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Affaire Millicom-Wari : La vérité des faits face aux allégations de Millicom, selon Wari

vendredi 3 novembre 2017

Sentel/Tigo

Dans un communiqué reçu par la rédaction de SeneNews, la cellule communication de Wari a souhaité détailler la succession des faits dans cette affaire appelée communément « l’Affaire Millicom-Wari ». SeneNews vous livre le communiqué tel quel .

Le 2 février 2017, le groupe Millicom signe un contrat de cession de Tigo Sénégal au Groupe Wari. Les deux parties conviennent de deux dates essentielles pour parachever la vente définitive de Tigo Sénégal au Groupe Wari ; à savoir le 2 juin 2017 pour l’état des lieux à mi-parcours, sur le processus de financement et le 2 novembre 2017, date limite pour le paiement intégral de la transaction.

Le 4 février 2017, le groupe Wari paie, comme le prévoit le contrat, une avance 10 millions de dollars US à Millicom, à titre d’avance. Ladite somme est transférée dans les comptes de Millicom.

Le 7 février 2017, le groupe Millicom a annoncé qu’il a conclu un accord avec le Groupe Wari portant sur la cession de Tigo Sénégal. Dans l’annonce publique faite sur les marchés financiers, la transaction annoncée devait suivre le processus réglementaire en vigueur.

Le 15 février 2017, c’est le groupe Millicom, qui après avoir reçu l’avance de Wari de 10 millions de dollar, saisit le Premier Ministre du Sénégal et le Ministre chargé des Télécommunications, pour leur notifier la cession de TIGO SN à Wari en demandant par la même occasion l’autorisation de cession telle que prévue par la loi sur les Télécommunications et le cahier de charges lié à la licence SENTEL SA qu’exploite Millicom au Sénégal.

Le 2 juin 2017, les deux parties se rencontrent à Paris. Millicom et le groupe Wari ont passé en revue la transaction. Le groupe Wari présente à Millicom l’état des lieux du Financement. Millicom convient avec Wari de réunions de suivi bimensuel pour avancer dans le dossier. Millicom propose d’apporter un soutien plus actif dans le processus d’analyse et de due diligence en cours avec les institutions financières et se propose même d’étendre ses services techniques pour donner plus de confort aux banques.

Entre le 2 juin et le 17 juillet, plusieurs rencontres seront alors tenues pour évaluer avec les experts commis par les institutions financières, la due diligence, formalité nécessaire avant tout financement de cette envergure. La due diligence est l’ensemble des vérifications que la banque qui finance engage avant confirmation définitive du financement et décaissement, afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise ou du projet qu’elle finance.

Le 26 juillet 2017, avec l’autorisation écrite de Millicom, Tigo SN représentée notamment par sa Directrice Générale et son Directeur Technique participe au siège du groupe Wari à la réunion de clôture avec les consultants et experts de la banque.

Alors que les deux parties avaient validé la due-diligence devant finaliser le processus de financement pour le paiement définitif, qui du reste n’était prévu que pour le 2 novembre 2017, à la surprise générale, le 28 juillet de manière unilatérale, Millicom envoie un courrier de résiliation du contrat de cession avec effet immédiat.

Le groupe Wari sûr de son bon droit écrit à Millicom le 30 juillet 2017 pour rejeter de manière formelle et sans équivoque cette rupture grave, abusive et unilatérale du contrat.

Le 31 juillet 2017, le groupe Millicom annonce dans les médias cette rupture pour non-paiement, cela en contradiction avec la réalité et les faits et au mépris de son obligation de requérir l’autorisation préalable de Wari pour toute communication publique concernant la transaction. Millicom rompt aussitôt toute communication avec Wari alors que comme nous l’indiquions, deux jours avant nous conduisions un processus de due diligence en leur présence pour la finalisation du processus de financement.

