Dix pays Ouest-africains tiennent du 22 au 24 mars 2004 à Ouagadougou, le bilan du processus d’informatisation de leurs administrations douanières. L’atelier doit, dans le cadre du NEPAD, ouvrir des perspectives pour l’harmonisation des systèmes informatiques et accroître les recettes.
"L’atelier régional de Ouagadougou est une initiative du FMI pour le renforcement des capacités en Afrique et répond à ce titre aux appels louées par les dirigeants africains dans le cadre du NEPAD". C’est par ces propos que le ministre burkinabè des Finances et du Budget, M. Jean-Baptiste Compaoré, a situé l’importance de la rencontre sur "l’informatisation des administrations douanières".
Organisé par le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest), l’atelier regroupe des participants venus de dix pays ouest africains dont tous les Etats membres de l’UEMOA. Il s’adresse aux cadres des douanes exerçant dans les domaines de l’informatique et de la législation. Pour le directeur de AFRITAC M. Norbert Toé, le Fonds monétaire international (FMI) attache une importance au développement des ressources humaines. C’est pourquoi, cette institution s’attelle au renforcement des capacités afin d’assurer une gestion macroéconomique efficace. Et les administrations douanières qui demeurent l’un des maillons indispensables dans la collecte des finances publiques des pays africains bénéficient d’une attention particulière.
Importance de l’ informatique dans les douanes
Le ministre Compaoré relèvera que le phénomène du commerce électronique a exercé des pressions considérables sur les administrations douanières. D’où la nécessité pour celles-ci d’intégrer les nouvelles technologies dans leur fonctionnement et parvenir à exercer des contrôles efficaces sur les transactions.
Les pays de la sous-région s’étaient déjà engagés dans un processus d’informatisation des procédures douanières à travers des systèmes nationaux de traitements automatiques des déclarations. Pendant trois jours, les participants feront le point de cette expérience technologique dans les douanes de chaque pays et entamer l’uniformisation des systèmes informatiques. Il s’agira de renforcer et de rendre effective la migration vers le système Sydonia ++. La rencontre de Ouagadougou a donc pour but d’identifier "les procédures permettant d’optimiser l’utilisation de l’informatique dans les administrations douanières". Cette innovation aidera à répondre aux besoins croissants des clients commerciaux licites en facilitant la mainlevée rapide des marchandises. Elle contribuera également à lutter contre les produits prohibés et à protéger les espèces menacées d’extinction et les droits de propriété intellectuelle. L’amélioration de la qualité des activités de contrôle facilitera les échanges et accroîtra les recettes pour accomplir des objectifs du NEPAD.
Dans le souci de valoriser l’expertise africaine, l’atelier régional a pour modérateurs M. Augustin N’Dione, directeur des systèmes informatiques douaniers du Sénégal et M. Ali Boilil, membre du Panel des experts du FMI.
Jolivet Emmaüs Sidibé
[Source : Sidwaya 24 Mars 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000