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À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes

samedi 21 août 2021

Fintech

Digital Business Africa vous propose le résumé du rapport de la CEA et de la GSMA publié en juin 2021 et baptisé « Facilitation du commerce électronique en Afrique centrale : le rôle des services mobiles et les implications politiques ».

« L’économie numérique se développe rapidement au sein de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) grâce à la forte adoption des services mobiles. La pénétration globale des abonnés mobiles dans la sous-région est passée d’à peine 18 % au début de la dernière décennie à 42 % à la fin de 2019, tandis que le nombre d’utilisateurs de l’Internet mobile atteignait 46 millions à la même date.

Cette tendance facilite la création et la consommation de nouveaux services numériques,qui transforment la façon dont les gens communiquent, vivent et travaillent. Le commerce électronique est un élément clé de l’économie numérique, qui permet aux acheteurs et aux vendeurs d’interagir et de faire des transactions en ligne, quels que soient le moment et le lieu. Il peut procurer des bénéfices sociaux et économiques substantiels, notamment dans les pays émergents.

Il peut créer des emplois et stimuler l’activité économique en encourageant les investissements et en ouvrant de nouveaux marchés à des communautés rurales par ailleurs isolées. Les femmes et les jeunes entrepreneurs, en particulier, utilisent de plus en plus les plateformes de commerce électronique pour développer leurs entreprises, réduisant ainsi les inégalités et contribuant à la création de valeur locale.

Au sein de la CEEAC, les services de vente au détail sont encore majoritairement traditionnels et informels. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), environ 90 % des transactions en Afrique subsaharienne se font par des canaux informels. Cela s’explique en partie par des attitudes et des comportements d’achat bien ancrés chez les consommateurs.

Cependant, on observe un mouvement croissant vers des canaux modernes et plus formels, le commerce électronique jouant un rôle de plus en plus important dans l’évolution du paysage de la vente au détail. Dans toute la sous-région, les détaillants et entrepreneurs établis utilisent de plus en plus les canaux en ligne pour atteindre de nouveaux clients et surmonter les obstacles au shopping, tels que le manque d’espace commercial.

FACILITATION DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE EN AFRIQUE CENTRALE : LE RÔLE DES SERVICES MOBILES ET LES IMPLICATIONS POLITIQUES

La technologie mobile est un moteur essentiel des services de commerce électronique au sein de la CEEAC. En plus d’être la principale plateforme utilisée pour accéder à l’Internet (étant donné le manque d’infrastructures fixes à large bande), la technologie mobile facilite également les paiements en ligne par le biais du Mobile money money, ce qui permet de relever le défi de la faible pénétration des cartes bancaires et des risques associés au paiement en espèces.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes enregistrés. Ces dernières années, plusieurs fournisseurs de commerce électronique ont émergé à travers la sous-région, desservant à la fois le marché national et le marché mondial.

En outre, comme c’est le cas dans d’autres régions émergentes, le commerce social prend de l’ampleur au sein de la CEEAC, stimulant l’adoption des services de réseaux sociaux et réduisant les barrières à l’entrée pour les petites entreprises.

Facebook est de loin le réseau social le plus populaire ici, avec une base totale de 14 millions d’utilisateurs en janvier 2021. Il est devenu la plateforme préférée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région.

L’état des services de commerce électronique est cependant affecté par plusieurs facteurs qui limitent potentiellement leur capacité à se développer. Il s’agit notamment du manque d’accès aux services d’Internet mobile et de leur coût pour de larges pans de la population (notamment les segments à faible revenu), de l’utilisation limitée des services de paiement numérique, des systèmes d’adressage inadéquats dans certaines zones urbaines et dans la plupart des zones rurales, des goulots d’étranglement dans le dédouanement et le commerce international en général, et d’un environnement commercial et macroéconomique difficile pour les jeunes entreprises (start-ups) de commerce électronique.

Les gouvernements de la sous-région ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de politiques visant à relever ces défis et à stimuler les investissements dans les services de commerce électronique.

Fondamentalement, les gouvernements doivent adopter une approche holistique pour élaborer et mettre en œuvre des politiques qui soutiennent les services de commerce électronique, en reconnaissant que ce commerce est influencé par les politiques et les activités de secteurs multiples et souvent disparates, et que la sa croissance peut stimuler la productivité et l’efficacité dans l’ensemble de l’économie.

Les opérateurs mobiles occupent une place singulière dans le paysage du commerce électronique. Ils peuvent fournir la connectivité qui permet les activités en ligne, notamment le commerce électronique ; ils peuvent faciliter les paiements numériques par le biais du Mobile money ; et ils peuvent soutenir les start-ups en utilisant les actifs de réseau et de distribution, tels que les API et les agents de vente, pour relever certains des défis opérationnels et commerciaux du commerce électronique. »

CEA et GSMA

(Source : Digital Business Africa, 21 août 2021)

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