L’annonce est entourée d’un coup de bluff : Millicom dit avoir signé un nouvel accord avec un consortium franco-Malgache (Free et SOFIMA (Axian) et Teyliom) en faisant croire à l’opinion publique que le rachat est fait par un groupe sénégalais Teyliom alors que ce sénégalais ne disposerait dans ce nouvel attelage que de parts insignifiantes.

Il est important de signaler à l’opinion qu’aucune notification préalable n’a été faite par Millicom aux autorités sénégalaises pour ce nouvel accord-illégal-écartant le groupe Wari.

Millicom bafouant totalement les lois et règlements en vigueur au Sénégal a « oublié » qu’il avait déjà écrit aux autorités pour transférer ses actifs au Sénégal au Groupe Wari et n’a jamais notifié auxdites autorités cette résiliation et considérant qu’elle intervenait avec effet immédiat et donc au mépris de l’autorité de régulation. Comment une société qui se dit sérieuse, qui clame sa bonne réputation peut-elle faire fi des règles élémentaires d’un pays régi par des textes, des lois et des règlements ?

L’opinion publique conviendra avec nous qu’il s’agit là de manœuvres cavalières tendant à imposer à l’Etat toute forme du fait accompli au mépris de l’autorité nationale. Il n’appartient pas aux investisseurs de disposer selon leurs désirs des textes qu’ils souhaitent appliquer et de ceux qu’ils ne souhaitent pas appliquer au gré de leurs intérêts. La loi est applicable à tous.

Les prétendus nouveaux acquéreurs ne respectent pas pour autant les lois en vigueur puisqu’ils ont accepté de faire une annonce publique sans au préalable veiller à ce que les autorités soient informées de l’annulation de la précédente annonce.

Le 1er août 2017, les hautes autorités, signent le décret de cession de la licence Sentel SA (Tigo Sn) au groupe Wari tel que prévu par les textes réglementaires et l’accord de concession de la licence avec l’Etat du Sénégal. Le décret est publié au journal officiel, le 9 septembre 2017.

Le 18 octobre 2017, Wari a écrit à Millicom pour lui signifier la disponibilité des fonds devant permettre la finalisation du rachat de Tigo SN. Nous rappelons à l’opinion que la date finale du paiement est prévue par le contrat au 2 novembre 2017.

Le 25 octobre 2017, le groupe Millicom a répondu au groupe Wari pour rejeter la notification de la disponibilité des fonds pour le paiement. Mieux, Millicom déclare dans sa lettre, que le décret signé par les hautes autorités du Sénégal est dénué de valeur, sans objet et sans effet sur sa décision.

Ce comportement aux antipodes des valeurs que prétend incarner Millicom et ses partenaires est un manque de respect total des engagements pris avec un partenaire ayant respecté à la lettre l’esprit du contrat signé au mois de février 2017.

Millicom a manqué de loyauté vis à vis de son partenaire Wari en engageant des discussions parallèles avec d’autres sociétés alors que le groupe Wari avait remporté de haute main un appel international à candidatures pour la reprise de Tigo SN. Une des sociétés citées pour le rachat de Tigo SN avait d’ailleurs participé à cet appel à candidatures mais a été recalée face à la meilleure offre qu’avait donc proposée le Groupe Wari.

Millicom s’est même permis d’écrire-par le canal de ses avocats parisiens-à la banque de Wari, pour la mettre en garde contre tout financement de l’opération. Un procédé pour le moins inélégant et irresponsable de la part de Millicom.

A ce jour, les fonds requis ainsi que le décret présidentiel de cession sont disponibles. Wari attend que soit finalisée la transaction conformément aux accords avec Millicom.

Le Groupe Wari tient à rassurer le public sénégalais qu’il va utiliser toutes les voies car il estime être dans son bon droit de faire respecter à Millicom son engagement pris le 2 février, de céder Tigo SN au groupe Wari.

Telle est la vérité des faits face aux informations erronées, tronquées et sans fondement communiquées par le groupe Millicom qui par sa façon de procéder démontre son irrespect total face à ses propres engagements.

(Source : Sene News, 3 novembre 2017)

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