels les pays de ce cycle sont confrontés nécessitent une intervention critique, à savoir l’approvisionnement en appareils ; les logiciels et les infrastructures TIC ; la cartographie ; la construction de questionnaires, la sécurité des données lors du transfert à distance des cas, entre autres », affirme M. Chinganya.

« Nous devons coopérer et coordonner pour atténuer les difficultés en discutant et en partageant des idées pour s’aider mutuellement en matière de connaissances, d’assistance technique et de partage des ressources ».

Ainsi, la CEA propose donc de réunir un groupe d’experts pour discuter de l’utilisation des nouvelles technologies pour renforcer les capacités des bureaux nationaux de statistique et des agences chargées du recensement de la population et du logement d’améliorer la qualité des données et de diffuser rapidement les résultats du recensement.

La réunion permettra aux pays de mieux comprendre les défis et les avantages de l’adoption de nouvelles technologies grâce au partage d’expériences avec d’autres pays et organismes qui utilisent ou prévoient d’utiliser les nouvelles technologies, indique M. Chinganya.

La CEA, dit-il, continuera à promouvoir l’utilisation de l’innovation dans les statistiques avec son pouvoir de rassemblement au niveau régional, en partenariat avec des centres de formation internationaux, régionaux, des partenaires technologiques et principalement des États membres confrontés à ce véritable défi.

Les principaux participants à l’atelier sont les pays suivants : Burkina Faso, Éthiopie, Malawi, Cameroun, Ghana, Mozambique, Côte d’Ivoire, Kenya, Seychelles, Égypte, Lesotho, Zambie, Eswatini et Libéria, ainsi que la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine et autres organisations connexes.

(Source : Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, 2 juillet 2019)

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