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AIF 2022 : l’innovation et la transformation numérique accentuent le besoin en infrastructures technologiques en Afrique

mardi 1er novembre 2022

Infrastructures

Parlant du niveau de pénétration de l’Internet en Afrique, des études concordantes les plus récentes évoquent le chiffre de 33%. Même s’il existe quelques disparités en termes de qualité et d’effectivité de la couverture de réseau, on oublie parfois que cela représente déjà un marché effectif de près de 450 millions de personnes, sans compter les entreprises.

Selon le GSMA, les perspectives de croissance sont encore plus importantes sur le continent. L’organisation qui regroupe les opérateurs de mobile dans le monde estime qu’à elle seule, l’Afrique subsaharienne devrait connaître la plus forte croissance de la demande de données mobiles à haut débit, passant de 0,8 gigaoctet par abonné et par mois en 2020 à près de 7 Go en 2025.

Il devient ainsi cohérent que les gouvernements accélèrent la dématérialisation de leurs services, et que les entreprises privées fassent de l’Internet et des nouvelles technologies un levier d’efficacité opérationnelle. On peut aussi noter que l’industrie des startups gagne en maturité en produisant davantage d’innovations, tout en suscitant un intérêt croissant des investisseurs.

Il est ainsi devenu urgent de doter le continent d’infrastructures technologiques à même de répondre efficacement à cette demande et par la même occasion d’apporter les financements nécessaires vers ce saut numérique. D’autant plus qu’au-delà des objectifs de développement, les perspectives de rentabilités économiques et financières devraient constituer une motivation supplémentaire.

Selon la Société financière internationale (SFI) et Google, l’économie d’Internet a le potentiel de rapporter 180 milliards de dollars à l’Afrique d’ici 2025. Soit 5,2 % du produit intérieur brut (PIB) du continent. En 2050, la contribution potentielle prévue pourrait atteindre 712 milliards de dollars, soit 8,5 % du PIB du continent grâce à la transformation et à l’efficacité de divers secteurs stratégiques tels que l’administration publique, le commerce, la santé, l’agriculture, le transport ou les services.

Au cours des vingt dernières années, la Banque africaine de développement, la plus importante institution multilatérale africaine, a soutenu financièrement le développement des réseaux de fibre optique en Afrique. Elle a été partie prenante lors du lancement des différents projets publics d’interconnexion régionale par fibre optique du type du Central Africa Backbone (CAB). Elle a aussi financé l’atterrissement de câbles sous-marins de fibre optique, la création d’entreprises de fourniture de connectivité par fibre optique telle que WIOCC et débloqué des fonds au profit de gestionnaires de tours télécoms.

Cet important potentiel dissimule cependant quelques défis. Une part non négligeable du marché africain du digital est localisée encore en zone rurale, où les investissements dans des infrastructures de télécommunication ne sont pas toujours les plus rentables pour les détenteurs de capitaux. Cette dualité d’opportunités et de risques sur une question essentielle est au cœur même de la raison d’être de l’Africa Investment Forum. Cette thématique avait été au cœur des discussions lors de la rencontre avec des investisseurs de Singapour.

Le digital et ses opportunités en Afrique ne manqueront pas d’être une fois de plus au cœur des échanges entre les participants lors de la prochaine édition de l’AIF. Une délégation américaine conduite par le projet Prosper Africa, participera aux discussions, en amont du sommet économique Afrique/Etats-Unis, prévu pour décembre 2022 à Washington DC.

(Source : Agence Ecofin, 1er novembre 2022)

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