OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Septembre 2015 > Abdou Karim Sall, Directeur général ARTP sur la portabilité : « C’est (…)

Abdou Karim Sall, Directeur général ARTP sur la portabilité : « C’est transparent pour le client, c’est gratuit et nous avons joué sur les délais… »

mardi 1er septembre 2015

Régulation des télécoms

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) lance ce 1er septembre la portabilité des numéros mobiles. Une nouveauté qui va permettre aux clients de choisir l’opérateur qu’ils veulent sans pour autant changer de numéro. A cet effet, son Directeur Général, Abdou Karim Sall nous a accordé cette interview pour entretenir sur les résultats escomptés avec cette nouvelle donne, avant de revenir sur l’actualité avec les fraudeurs sur les appels internationaux, mais aussi la commercialisation de la licence 4G.

L’Artp lance ce mardi la portabilité des numéros de téléphonie mobile. Est-ce que vous pouvez déjà revenir sur cela ?

Tous les Sénégalais vont avoir la possibilité à travers la portabilité de choisir l’opérateur pour pouvoir effectuer les appels et recevoir des appels à partir de ses réseaux. La portabilité consiste à permettre à un client qui était chez un client A de passer chez un client B sans pour autant changer de numéro et de préfixe.

Les sénégalais et tout le monde d’ailleurs, ont ce que l’on appelle une relation affective avec leurs numéros de téléphone. La principale contrainte pour un client de changer d’opérateur, c’était de perdre son numéro en quittant son opérateur. Il est obligé d’en prendre un nouveau. Avec la portabilité, l’occasion est donnée à un client de choisir un opérateur en fonction de sa qualité de service public, mais également en fonction de sa qualité commerciale.

C’est un long processus qui nous a permis aujourd’hui d’avoir la portabilité au Sénégal. Il faut s’en féliciter parce que ce n’est pas simple, nous avons travaillé avec nos équipes. La plupart des opérateurs qui l’ont fait, ont choisi des cabinets pour les accompagner, contrairement à l’ARTP, nous avons travaillé avec des ressources internes bien sûr et avec le concours de professionnels du secteur, notamment les opérateurs de télécommunications.

Comment va se passer le processus sur le terrain. Déjà sera-t-il payant ?

Le processus sur le terrain sera gratuit pour le client et il sera à guichet unique. Pour la France, quand ils ont lancé la portabilité pour la première fois, ils l’ont fait avec ce que l’on appelle le double guichet. Nous avons constaté que le parcours client était très difficile et très laborieux. Nous avons donc opté pour le guichet unique qui consiste à ce que le client qui veut quitter un opérateur A pour aller vers B, de se rendre chez l’opérateur que l’on appelle receveur. Une fois que sa demande est examinée et qu’il est éligible à la portabilité, l’opérateur a 24 heures pour qu’il puisse désormais passer de l’opérateur A au B.

Il y a bien sûr des moments d’interruption, mais qui ne dépasseront pas deux heures de temps. Il y a un troisième acteur, c’est le partenaire qui gère la plateforme de la portabilité, qui coordonne et qui gère la base de données. C’est transparent pour le client, c’est gratuit et nous avons joué sur les délais pour que cela soit le plus court possible.

Et à votre niveau, quels seront les résultats que vous escomptez en lançant la portabilité ?

Le résultat de la portabilité ne se mesure pas par le nombre de numéros portés. Le résultat se mesure par la satisfaction des consommateurs en ce qui concerne leurs possibilités de choisir de quitter ou de rester chez un opérateur. Vous savez, si après le lancement on se rend compte que le nombre de mouvements est très faible. Cela veut dire que les gens eux mêmes ont choisi de rester chez leurs opérateurs. Pourquoi ? Ce sera aux gens de donner leurs réponses.

Moi j’estime que quand on est chez un opérateur, c’est parce qu’on est satisfait de la qualité technique ou commerciale ou des prix qui vous sont appliqués. Je pense que la logique voudrait que quand on n’est pas satisfait par ces trois composantes, que vous quittiez cet opérateur pour aller chez l’autre qui vous offre plus de qualité de services.

Tout autre chose M. le Directeur, avec les fraudeurs sur les appels internationaux. Un réseau a été démantelé dernièrement. Quels est leur modus operandi, le manque à gagner pour l’opérateur et aussi l’Etat ?

La terminaison frauduleuse comme on a l’habitude de l’appeler consiste à transformer une communication internationale en communication locale. Bien sûr à travers un « Getway » et ce que l’on appelle la « SIM Box ». Celui qui le fait a forcément une connexion internet parce que le trafic international vient sur la voie sur « IP ».

C’est quelque chose de très rependu dans le monde et cela entraîne des pertes significatives pour l’Etat, mais également pour les opérateurs. Nous avons acquis au niveau de l’ARTP un dispositif qui permet de détecter tous appels frauduleux qui entrent sur le territoire sénégalais. Et nous avons acquis du matériel qui permet une fois que nous avons détecté le numéro qui véhicule cet appel frauduleux de le localiser jusque devant la porte de la maison ou de l’appartement où le matériel est installé. Et c’est comme cela que nous fait dernièrement pour mettre la main sur les 3 personnes au niveau de la Gueule Tapée et de Fann-Hock parce que nous avons retenu de travailler avec les forces de l’ordre qui nous ont accompagné une fois que nous avons localisé le matériel.

L’autre élément, c’est par rapport à l’évaluation de l’impact en termes de manque à gagner pour l’Etat. Nous sommes en train de travailler avec l’opérateur qui était impacté (NDLR : expresso), avec les 264 SIM, ils sont en train de faire l’évaluation de l’ensemble du trafic écoulé. D’ici la fin de la semaine, nous aurons des résultats.

Nous, nous avons une mission, celle de faire en sorte que l’on lutte efficacement contre la fraude, l’opérateur qui est lésé a la latitude de porter plainte contre ceux qui ont utilisé de manière frauduleuse son réseau pour faire transiter un trafic qui n’est pas légal.

L’ARTP a mis en place un système de contrôle des appels entrants. Est-ce que cela aura un impact sur les appels via les services internet ?

Dans les appels entrants, il faut distinguer les choses. Nous ce que nous contrôlons, ce n’est pas seulement les appels entrants ; le système que nous avons mis en place c’est beaucoup plus. Il permet d’évaluer le trafic entre les opérateurs, mais aussi le trafic entrant et sortant du territoire. Nous sommes un régulateur, nous avons le droit de regard sur les flux de trafic qui entrent et qui sortent du territoire national, mais aussi ceux qui sont échangés entre les différents opérateurs. Aujourd’hui, nous avons fini de mettre nos sondes au niveau des deux opérateurs, le troisième qui est Orange nous sommes en train de travailler avec eux et dans les jours à venir, nous allons finaliser les installations pour nous permettre désormais d’avoir une vue plus globale du trafic échangé à l’intérieur du Sénégal, mais également du trafic entrant et sortant du territoire.

La phase test de la 4G est terminée depuis le 31 mars dernier. Quelle sera la suite ?

La phase test est terminée, nous allons vers celle de la commercialisation. Nous sommes en train de travailler sur des offres que nous allons mettre à la disposition des opérateurs et une fois qu’ils auront accepté, nous allons donner des licences aux opérateurs qui le souhaitent et cela au grand bonheur de ceux-là qui ont besoin de l’internet haut débit.

(Source : Dakar Atcu, 1er septembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4438/5194 Régulation des télécoms
  • 358/5194 Télécentres/Cybercentres
  • 3383/5194 Economie numérique
  • 1887/5194 Politique nationale
  • 5194/5194 Fintech
  • 520/5194 Noms de domaine
  • 1802/5194 Produits et services
  • 1537/5194 Faits divers/Contentieux
  • 753/5194 Nouveau site web
  • 4739/5194 Infrastructures
  • 1751/5194 TIC pour l’éducation
  • 228/5194 Recherche
  • 249/5194 Projet
  • 3504/5194 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1879/5194 Sonatel/Orange
  • 1605/5194 Licences de télécommunications
  • 270/5194 Sudatel/Expresso
  • 947/5194 Régulation des médias
  • 1289/5194 Applications
  • 1022/5194 Mouvements sociaux
  • 1610/5194 Données personnelles
  • 130/5194 Big Data/Données ouvertes
  • 605/5194 Mouvement consumériste
  • 367/5194 Médias
  • 657/5194 Appels internationaux entrants
  • 1603/5194 Formation
  • 92/5194 Logiciel libre
  • 2058/5194 Politiques africaines
  • 960/5194 Fiscalité
  • 169/5194 Art et culture
  • 579/5194 Genre
  • 1642/5194 Point de vue
  • 1037/5194 Commerce électronique
  • 1487/5194 Manifestation
  • 330/5194 Presse en ligne
  • 126/5194 Piratage
  • 212/5194 Téléservices
  • 918/5194 Biométrie/Identité numérique
  • 316/5194 Environnement/Santé
  • 335/5194 Législation/Réglementation
  • 340/5194 Gouvernance
  • 1786/5194 Portrait/Entretien
  • 145/5194 Radio
  • 795/5194 TIC pour la santé
  • 275/5194 Propriété intellectuelle
  • 62/5194 Langues/Localisation
  • 1051/5194 Médias/Réseaux sociaux
  • 1978/5194 Téléphonie
  • 198/5194 Désengagement de l’Etat
  • 1078/5194 Internet
  • 117/5194 Collectivités locales
  • 390/5194 Dédouanement électronique
  • 1134/5194 Usages et comportements
  • 1070/5194 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 565/5194 Audiovisuel
  • 3134/5194 Transformation digitale
  • 390/5194 Affaire Global Voice
  • 157/5194 Géomatique/Géolocalisation
  • 320/5194 Service universel
  • 673/5194 Sentel/Tigo
  • 177/5194 Vie politique
  • 1557/5194 Distinction/Nomination
  • 36/5194 Handicapés
  • 706/5194 Enseignement à distance
  • 832/5194 Contenus numériques
  • 597/5194 Gestion de l’ARTP
  • 184/5194 Radios communautaires
  • 1722/5194 Qualité de service
  • 443/5194 Privatisation/Libéralisation
  • 135/5194 SMSI
  • 500/5194 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2861/5194 Innovation/Entreprenariat
  • 1352/5194 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5194 Internet des objets
  • 172/5194 Free Sénégal
  • 711/5194 Intelligence artificielle
  • 196/5194 Editorial
  • 25/5194 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous