OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Actions Sonatel vendues à France Telecom : La transaction serait rejetée par (…)

Actions Sonatel vendues à France Telecom : La transaction serait rejetée par la Brvm

samedi 11 avril 2009

Désengagement de l’Etat

Le « deal » entre le gouvernement et France Telecom n’aurait-il pas capoté ? C’est la question qui s’impose, puisque que les travailleurs affirment avoir reçu des informations de sources dignes de foi révélant que le Conseiller régional des marchés financiers de la Bourse régionale des valeurs mobilière (Brvm) a rejeté la transaction.

L’information est tombée presque après la conférence de presse qui faisait suite à l’Assemblée générale des travailleurs de la Sonatel, tenue hier, vendredi 10 avril à l’agence de la Médina.

L’ancien coordonnateur de l’inter-syndicat, M. Ibrahima Conté venait de recevoir un coup de fil au moment où les reporters des stations radios recueillaient la version wolof de la déclaration de l’inter-syndicat de la Sonatel.

M. Conté a fait savoir aux journalistes que : « nous venons de recevoir une information qui est une première victoire de notre résistance. Vous pouvez au retour de votre rédaction vérifier dans le net ».

Pour être plus précis, M. Ibrahima Conté a confié : « on vient de m’informer, mais je ne peux pas donner la source, que le conseiller régional des marchés financiers de la Bourse régionale des valeurs mobilière (Brvm) vient de rejeter la transaction effectuée par France Télécom et l’Etat, parce que jugée illégale ». L’annonce a fait un tôlé dans le cafétaria de l’agence Sonatel Médina où se tenait la conférence de presse et qu’avaient pris d’assaut les travailleurs.

Pour rappel, en date du 8 avril 2009, l’Etat du Sénégal et France Telecom ont rendu public un communiqué de presse conjoint intitulé « Renforcement du partenariat stratégique entre France Telecom et Sonatel ». Dans ce document, il est annoncé qu’un protocole d’accord signé le même jour conduira à l’acquisition par France Telecom de 9,87% du capital, portant ainsi la participation de France Telecom à 52,2%

Au cours de leur conférence de presse, les travailleurs ont dénoncé cette vente des actions de la Sonatel qu’ils qualifient de « crime économique ». Le coordonnateur de l’inter- syndical de la Sonatel, Mouhamed Aïdara Diop, a révélé que « la moitié des 17% de la transaction est actuellement nantie dans une banque de la sous-région et cela génère de l’argent ».

Les responsables des travailleurs de la Sonatel se demandent comment l’Etat peut s’aventurer à vendre une entreprise qui est le premier contribuable sénégalais compte tenu du volume de taxes qu’elle reverse annuellement. Selon Ibrahima Conté, la Sonatel pèse 5% du Pib sénégalais et représente 40% du volume boursier à la Brvm.

Toute la Sonatel (cadres, travailleurs, chauffeurs...) est ainsi debout comme un seul homme pour dire non à la fragélisation des part de l’Etat dans la Sonatel. Les syndicalistes disent ne pas comprendre l’attitude du Président de la République qui, selon eux, rame à contre courant des initiatives prises dans le monde, à l’image de son homologue des Etats-Unis, Barack Obama qui est en train de mobiliser 700 milliards dollars pour faire face à la crise financière internationale et redonner un souffle nouveau aux entreprises. « Dans notre pays, nous constatons que le Président Wade, au lieu de consolider la part de l’Etat dans Sonatel, il est en train de la fragiliser pour transformer l’entreprise en une filiale de France Telecom ».

Ces travailleurs craignent que France Telecom aient un objectif stratégique de transformer la Sonatel en une simple société de service. « Dans le cadre d’une organisation de groupe, les Français vont déconnecter toutes les filiales importantes pour les rattacher directement à France Telecom. Ce qui sera suivi par une stratégie de réduction des effectifs et de minimisation des bénéfices pour arriver, dans trois ans, à déclarer n’avoir réalisé aucun bénéfice à Senelec parce qu’ils auront tout transformé en charges et en marchés pour leurs propres entreprises. Ils feront comme ils ont fait à Côte d’Ivoire Telecom avec des bilans qui commenceront à être négatifs. Ce qui signifiera plus d’impôts sur les bénéfices des sociétés, plus de redistribution de dividendes pour les actionnaires ».

