OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Janvier > Accès aux technologies de l’information : Le regard critique du Professeur (…)

Accès aux technologies de l’information : Le regard critique du Professeur Souleymane Niang

mardi 31 janvier 2006

TIC pour l’éducation

Cet atelier dont l’ouverture a été présidé par le ministre de la recherche scientifique, Mme Yaye Kène Gassama Dia, a été l’occasion pour le professeur Souleymane Niang, président de l’Asts, de soutenir qu’il manque « les moyens d’une recherche scientifique absolument forte au Sénégal. La recherche ne va pas très mal au Sénégal parce que nous avons les compétences et les moyens humaines nécessaires. Disons qu’il manque à la recherche, a-t-il dit, des éléments fondamentaux, c’est-à-dire les moyens d’une recherche scientifique absolument forte et la volonté politique de nous accompagner. C’est pour cela que nous voulons sensibiliser nos gouvernants nos décideurs. Je dois dire qu’il manque beaucoup de moyens à la recherche scientifique ». Telle est la réponse du professeur Souleymane Niang, président de l’Asts, à la question qui lui a été posée sur la situation de la recherche au Sénégal. Vu l’importance du sujet, il a suggéré que « pour les pays du sud et notamment pour les pays africains, il faut aider les Académies à entrer dans les réseaux ».

L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, se prononçant sur le thème, a affirmé que « Ce sujet est fondamental puisqu’il s’agit en fait, de préparer la civilisation du futur. C’est la civilisation du futur qui a supposé que la participation effective de l’Afrique à l’élaboration de cette civilisation, à la construction de cette civilisation. Cela suppose qu’on puise avoir une maîtrise totale de la charge de la Technologie et surtout que cette civilisation du futur permette un développement durable de nos sociétés ». Le président de l’Asts, qui a aussi ajouté que, « Les académies des sciences ont un rôle fondamental à ce sujet. Ce rôle est de contribuer effectivement à l’avènement de cette civilisation. Et par conséquent, le débat est largement ouvert et entre dans le cadre dans cet espace scientifique ». A en croire Souleymane Niang, « Les résultats de la rencontre seront soumis à l’appréciation des autorités publiques. Nous discutons à élaborer des conclusions à soumettre aux décideurs et de faire en sorte qu’ils aient le libre choix et la volonté politique de prendre en charge les conclusions scientifiques. Nous n’avons que le rôle de conseiller et conseiller dans le domaine scientifique » a-t-il confié.

L’Afrique toujours marginalisée

Le Professeur Yaye Kène Gassama Dia, ministre de la recherche scientifique a, dans son allocution, fait remarquer que, en dépit des immenses efforts d’investissement dans les Technologies de l’information et de la communication dans la quasi-totalité des pays du Sud, certains faits confirment le marginalisation de l’Afrique.

Il s’agit selon elle, des « infrastructures Tics ouvertes » encore à bâtir, des coûts d’accès à l’information encore très élevés, du taux d’analphabétisme important et l’environnement favorable à une recherche de qualité à instaurer ». En Afrique, a dit madame le ministre, « Le phénomène du libre Accès étant un problème de valeurs, de moralité et d’éthique à intégrer dans cette nouvelle Tics en construction, les mécanismes de transmission de connaissance doivent être réexaminés et adaptés au monde actuel sans affecter les vraies valeurs du milieux » a-t-elle soutenu.

D’où la promotion de la coopération Sud-Nord qui devrait constituer un avantage pour l’humanité tout entière et l’Afrique dans la rupture de « cette fameuse fracture numérique ». Telle une analyste, Mme Dia a laissé percevoir que les modalités d’insertion des pays en développement dans la « société globale de l’information et du savoir » devraient passer par la « diversification des sources de croissance en positionnant nos pays dans une réalité contemporaine où l’avenir, le devenir, le développement tant à l’échelle individuelle que des nations semblent impérativement lier aux politiques de regroupement et aux vastes ensembles économiques, où tout isolement devient suicidaire ». Mme le ministre a aussi souligné l’engagement de son département, à côté de l’Asts, à multiplier au centuple ses efforts afin que les sciences et techniques impulsent le développement du Sénégal dans le cadre des pôles d’excellence que sont le Centre Africain de recherches et d’Application, le Parc Scientifique et Technologique etc.

Selon elle, l’atelier de Dakar « marque un tournant décisif dans le cadre du partenariat fécond à tisser entre tous les protagonistes pour le développement du savoir en général et de l’accès à l’information scientifique et technique en particulier devenu une priorité pour les pays en développement et figure dans une place de choix dans la déclaration de principe et le plan d’action élaboré dans la première phase du sommet mondial de la société de l’information de Genève.

Ibrahima DIALLO

(Source : Sud Quotidien, 31 janvier 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2128/2333 Régulation des télécoms
  • 173/2333 Télécentres/Cybercentres
  • 1580/2333 Economie numérique
  • 825/2333 Politique nationale
  • 2333/2333 Fintech
  • 259/2333 Noms de domaine
  • 829/2333 Produits et services
  • 700/2333 Faits divers/Contentieux
  • 368/2333 Nouveau site web
  • 2228/2333 Infrastructures
  • 851/2333 TIC pour l’éducation
  • 93/2333 Recherche
  • 122/2333 Projet
  • 1439/2333 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 901/2333 Sonatel/Orange
  • 793/2333 Licences de télécommunications
  • 134/2333 Sudatel/Expresso
  • 469/2333 Régulation des médias
  • 615/2333 Applications
  • 501/2333 Mouvements sociaux
  • 787/2333 Données personnelles
  • 61/2333 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2333 Mouvement consumériste
  • 179/2333 Médias
  • 323/2333 Appels internationaux entrants
  • 711/2333 Formation
  • 49/2333 Logiciel libre
  • 887/2333 Politiques africaines
  • 416/2333 Fiscalité
  • 84/2333 Art et culture
  • 287/2333 Genre
  • 769/2333 Point de vue
  • 492/2333 Commerce électronique
  • 709/2333 Manifestation
  • 160/2333 Presse en ligne
  • 64/2333 Piratage
  • 103/2333 Téléservices
  • 457/2333 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2333 Environnement/Santé
  • 203/2333 Législation/Réglementation
  • 170/2333 Gouvernance
  • 874/2333 Portrait/Entretien
  • 72/2333 Radio
  • 355/2333 TIC pour la santé
  • 134/2333 Propriété intellectuelle
  • 29/2333 Langues/Localisation
  • 511/2333 Médias/Réseaux sociaux
  • 941/2333 Téléphonie
  • 96/2333 Désengagement de l’Etat
  • 498/2333 Internet
  • 59/2333 Collectivités locales
  • 191/2333 Dédouanement électronique
  • 614/2333 Usages et comportements
  • 518/2333 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2333 Audiovisuel
  • 1420/2333 Transformation digitale
  • 194/2333 Affaire Global Voice
  • 76/2333 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2333 Service universel
  • 335/2333 Sentel/Tigo
  • 87/2333 Vie politique
  • 745/2333 Distinction/Nomination
  • 17/2333 Handicapés
  • 366/2333 Enseignement à distance
  • 321/2333 Contenus numériques
  • 299/2333 Gestion de l’ARTP
  • 89/2333 Radios communautaires
  • 818/2333 Qualité de service
  • 214/2333 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2333 SMSI
  • 225/2333 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1312/2333 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2333 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2333 Internet des objets
  • 85/2333 Free Sénégal
  • 206/2333 Intelligence artificielle
  • 100/2333 Editorial
  • 9/2333 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous