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Accès à Internet : "Il y a une sous-utilisation des infrastructures"

mercredi 19 octobre 2011

Le continent africain est "bien connecté" à l’Internet, a estimé Moctar Yedaly, chef de division de la société de l’information à l’Union africaine (UA) tout en faisant état, mercredi à Dakar, d’"infrastructures mal utilisées" ou "sous-utilisées".

‘’Contrairement à ce que l’on pense, l’Afrique est bien connectée à l’Internet. Cependant, il y a des infrastructures mal utilisées ou peu utilisées’’, a dit à l’APS, M. Yedaly.

Il faisait une présentation de l’initiative de "Dot Africa" dans le cadre de l’ICANN (Internet Corporation for Assignated Names and Numbers).

M. Yedaly a aussi déploré l’accaparement des infrastructures par des "clubs privés" qui n’acceptent de les partager.

Toutefois, reconnaît-il, ‘’l’infrastructure n’existe pas aussi partout’’. C’est pour corriger cette disparité que l’UA a initié le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

Son objectif est d’établir une vision et une stratégie cadre pour le développement des infrastructures à l’échelle régionale et continentale dans les domaines de l’énergie, du transport, de l’eau et des télécommunications, a-t-il expliqué.

En matière d’Internet, a relevé M. Yedaly, l’UA a lancé le nom de domaine "Dot Africa" pour promouvoir l’image de l’Afrique à l’instar des noms de domaine EU (pour l’Europe) ou Dot Asia (pour l’Asie). ‘’Ce nom ne doit être géré que par les Africains’’, a-t-il souligné.

En prélude à la 42e réunion de l’ICANN, prévue du 23 au 28 octobre, une table-ronde ministérielle de trois jours s’est ouverte mercredi à Dakar.

La rencontre vise à mettre à niveau les ministres africains, les régulateurs et les décideurs sur les enjeux et les implications de la gouvernance actuelle de l’internet au niveau de l’ICANN.

La rencontre vise aussi à fournir une plateforme pour une discussion efficiente et efficace entre experts d’un large éventail sur des sujets spécifiques et les différentes initiatives pour le développement de l’Internet en Afrique.

(Source : APS, 19 octobre 2011)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 17 227 783 abonnés Internet

  • 16 672 913 abonnés 2G+3G+4G (96,87%)
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  • 247 760 abonnés ADSL/Fibre (1,45%)
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  • 1364 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,44%
  • Internet mobile : 98,56%

- Liaisons louées : 4 420

- Taux de pénétration des services Internet : 97,12%

(ARTP, 31 décembre 2022)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 58,20%
(Internet World Stats 31 décembre 2018)


- 8861 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2022)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 31 décembre 2022)


Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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(ARTP, 31 décembre 2022)

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Taux de pénétration : 17,4%

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(Datareportal, Janvier 2023)

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