Les travailleurs de Sonatel qui ne comptent pas se laisser faire annoncent un front pour faire face. « Nous ne l’accepteront pas ou nous allons nous battre avec le peuple sénégalais. Nous avons déposé un pré-avis de grève, nous sommes en train de prendre des initiatives ». Ces « résistants » qui affirme avoir eu à rencontrer hier une partie du forum civile, prévoient d’aller voir la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la plateforme du patronat, les centrales syndicales, les organisations de droit de l’homme « pour pouvoir à termes mettre en place une coalition nationale devant défendre le patrimoine nationale que constitue Sonatel mais au delà de ça pour défendre le patrimoine national qu’ils sont en train de brader ».

Le coordonnateur de l’inter-syndical, s’adressant aux gens qui ont effectué la vente des actions Sonatel que détenait l’Etat, estiment que : « c’est des voleurs, des prédateurs, des magouilleurs et nous n’accepterons pas que le patrimoine national à travers Sonatel soit bradé au profit d’un groupe mafieux ».

Venu apporté son soutien, Amath Dansokho estime que « tout ce qui intéresse Wade c’est de gagner des commissions ». Pour lui, la vente des actions de l’Etat dans Sonatel montre que le Président de la République n’est intéressé par une vente aux enchères du pays pour accumuler des commissions.

Face au « silence bavard » de la direction générale de la Sonatel, les travailleurs ont lancé un appel en direction de Cheikh Tidiane Mbaye qui est le manageur général du groupe. « Nous lançons un appel à M. le directeur général, Cheikh Tidiane Mbaye pour qu’il dise qu’il est publiquement contre cette opération ».

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 11 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2245/2547 Régulation des télécoms
  • 191/2547 Télécentres/Cybercentres
  • 1780/2547 Economie numérique
  • 879/2547 Politique nationale
  • 2547/2547 Fintech
  • 303/2547 Noms de domaine
  • 883/2547 Produits et services
  • 834/2547 Faits divers/Contentieux
  • 418/2547 Nouveau site web
  • 2460/2547 Infrastructures
  • 883/2547 TIC pour l’éducation
  • 96/2547 Recherche
  • 125/2547 Projet
  • 1611/2547 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 921/2547 Sonatel/Orange
  • 816/2547 Licences de télécommunications
  • 146/2547 Sudatel/Expresso
  • 507/2547 Régulation des médias
  • 662/2547 Applications
  • 538/2547 Mouvements sociaux
  • 838/2547 Données personnelles
  • 73/2547 Big Data/Données ouvertes
  • 327/2547 Mouvement consumériste
  • 200/2547 Médias
  • 336/2547 Appels internationaux entrants
  • 891/2547 Formation
  • 58/2547 Logiciel libre
  • 986/2547 Politiques africaines
  • 627/2547 Fiscalité
  • 91/2547 Art et culture
  • 304/2547 Genre
  • 898/2547 Point de vue
  • 529/2547 Commerce électronique
  • 788/2547 Manifestation
  • 167/2547 Presse en ligne
  • 62/2547 Piratage
  • 104/2547 Téléservices
  • 490/2547 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2547 Environnement/Santé
  • 178/2547 Législation/Réglementation
  • 183/2547 Gouvernance
  • 936/2547 Portrait/Entretien
  • 73/2547 Radio
  • 400/2547 TIC pour la santé
  • 146/2547 Propriété intellectuelle
  • 30/2547 Langues/Localisation
  • 560/2547 Médias/Réseaux sociaux
  • 1038/2547 Téléphonie
  • 100/2547 Désengagement de l’Etat
  • 530/2547 Internet
  • 63/2547 Collectivités locales
  • 232/2547 Dédouanement électronique
  • 548/2547 Usages et comportements
  • 556/2547 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 290/2547 Audiovisuel
  • 1552/2547 Transformation digitale
  • 209/2547 Affaire Global Voice
  • 82/2547 Géomatique/Géolocalisation
  • 182/2547 Service universel
  • 352/2547 Sentel/Tigo
  • 93/2547 Vie politique
  • 794/2547 Distinction/Nomination
  • 22/2547 Handicapés
  • 367/2547 Enseignement à distance
  • 366/2547 Contenus numériques
  • 310/2547 Gestion de l’ARTP
  • 94/2547 Radios communautaires
  • 948/2547 Qualité de service
  • 226/2547 Privatisation/Libéralisation
  • 70/2547 SMSI
  • 272/2547 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1363/2547 Innovation/Entreprenariat
  • 683/2547 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2547 Internet des objets
  • 90/2547 Free Sénégal
  • 253/2547 Intelligence artificielle
  • 111/2547 Editorial
  • 11/2547 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous