Echanger et partager les expériences des télécommunications en Afrique aux fins de développer ce secteur potentiellement économique. C’est tout le sens d’un Forum de trois jours sur la normalisation en Afrique et les réunions des groupes régionaux africains des commissions 5 et 12 de l’UIT-T ouvert à Dakar lundi 23 mars dernier. A l’issue de la rencontre de ces experts des télécommunications et des fournisseurs de services, entre autres, qui a pris fin avant-hier mercredi, un document de normalisation prenant en compte les enjeux économiques et environnementaux devrait être produit.
Jadis considéré comme secteur à moindre valeur ajoutée dans le tissu économique africain, les télécommunications offrent de nos jours une large marge de manœuvre en termes de création d’emplois et de richesses. Mieux, elles réduisent la fracture numérique et éradique drastiquement la pauvreté. Toutefois, sa gestion disparate ne concourt pas à son essor. Dès lors, sa standardisation s’impose pour tirer profit des enjeux économiques et environnementaux. C’est tout le sens du Forum régional sur la normalisation pour l’Afrique et d’informations sur les commissions d’études qui a réuni pendant trois jours (du 23 au 25 mars) à Dakar des experts et fournisseurs dans ce domaine.
Cette rencontre d’échanges et de partages d’expériences des experts de l’UIT sur les questions relatives à la QoS/QoE et les aspects des changements climatiques dans les réseaux de télécommunications a pour finalité d’élaborer un cahier de charges des normes internationales sur la qualité de fonctionnement, la qualité de service, et la qualité d’expérience. Lors de cette réunion, il a été également question des terminaux, des réseaux et des services allant de la transmission de la parole sur des réseaux fixes à commutation de circuits aux applications multimédias sur des réseaux mobiles et en mode paquet.
Légitimant l’enjeu du conclave de Dakar, Abdou Karim Sall, directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a estimé que : « l’Afrique a besoin de mettre en place ses propres normes en discutant sur les problèmes réels auxquels nous sommes confrontés avec le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) ».
Sur ce, il a rappelé que le Sénégal avait déjà proposé, avec le Ghana, lors de la conférence mondiale de normalisation de 2012 à Dubaï, la nécessité de mettre en place une coordination pour la mise en œuvre de la Résolution 44 sur la réduction du fossé de la normalisation. Evoquant les chantiers de l’ARTP, il a déclaré : « nous allons mettre en place dans tous les départements du Sénégal des bêta-testeurs pour remonter les informations sur la qualité du service offert par les opérateurs ».
En outre, il a indiqué que « l’ARTP, dans son plan stratégique 2015-2017, travaille à rendre plus optimale, à travers une plate forme technologue, la régulation des services financiers fournis et ainsi assurer une accessibilité durable et abordable avec une meilleure qualité ». Mieux, a-t-il renseigné, « nous verrons sur quels leviers de régulation nous devrions focaliser notre attention afin que la croissance du secteur soit la plus endogène possible et la plus profitable à tous ».
Jean Pierre Malou
(source : Sud Quotidien, 27 mars 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000