OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Janvier 2023 > Afrique : L’impact des téléphones sur l’environnement

Afrique : L’impact des téléphones sur l’environnement

jeudi 5 janvier 2023

Environnement/Santé

Le téléphone portable est devenu l’un des instruments les plus importants dans la vie des êtres humains. Il nous permet, entre autres, de rester en contact permanent avec des personnes qui sont éloignées physiquement de nous.

Aujourd’hui, il ne nous permet plus simplement d’entendre, mais aussi de voir notre interlocuteur. Chaque lancement de nouveau modèle d’un opérateur en vue rapporte donc des sommes d’argent conséquentes à celui-ci. Les consommateurs ne se lassent pas de posséder, année après année, tous les produits qui sont lancés sur le marché.

Du téléphone portable, on ne parle généralement que des bienfaits et des bénéfices qu’il nous apporte au quotidien. Mais de ce produit, on ne nous dit jamais qu’il a aussi des effets néfastes sur l’environnement. Car l’impact négatif du téléphone sur l’environnement est fondé. Même s’il ne pèse pas plus de 100 grammes, le portable est gourmand en énergie et en matériaux rares ou toxiques. De sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, le téléphone portable a donc des conséquences majeures sur la planète.

A notre époque, c’est la consommation d’énergie qui a l’impact le plus lourd en termes d’analyse de cycle de vie d’un appareil. Non seulement à cause des matériaux nécessités, mais également à cause des déchets causés et de l’obligation de les recharger constamment. Car pour recharger la batterie d’un portable, il faut brancher le chargeur sur le réseau électrique. Et l’électricité est essentiellement obtenue à partir de combustibles, pétrole, charbon et uranium, dont la quantité est limitée sur Terre.

Seule une infime part provient de sources renouvelables : barrages, éoliennes, panneaux solaires. L’électricité est donc une forme d’énergie précieuse à économiser. Or, justement, beaucoup d’utilisateurs ne débranchent pas les chargeurs une fois l’appareil rechargé, ce qui consomme beaucoup d’énergie, car c’est le même principe que des appareils en veille continuant à consommer de l’électricité.

Selon des estimations faites par le fabriquant Nokia, si 10% des utilisateurs de portable débranchaient leur chargeur une fois la batterie rechargée, un volume d’électricité égal à la consommation annuelle de 60 000 ménages européens serait économisé. C’est pourquoi depuis 2006, les nouveaux téléphones affichent un message pour rappeler aux utilisateurs de débrancher leur chargeur une fois leur batterie rechargée.

Les dégâts sont d’autant plus grands quand le portable est jeté à la poubelle ou perdu dans la nature et peu de portables sont encore recyclés. La majorité des plastiques se dégrade difficilement. Car en plus des plastiques, les métaux polluent la nature, que ce soit l’eau, l’air ou le sol. Les ressources en cuivre, platine, argent ou or sont limités, il faut donc ne pas les gaspiller !

De plus, des matériaux très polluants comme le plomb, le mercure, le nickel ou l’arsenic ont des effets dévastateurs sur l’environnement. Il est donc important de recycler le portable car il y a 500 à 1000 pièces plastiques et métalliques différentes. Un portable contient 63 % de matières plastiques et des métaux de toutes sortes. Nickel, zinc, fer, cuivre... . Ces mines dévastent souvent le paysage et polluent localement le sol et l’eau. Les minerais sont ensuite purifiés, raffinés et transportés.

Toutes ces opérations consomment de l’énergie, produisent des déchets et dégagent du CO2 qui renforcent l’effet de serre et des gaz qui attaquent la couche d’ozone. Enfin, l’utilisation de métaux rares appauvrit des réserves non renouvelables déjà très limitées. Elle n’est pas en soi polluante mais c’est leur extraction minière, souvent dans des pays africains, qui l’est. Rappelons qu’un téléphone portable compte plus de 60 métaux différents et une vingtaine peut être recyclée au maximum actuellement. Sans compter que seuls entre 16 % à 25% des téléphones portables entrent dans un circuit de recyclage ; les autres sont soit mal triés, soit dorment dans les armoires de leurs propriétaires.

Boris Kharl Ebaka

(Source :Les Dépêches de Brazzaville, 5 janvier 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2083/2296 Régulation des télécoms
  • 175/2296 Télécentres/Cybercentres
  • 1567/2296 Economie numérique
  • 849/2296 Politique nationale
  • 2296/2296 Fintech
  • 261/2296 Noms de domaine
  • 816/2296 Produits et services
  • 693/2296 Faits divers/Contentieux
  • 372/2296 Nouveau site web
  • 2150/2296 Infrastructures
  • 839/2296 TIC pour l’éducation
  • 90/2296 Recherche
  • 121/2296 Projet
  • 1430/2296 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 887/2296 Sonatel/Orange
  • 825/2296 Licences de télécommunications
  • 132/2296 Sudatel/Expresso
  • 469/2296 Régulation des médias
  • 600/2296 Applications
  • 494/2296 Mouvements sociaux
  • 773/2296 Données personnelles
  • 63/2296 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2296 Mouvement consumériste
  • 179/2296 Médias
  • 322/2296 Appels internationaux entrants
  • 693/2296 Formation
  • 51/2296 Logiciel libre
  • 844/2296 Politiques africaines
  • 412/2296 Fiscalité
  • 83/2296 Art et culture
  • 284/2296 Genre
  • 802/2296 Point de vue
  • 484/2296 Commerce électronique
  • 707/2296 Manifestation
  • 158/2296 Presse en ligne
  • 63/2296 Piratage
  • 102/2296 Téléservices
  • 441/2296 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2296 Environnement/Santé
  • 158/2296 Législation/Réglementation
  • 167/2296 Gouvernance
  • 864/2296 Portrait/Entretien
  • 72/2296 Radio
  • 337/2296 TIC pour la santé
  • 133/2296 Propriété intellectuelle
  • 29/2296 Langues/Localisation
  • 502/2296 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2296 Téléphonie
  • 95/2296 Désengagement de l’Etat
  • 509/2296 Internet
  • 58/2296 Collectivités locales
  • 188/2296 Dédouanement électronique
  • 503/2296 Usages et comportements
  • 513/2296 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2296 Audiovisuel
  • 1376/2296 Transformation digitale
  • 191/2296 Affaire Global Voice
  • 75/2296 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2296 Service universel
  • 330/2296 Sentel/Tigo
  • 87/2296 Vie politique
  • 728/2296 Distinction/Nomination
  • 17/2296 Handicapés
  • 337/2296 Enseignement à distance
  • 320/2296 Contenus numériques
  • 292/2296 Gestion de l’ARTP
  • 89/2296 Radios communautaires
  • 819/2296 Qualité de service
  • 213/2296 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2296 SMSI
  • 224/2296 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2296 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2296 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2296 Internet des objets
  • 85/2296 Free Sénégal
  • 177/2296 Intelligence artificielle
  • 97/2296 Editorial
  • 10/2296 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous