OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Abdoulaye Sall, fondateur de la start-Up « Kodol » : “Kodol est un collier (…)

Abdoulaye Sall, fondateur de la start-Up « Kodol » : “Kodol est un collier connecté intelligent qui analyse et informe le fermier 24 h/24 sur les cycles de reproduction…”

samedi 27 juin 2020

Portrait/Entretien

Ingénieur en système informatique et détenteur d’un diplôme de business et entreprenariat social de l’Université de Californie aux Etats-Unis, Abdoulaye Sall est le fondateur de la start-up “Kodol”. Dans l’interview ci-dessous, il nous parle du projet “Kodol”, précisant le succès enregistré depuis son lancement, les difficultés rencontrées lors de sa mise en œuvre, avant de montrer la voie aux jeunes qui veulent faire carrière dans l’entreprenariat.

Aujourd’hui-Mali : Parlez-nous du projet “Kodol” ?

Abdoulaye Sall : “Kodol” est un collier connecté intelligent qui analyse et informe le fermier 24 h/24 sur les cycles de reproduction et l’état de santé des animaux. Il donne ainsi la période de chaleur des femelles et le moment où la vache est prête à être inséminée. Grâce aux données récoltées, le fermier peut estimer le bien-être de son troupeau et anticiper d’éventuels troubles de santé, c’est-à-dire que techniquement, chaque bovin est équipé d’un collier autour du cou. Celui-ci muni de capteurs, détecte les paramètres de comportement de l’animal et les transmet par un dispositif relais privé, installé dans l’étable ou la ferme. Il peut être connecté au Cloud, via une station de base alimentée par panneau solaire. Toutes ces informations sont transmises à l’éleveur dans sa langue locale africaine à travers un appel robotisé directement sur son téléphone portable.

Comment vous est venue l’idée de lancer ce projet ?

Le Mali compte aujourd’hui plus de 11 millions de bovins, ce qui place au premier rang les pays de l’élevage de la zone Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) et deuxième pays après le Nigeria dans l’espace Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). D’où la nécessité de dynamiser ce secteur. Le projet vient répondre aux difficultés auxquelles les fermiers sont confrontés, notamment ceux exerçant une activité d’élevage qui ont une faible productivité en lait, des maladies entraînant la mortalité du bétail, etc.

Le projet “Kodol”, dans sa volonté de redynamiser l’élevage, a suscité beaucoup d’intérêt chez beaucoup de nos partenaires. A ce jour nous avons pu signer plusieurs contrats et nous espérons très bientôt étendre nos activités à des pays de la sous-région tels que le Sénégal, le Nigeria et le Niger.

Après son lancement, “Kodol ” a-t-il rencontré du succès ?

Vous savez, le projet “Kodol” a suscité un grand intérêt chez les nombreux partenaires tels que le réseau Vétérinaire sans frontières, ainsi que de nombreuses organisations qui prônent l’autosuffisance alimentaire et la redynamisation du secteur de l’élevage en Afrique.

Avez-vous rencontré des difficultés dans la mise en œuvre du projet ? Si oui lesquelles ?

Au Mali comme en Afrique de l’Ouest, l’accès au capital nécessaire pour démarrer sa start-up est très compliqué. Et le projet “Kodol” n’a pas échappé à cela puisque le démarrage a été très difficile. Nous nous sommes heurtés plusieurs fois à des problèmes d’ordre financier. Dieu merci, nous arrivons à les surmonter grâce à nos participations aux concours notamment celle de la Fondation Tony Elumelu qui nous a fait bénéficier un capital de démarrage, mais également à travers notre participation récente au “Bamako Digital Days” organisé par le ministère de l’Economie numérique et de la Prospective qui nous a permis d’avoir accès à des capitaux.

Comment envisagez-vous le développement de l’économie numérique au Mali pour les prochaines années ?

Aujourd’hui, il est important de rappeler que les Technologies de l’information et de la communication (Tic) sont incontournables dans le développement d’un pays. Pour que notre pays puisse prendre part dans cette évolution du numérique, il lui faudra accorder une très grande importance à ce secteur. De nos jours, nous avons un ministère de l’Economie numérique qui conjugue l’ensemble de ces efforts autour d’une association appelée Mali Start-up dont je suis le vice-président et qui ambitionne beaucoup de choses pour le Mali.

Vous avez pu voir la riposte que nous avons faite contre la pandémie du coronavirus ou Covid-19, notamment par l’invention de solution innovante pour tacler ce fléau dans notre pays. Nous avons bon espoir que dans les prochaines années beaucoup de choses vont changer, car les talents existent réellement dans ce pays.

Avez-vous un message à transmettre aux jeunes qui hésitent peut-être à lancer leur start-up ?

Le message que j’ai pour la jeunesse malienne, c’est de ne plus hésiter et de se donner les chances de se lancer dans le secteur de l’entreprenariat. D’oser mettre en place leur start-up parce que nous avons une association qui est prête à les accompagner en plus des autres structures existantes telles que les incubateurs dans la mise en œuvre de leur projet du début jusqu’à la fin et à partager cette expérience dont nous disposons dans ce secteur.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Je profite de cette occasion pour inviter l’ensemble des start-ups qui n’ont pas encore adhéré à l’association Mali Start-up de venir s’y inscrire, car nous avons l’habitude de le dire l’union fait la force. Avant nous n’avions pas connaissance de beaucoup d’opportunités, mais grâce à l’association Mali Start-up et aux efforts conjugués par l’ensemble du bureau, des groupes sur les réseaux sociaux existent aujourd’hui qui permet de faire véhiculer les informations utiles telles que l’accès aux fonds d’amorçage, mais également beaucoup d’autres avantages. Donc, je lance cet appel afin que l’ensemble des start-ups non enregistré à l’association qu’il vient s’enregistre dès aujourd’hui à cette grande association Mali Start-up.

Réalisé par Mahamadou Traoré (Aujourd’hui Mali)

(Source : Mali Actu, 27 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2052/2280 Régulation des télécoms
  • 173/2280 Télécentres/Cybercentres
  • 1574/2280 Economie numérique
  • 821/2280 Politique nationale
  • 2280/2280 Fintech
  • 274/2280 Noms de domaine
  • 813/2280 Produits et services
  • 691/2280 Faits divers/Contentieux
  • 368/2280 Nouveau site web
  • 2154/2280 Infrastructures
  • 823/2280 TIC pour l’éducation
  • 90/2280 Recherche
  • 121/2280 Projet
  • 1376/2280 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 886/2280 Sonatel/Orange
  • 773/2280 Licences de télécommunications
  • 132/2280 Sudatel/Expresso
  • 462/2280 Régulation des médias
  • 600/2280 Applications
  • 494/2280 Mouvements sociaux
  • 790/2280 Données personnelles
  • 60/2280 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2280 Mouvement consumériste
  • 179/2280 Médias
  • 321/2280 Appels internationaux entrants
  • 691/2280 Formation
  • 46/2280 Logiciel libre
  • 846/2280 Politiques africaines
  • 412/2280 Fiscalité
  • 83/2280 Art et culture
  • 284/2280 Genre
  • 744/2280 Point de vue
  • 480/2280 Commerce électronique
  • 704/2280 Manifestation
  • 157/2280 Presse en ligne
  • 62/2280 Piratage
  • 102/2280 Téléservices
  • 420/2280 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2280 Environnement/Santé
  • 162/2280 Législation/Réglementation
  • 167/2280 Gouvernance
  • 845/2280 Portrait/Entretien
  • 72/2280 Radio
  • 337/2280 TIC pour la santé
  • 133/2280 Propriété intellectuelle
  • 29/2280 Langues/Localisation
  • 502/2280 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2280 Téléphonie
  • 96/2280 Désengagement de l’Etat
  • 484/2280 Internet
  • 57/2280 Collectivités locales
  • 189/2280 Dédouanement électronique
  • 497/2280 Usages et comportements
  • 515/2280 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2280 Audiovisuel
  • 1352/2280 Transformation digitale
  • 191/2280 Affaire Global Voice
  • 75/2280 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2280 Service universel
  • 330/2280 Sentel/Tigo
  • 87/2280 Vie politique
  • 729/2280 Distinction/Nomination
  • 17/2280 Handicapés
  • 336/2280 Enseignement à distance
  • 319/2280 Contenus numériques
  • 292/2280 Gestion de l’ARTP
  • 89/2280 Radios communautaires
  • 836/2280 Qualité de service
  • 212/2280 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2280 SMSI
  • 224/2280 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2280 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2280 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2280 Internet des objets
  • 85/2280 Free Sénégal
  • 195/2280 Intelligence artificielle
  • 98/2280 Editorial
  • 9/2280 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous