OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Juillet 2021 > Abdoul Ly, Dg de l’ARTP, à l’issue de sa première participation au MWC de (…)

Abdoul Ly, Dg de l’ARTP, à l’issue de sa première participation au MWC de Barcelone :« Un sentiment de satisfaction et de fierté à la vue de de la bannière sénégalaise portée par des stands de startup nationales »

vendredi 9 juillet 2021

Portrait/Entretien

1- Bjr M. Abdoul LY… Vous êtes le DG de l’ARTP, vous avez participé au salon MWC cette année à Barcelone, comment cela a été pour votre première ?

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour l’opportunité que vous m’offrez de me prononcer au sujet du GSMA et ses avantages sur le développement du secteur des communications électroniques.
En effet, depuis ma nomination à la tête de l’ARTP, grâce à la confiance du président de la République, Monsieur Macky Sall, je viens d’avoir l’occasion de participer, pour la première fois, au salon du GSMA, qui est l’un des plus grands rendez-vous du secteur des communications électroniques.

A cette occasion, j’ai été impressionné par le nombre et l’hétérogénéité des participants, chacun dans son domaine (opérateurs au sens large, régulateurs, équipementiers, startups, apporteurs d’affaires etc.).
J’ai été fondamentalement marqué par les différentes solutions exposées, y compris dans le domaine de la santé. Certainement, la pandémie due à la Covid-19 a été un des éléments déclencheurs de ces recherches.
Bref, le salon a été riche en enseignements pour la délégation de l’ARTP que j’ai eu l’honneur de conduire.

2- Vous avez pris part à une table ronde sur la gestion du spectre notamment en Afrique. Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre ?

Effectivement, j’ai eu à prendre part -avec d’autres autorités- à la table-ronde sur la gestion du spectre notamment en Afrique, table-ronde au cours de laquelle la contribution sénégalaise a été de qualité.
Fondamentalement, les fréquences constituent des ressources rares importantes pour le développement de l’économie numérique dans nos pays africains.

Le Sénégal a opéré des réductions drastiques du coût de leur allocation pour favoriser et impulser ce développement ; cela contribue aux efforts déjà considérables consentis afin de faciliter le déploiement des réseaux mobiles et le développement socioéconomique tout court ; je tiens d’ailleurs à dire qu’il sera procédé à une évaluation de ce processus et ces coûts de concession.

Pour tirer le meilleur parti de l’exploitation du spectre, il est important de s’orienter vers les pistes ci-après :

– Abaisser la barrière tarifaire ;
– Etendre la couverture Haut (et très Haut) débit Fixe et Mobile ;
– Inciter le développement des contenus et hébergements nationaux ;
– Renforcer l’inclusion numérique et la formation aux métiers du HD/THD.

D’ailleurs, la stratégie du Sénégal s’articule autour de ces axes.

Il est à retenir également que les pays africains ont leur spécificité -comme l’a défendue notre délégation- et souvent, pour attribuer les fréquences, le régulateur se fonde notamment sur :

– La maturité du marché ;
– La couverture et la qualité des services qui sont tributaires de l’investissement ;
– Les retombés pour l’Etat (recettes, disponibilité des ressources, création d’emploi, etc…)
Ces critères ont comme soubassement de grands principes comme la transparence, la non-discrimination, la neutralité technologique et l’optimisation des ressources.

Tout cela pour dire que la vérité de la gestion du spectre, du coût d’allocation peut être variable d’un pays à un autre. Par rapport à cette problématique de la gestion du spectre, Il convient quand même de noter qu’en dépit des réalisations appréciables observées, il reste néanmoins beaucoup de chemin à parcourir.

Ce qui renforce notre volonté, en notre qualité de régulateur, d’apporter tout le concours nécessaire à l’amélioration des conditions d’établissement et d’exploitation des réseaux de communication électronique dans notre pays pour relever le défi d’une Afrique Subsaharienne où nous sommes tous connectés à des réseaux de qualité à un prix soutenable.

3-On peut aussi retenir votre « B to B » avec le DG du GSMA, organisateur dudit forum, je devine aisément que vous avez parlé avec lui de sujets qui pourraient booster le secteur au Sénégal ?

Je voudrais tout d’abord remercier le DG du GSMA pour sa disponibilité. Cet échange avec lui a été plein d’enseignements, notamment en ce qui concerne la coopération bilatérale, le rôle des régulateurs dans le développement du numérique, en tant que facilitateur et promoteur de l’innovation. Il a été également question des modalités d’accompagnement par le GSMA, des initiatives locales en termes de renforcement de capacité sur la 5G notamment, bref d’échanges d’expériences et des meilleures pratiques au niveau mondial. Le contact noué nous permettra de provoquer d’autres rencontres, autour notamment des items susmentionnés, de façon concertée.

En tout état de cause, cette rencontre a été instructive à plus d’un titre eu égard aux enjeux actuels du monde des télécommunications ou des communications électroniques de façon générale.

4-Globalement, quel bilan vous tirez de la participation sénégalaise au Congrès Mondial de la Téléphonie Mobile 2021 ?

Globalement, c’est un sentiment de satisfaction et de fierté, surtout à la vue de la bannière sénégalaise portée par des stands de startup nationales qui sont venues vendre l’expertise et le savoir-faire de nos jeunes ingénieurs.

Voir sur place sur ce rendez-vous de niveau mondial nos jeunes startups, déclarées à l’ARTP comme des fournisseurs de services à valeur ajoutée, ne peut que nous motiver et renforcer notre forte prédisposition pour la promotion préférentielle du savoir-faire sénégalais.

J’ai, d’ailleurs, demandé à mes équipes de voir dans quelle mesure l’ARTP pourrait mieux renforcer la présence sénégalaise à des évènements de ce type, tout en accompagnant ces jeunes ingénieurs, car cela participe aussi de la promotion de l’emploi des jeunes instruite par Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal.

Par ailleurs, ce type de rencontres, au-delà des contacts formels, favorise la veille technologique nécessaire à nos structures, pour suivre la fulgurance du développement technologique afin d’être en permanence, à même d’apporter des réponses adaptées aux questions de tous les jours.

Bref, la participation du Sénégal nous a permis d’être en contact avec des acteurs du numérique du monde entier pour confirmer nos convictions sur les enjeux actuels et futurs du secteur.

5- En résumé, les perspectives sont bonnes pour le secteur de la régulation au Sénégal ?

En effet, nous voyons clairement de belles perspectives, avec les défis majeurs des secteurs régulés. D’ailleurs nous avions initié depuis quelques semaines une démarche inclusive d’élaboration de notre plan stratégique dont le diagnostic, qui a vu la participation de toutes les parties prenantes, a permis d’identifier tous les enjeux. Les axes stratégiques qui seront retenus, nous permettront d’adresser les véritables problématiques du secteur du numérique qui ne cessent de s’élargir avec de nouveaux métiers et de nouvelles questions qui, jusque-là, ne rentraient pas dans le champ de compétence du régulateur. Sous ce rapport, il me plaît de rappeler que la co-régulation, notamment avec les institutions financières régionales, est incontournable en ce sens que le numérique a mis fin à toutes les frontières logiques, physiques et réglementaires.

Nous sommes dans cette dynamique de co-régulation avec ces institutions.
Nous sommes conscients également qu’au vu de cette situation, la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel, l’encadrement du commerce électronique devront constituer des priorités pour nos Etats africains.

(Source : Léral, 9 juillet 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2245/2547 Régulation des télécoms
  • 191/2547 Télécentres/Cybercentres
  • 1780/2547 Economie numérique
  • 879/2547 Politique nationale
  • 2547/2547 Fintech
  • 302/2547 Noms de domaine
  • 883/2547 Produits et services
  • 833/2547 Faits divers/Contentieux
  • 418/2547 Nouveau site web
  • 2460/2547 Infrastructures
  • 881/2547 TIC pour l’éducation
  • 96/2547 Recherche
  • 125/2547 Projet
  • 1610/2547 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 921/2547 Sonatel/Orange
  • 816/2547 Licences de télécommunications
  • 146/2547 Sudatel/Expresso
  • 507/2547 Régulation des médias
  • 662/2547 Applications
  • 538/2547 Mouvements sociaux
  • 838/2547 Données personnelles
  • 73/2547 Big Data/Données ouvertes
  • 327/2547 Mouvement consumériste
  • 200/2547 Médias
  • 336/2547 Appels internationaux entrants
  • 889/2547 Formation
  • 58/2547 Logiciel libre
  • 986/2547 Politiques africaines
  • 624/2547 Fiscalité
  • 91/2547 Art et culture
  • 304/2547 Genre
  • 896/2547 Point de vue
  • 527/2547 Commerce électronique
  • 788/2547 Manifestation
  • 167/2547 Presse en ligne
  • 62/2547 Piratage
  • 104/2547 Téléservices
  • 490/2547 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2547 Environnement/Santé
  • 178/2547 Législation/Réglementation
  • 183/2547 Gouvernance
  • 936/2547 Portrait/Entretien
  • 73/2547 Radio
  • 400/2547 TIC pour la santé
  • 146/2547 Propriété intellectuelle
  • 30/2547 Langues/Localisation
  • 560/2547 Médias/Réseaux sociaux
  • 1038/2547 Téléphonie
  • 100/2547 Désengagement de l’Etat
  • 530/2547 Internet
  • 63/2547 Collectivités locales
  • 232/2547 Dédouanement électronique
  • 548/2547 Usages et comportements
  • 556/2547 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 290/2547 Audiovisuel
  • 1552/2547 Transformation digitale
  • 209/2547 Affaire Global Voice
  • 82/2547 Géomatique/Géolocalisation
  • 182/2547 Service universel
  • 352/2547 Sentel/Tigo
  • 93/2547 Vie politique
  • 792/2547 Distinction/Nomination
  • 22/2547 Handicapés
  • 367/2547 Enseignement à distance
  • 366/2547 Contenus numériques
  • 310/2547 Gestion de l’ARTP
  • 94/2547 Radios communautaires
  • 948/2547 Qualité de service
  • 226/2547 Privatisation/Libéralisation
  • 70/2547 SMSI
  • 272/2547 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1363/2547 Innovation/Entreprenariat
  • 683/2547 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2547 Internet des objets
  • 90/2547 Free Sénégal
  • 253/2547 Intelligence artificielle
  • 111/2547 Editorial
  • 11/2547 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous