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Achime Malick Ndiaye, Directeur des TIC : " La régulation des réseaux sociaux est une tâche délicate "

samedi 10 septembre 2022

La régulation reste une tâche délicate qui nécessite une approche transversale, selon Achime Malick Ndiaye, directeur des Technologies de l’information et de la communication au ministère de l’Économie numérique et des Télécommunications.

Qu’est-ce qui explique la flambée des propos injurieux et haineux dans les réseaux sociaux ?

Elle se justifie simplement par le fait que le digital est un moyen facile de communication, de raccourci, mais qui ne doit pas permettre toutes les dérives. Le digital vous donne le droit, certes, de communiquer, mais pas de salir la vie des gens et il faut y remédier.

Le président de la République a émis le vœu de réguler les réseaux sociaux. Où est-ce que vous en êtes ?

Le Chef de l’État, vous avez raison, avait donné des instructions dans ce sens et la circulaire a été publiée il y a six mois. La régulation des réseaux sociaux concerne beaucoup de secteurs. Elle se fera de manière transversale. Cette régulation implique le secteur de l’audiovisuel, celui des télécommunications, de la justice, de la protection civile. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) sera mis à contribution pour les contenus, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour les télécommunications... Cette régulation reste une tâche délicate et il faut trouver un organe souple, flexible qui ne gênerait pas les autres agences.

Pourquoi ne pas recourir au code pénal pour la régulation ?

La loi pénale est punitive. L’approche que nous voulons avec les réseaux sociaux, c’est de changer de fusil d’épaule. Ce n’est pas seulement la peine qui est visée, mais plutôt la sensibilisation pour dissuader. Je pense que c’est ce que nous sommes en train de faire. Chez les géants du web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam), ce n’est pas seulement le côté technologique, mais plutôt l’impact socioéconomique. Ils sont potentiellement des acteurs de l’investissement. Il faut trouver une subtilité pour profiter le maximum de ces Gafam tout en sensibilisant, avec une dose de pénalité et puis vulgariser.

S. M. S. Cissé

(Source : Le Soleil, 10 septembre 2022)

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