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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Décembre 2021 > ATDA 2021  : entre souveraineté et sécurité, le Niger et le Congo fixent (…)

ATDA 2021  : entre souveraineté et sécurité, le Niger et le Congo fixent leurs priorités

vendredi 3 décembre 2021

Manifestation

Deux pays, deux priorités distinctes. Mais surtout des visions communes  ! Moussa Barazé, ministre de la Poste et des NTIC du Niger et Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique du Congo Brazzaville, ont animé la première session ministérielle des 10 ans des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA). L’événement, co-organisé par Cio mag et la Commission nationale de contrôle de protection des données à caractère personnel du Maroc (CNDP), en partenariat avec l’Agence de développement du digital (ADD) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguerir, aura permis à ces deux pays d’exposer leur vision du numérique dans les dix prochaines années. Un regard croisé sur les stratégies nationales numériques en Afrique  !

Sous la modération d’Ousmane N’Diaye, rédacteur en chef TV5 Monde Afrique, les ministres Barazé du Niger et Ibombo du Congo-Brazzaville ont fait le point sur le développement du numérique dans leurs pays respectifs. Projets déployés, réformes institutionnelles et réglementaires, prospectives… le Niger et le Congo ont lancé une perche à l’Afrique  : collaborer pour ne pas rater la révolution numérique.

Des stratégies nationales ambitieuses

Au Niger, «  à l’instar des autres pays, les stratégies de développement du numérique sont mises en place depuis 1990  », a expliqué Moussa Barazé, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies. Pour renforcer ces stratégies, le pays a mis en place plusieurs dispositifs tant réglementaires qu’institutionnels. Le Niger s’est doté, entre autres, d’une Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste, une Autorité de protection des données à caractère personnel, un Conseil national de régulation des télécommunications, une Agence nationale pour la société de l’information, une division dédiée à la cybercriminalité, un CERT…

La prochaine étape pour le Niger, l’élaboration de sa stratégie de cybersécurité et la construction d’un datacenter pour héberger localement les données nationales. Un ensemble de dispositifs pour être en phase avec les enjeux du développement du numérique, soutient le ministre Moussa Barazé.

De son côté, le Congo est tout aussi ambitieux sur ses choix stratégiques ! Selon le ministre des Postes, des télécommunications et de l’Economie numérique Léon Juste Ibombo, le Président de la République du Congo a fait du numérique un outil de diversification des ressources économiques du pays. Ainsi, le Congo s’est doté d’une stratégie baptisée ‘’Congo digital 2025’’. Elle est axée sur trois piliers. «  Le premier pilier, c’est l’e-citoyen pour promouvoir des contenus citoyens. Le deuxième, l’e-gouv pour le gouvernement, et le troisième, l’e-business pour favoriser le commerce électronique  », a détaillé le ministre Ibombo. Précisant que cette stratégie se déploie dans un cyberespace qui protège les citoyens.

Le Congo, signataire du traité de Malabo, a profité de la tribune des 10 ans des ATDA pour inviter les autres pays à lui emboiter le pas. De même, Léon Juste Ibombo, par ailleurs président de la conférence des ministres de Smart Africa, a convié les autres pays africains à adhérer à cette alliance qui offre un cadre de collaboration idoine.

En plus de ces dispositifs, le Congo devra rendre opérationnel son Agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Un projet développé simultanément avec la construction d’infrastructures critiques sans lesquelles ne peut se développer l’économie numérique, a assuré le ministre congolais.

Souveraineté ou sécurité  ?

Que ce soit le Niger ou le Congo, les enjeux du développement du numérique font l’unanimité. Reste alors la question de souveraineté, principal sujet au cœur du forum marquant les 10 ans des ATDA.

Léon Juste Ibombo propose de nuancer le débat. Dans un environnement où la technologie reste importée, il faut penser interdépendance, à la mesure de la gouvernance de l’Internet. Pour lui, «  il n’y a pas de pays totalement souverain au monde, à l’heure actuelle  ». «  Nous sommes dans un secteur tellement évolutif que pour nous les Africains, le premier combat serait d’abord des infrastructures et leur maitrise  », a martelé le ministre congolais des Postes. «  On aura toujours besoin d’une collaboration puisque ces technologies viennent d’ailleurs  », conclut-il.

Le Niger, de son côté, préfère mettre l’accent sur la sécurité. Dans un monde globalisé où les multinationales rivalisent même avec les Etats, Moussa Barazé, ministre de la Poste et des NTIC du Niger, appelle à se préoccuper plutôt de la sécurité. «  Aujourd’hui, le plus important et le plus urgent pour nous, c’est de sécuriser nos données personnelles, nos transactions… », pense le ministre nigérien, qui invite les pays africains à avancer pas à pas. Cette sécurité passe donc par la mise en place d’une législation et d’un cadre réglementaire garantissant la sécurisation des données.

Léon Juste Ibombo et Moussa Barazé sont unanimes sur un point  : le développement des infrastructures. Mais alors, comment y arriver  ?

Vers un panafricanisme numérique  ?

La réponse aux problématiques liées au développement du numérique passe par une collaboration plus poussée entre Etats africains. Moussa Barazé du Niger prêche pour une stratégie commune afin de réduire les dépendances vis-à-vis de l’extérieure. Léon Juste Ibombo du Congo rappelle, pour sa part, que même si chaque Etat doit avoir sa stratégie, les mécanismes de collaboration existent déjà. Il insiste sur l’Alliance Smart Africa, un cadre de concertation qui permet de mutualiser les efforts. «  On a besoin d’avoir cette collaboration pour ne pas rater cette révolution [numérique]  », a insisté Léon Juste Ibombo.

Renforcer les capacités, construire les infrastructures, renforcer la collaboration. Autant de leviers que les Etats africains devront exploiter pour définir des stratégies nationales du développement du numérique dans un environnement d’enjeux globalisés.

Dans une dizaine d’années, la vision des pays évoluera davantage sans nul doute. «  Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique  », «  augmenter le taux de pénétration d’internet et du mobile au Niger et faire du numérique un levier de croissance économique du pays »  ! Il faut dire que les perspectives sont déjà claires pour chacun de ces pays. Il ne reste plus qu’à réfléchir à un développement harmonieux qui réponde aux Objectifs de développement durable à l’échelle du continent africain.

Souleyman Tobias

(Source : CIO Mag, 3 décembre 2021)

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