OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Mai > Accès à la mer et gestion des ressources halieutiques : Une petite (…)

Accès à la mer et gestion des ressources halieutiques : Une petite révolution qui s’appelle Cyberpêche

samedi 15 mai 2004

Applications

L’immatriculation informatisée du parc piroguier de la pêche artisanale devrait bientôt tendre à la généralisation, avec la mise en place prochaine du projet pilote « Protection et gestion des ressources halieutiques au Sénégal », logé au ministère de l’Économie maritime. La Fédération nationale des groupements d’intérêt économique de pêche (Fénagie-Pêche) vient de boucler une tournée de sensibilisation des pêcheurs sur la Grande côte et à Ziguinchor, afin de faire adhérer ces derniers au projet introduit grâce à la coopération suisse et mis en œuvre par le bureau d’études Ports-Systems Dakar.

Au-delà du décompte de la flotte, le gouvernement mise désormais sur la cyberpêche, qui met en œuvre les technologies de l’information et de la communication (Tic), pour contrôler les ressources halieutiques. Après la phase-pilote qui s’est déroulée de février 2002 à août 2003 et qui n’a pas permis de procéder à l’immatriculation de l’ensemble des pirogues, le système entrera bientôt dans sa phase de généralisation afin de doter toute la flotte de la pêche artisanale d’une plaque d’immatriculation.

Le principe consiste en l’incrustation d’une puce électronique dans la carrosserie de l’embarquement avant d’y apposer une plaque d’immatriculation. A l’image des plaques d’immatriculation des véhicules automobiles, celles des pirogues comportent certaines références notamment le lieu de domiciliation et un numéro chiffré qui lui est propre.

La puce incrustée détient des informations relatives au propriétaire de la pirogue, au genre de pêche qu’elle pratique, au filet dont elle dispose et aux zones où elle pêche, entre autres éléments. Les agents des services de pêche disposent quant à eux d’un appareil électronique qui leur permet ainsi d’accéder à toutes ces informations qui seront ensuite centralisées dans un serveur et mises à la disposition des autorités et autres utilisateurs.

Au-delà du décompte du parc piroguier actuellement impossible faute de statistiques, le système d’immatriculation permettra également de contrôler le ravitaillement des pirogues en carburant, d’autant qu’à cause de la subvention accordée par l’État, des cas de fraude récurrente sont signalisés dans les différents points de débarquement et d’embarquement des pêcheurs.

Selon des responsables du bureau d’études Ports-Systems Dakar, qui a mis en œuvre le système, de réelles perspectives de développement sont en vue notamment, « la collecte individuelle de données relatives aux captures, aux distributions de carburant détaxé, le contrôle individuel des embarcations et le contrôle et la gestion des ressources humaines », entre autres.

La généralisation de l’immatriculation du parc piroguier intervient au moment où la problématique de la gestion des ressources halieutiques suscite de nombreuses inquiétudes avec la diminution constante du potentiel. On estime en effet que les captures sont passées de 50.000 tonnes en 1965 à 453.000 tonnes en 1997. Subséquemment, les chercheurs ont fait l’amer constat que les pressions sur les ressources halieutiques ont occasionné une courbe descendante de la production qui se situe actuellement à 400.000 tonnes.

La flotte de la pêche artisanale dont le nombre exact d’unité est inconnu des services de pêche serait estimé entre huit et douze mille pirogues qui assurent 80 % des captures contre 20 % pour la pêche artisanale qui compterait environ 312 bateaux. C’est pour mettre plus d’ordre dans l’exploitation abusive des ressources halieutiques que le gouvernement mise désormais sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’on parle même de cyberpêche

Moussa DIOP

(Source : Sud Quotidien 15 mai 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2057/2256 Régulation des télécoms
  • 174/2256 Télécentres/Cybercentres
  • 1587/2256 Economie numérique
  • 823/2256 Politique nationale
  • 2256/2256 Fintech
  • 253/2256 Noms de domaine
  • 812/2256 Produits et services
  • 692/2256 Faits divers/Contentieux
  • 374/2256 Nouveau site web
  • 2158/2256 Infrastructures
  • 818/2256 TIC pour l’éducation
  • 90/2256 Recherche
  • 122/2256 Projet
  • 1377/2256 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2256 Sonatel/Orange
  • 773/2256 Licences de télécommunications
  • 132/2256 Sudatel/Expresso
  • 464/2256 Régulation des médias
  • 599/2256 Applications
  • 494/2256 Mouvements sociaux
  • 782/2256 Données personnelles
  • 60/2256 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2256 Mouvement consumériste
  • 179/2256 Médias
  • 321/2256 Appels internationaux entrants
  • 691/2256 Formation
  • 48/2256 Logiciel libre
  • 854/2256 Politiques africaines
  • 416/2256 Fiscalité
  • 83/2256 Art et culture
  • 284/2256 Genre
  • 742/2256 Point de vue
  • 480/2256 Commerce électronique
  • 705/2256 Manifestation
  • 157/2256 Presse en ligne
  • 62/2256 Piratage
  • 102/2256 Téléservices
  • 419/2256 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2256 Environnement/Santé
  • 165/2256 Législation/Réglementation
  • 167/2256 Gouvernance
  • 832/2256 Portrait/Entretien
  • 73/2256 Radio
  • 339/2256 TIC pour la santé
  • 133/2256 Propriété intellectuelle
  • 29/2256 Langues/Localisation
  • 503/2256 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2256 Téléphonie
  • 95/2256 Désengagement de l’Etat
  • 485/2256 Internet
  • 57/2256 Collectivités locales
  • 189/2256 Dédouanement électronique
  • 497/2256 Usages et comportements
  • 517/2256 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2256 Audiovisuel
  • 1354/2256 Transformation digitale
  • 191/2256 Affaire Global Voice
  • 75/2256 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2256 Service universel
  • 330/2256 Sentel/Tigo
  • 87/2256 Vie politique
  • 728/2256 Distinction/Nomination
  • 17/2256 Handicapés
  • 337/2256 Enseignement à distance
  • 319/2256 Contenus numériques
  • 292/2256 Gestion de l’ARTP
  • 89/2256 Radios communautaires
  • 822/2256 Qualité de service
  • 212/2256 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2256 SMSI
  • 224/2256 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1283/2256 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2256 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2256 Internet des objets
  • 85/2256 Free Sénégal
  • 182/2256 Intelligence artificielle
  • 97/2256 Editorial
  • 9/2256 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous