Abou Lô au commandes de l’ARTP : « Faire de l’économie numérique un créateur d’emplois »
vendredi 16 novembre 2012
Le nouveau directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Abou Lô, a exprimé son souhait de faire du secteur de l’économie numérique un pourvoyeur d’emplois. Il s’exprimait, hier, au cours de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Thierno Alassane Sall.
« Nous allons faire du secteur de l’économie numérique un créateur d’emplois, un secteur porteur de développement, non sans oublier d’assurer la régulation dans le secteur des télécommunications et une qualité de service dans une concurrence loyale », a promis le nouveau directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), à l’occasion de sa prise de fonction. « L’Artp a été connue généralement sous la rampe de mauvaises nouvelles. Il est aujourd’hui de notre rôle de tourner cette page, de donner à cette institution de régulation une image qu’elle mérite », a soutenu le nouveau directeur général. Selon lui, l’Artp constitue « la clé de voute du développement numérique dans notre pays ». Nous devons donc tout faire pour que cette boîte devienne une référence, que cette structure soit connue des Sénégalais à travers ses réalisations et son soutien au développement économique ». « Nous espérons que chacun de nous connaît et mesure la responsabilité qui lui incombe face à cette mission », a laissé entendre Abou Lô. Pour ce dernier, ce qui l’a toujours animé, c’est de « cultiver l’esprit d’équipe et de résultats ». Car, a-t-il indiqué, c’est dans cette perspective qu’on peut atteindre les objectifs fixés.
De son côté, le directeur général sortant, Thierno Alassane Sall, a estimé que son séjour à l’Artp a été bref, mais très enrichissant. « J’ai pris cette boîte à un moment où c’était extrêmement difficile. J’ai dû prendre des décisions douloureuses qu’aujourd’hui, j’assume avec toute la plénitude, sans en regretter une seule », a déclaré M. Sall. « Aucune des décisions ne m’a jamais été dictée ni par la mesquinerie ni par le vouloir de faire mal, mais par le sens de responsabilité ».
Abdou Diaw
(Source : Le Soleil, 16 novembre 2012)