OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Mai 2022 > A Abidjan, Wacren 2022 insiste sur le développement des infrastructures de (…)

A Abidjan, Wacren 2022 insiste sur le développement des infrastructures de connectivité

mercredi 4 mai 2022

TIC pour l’éducation

La septième conférence annuelle du Réseau de recherche et d’éducation de l’Afrique occidentale et centrale (Wacren 2022) a souligné la nécessité de développer des infrastructures de connectivité qui sont un pilier essentiel de la science ouverte.

La septième conférence annuelle du Réseau de recherche et d’éducation de l’Afrique occidentale et centrale (Wacren 2022), s’est tenue du 27 au 29 avril à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan, autour du thème « Science ouverte en Afrique : relier les points ». Accueillie par l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), cette conférence a enregistré la participation de plusieurs délégations étrangères : Inde, Tchad, France, Bénin, Mali, Sénégal, Malawi, Danemark, Île Maurice, Burkina Faso, Angleterre, Italie, etc.). Elle avait pour but de faire progresser les politiques institutionnelles, nationales, régionales et continentales de la recherche et de l’éducation afin d’améliorer l’accessibilité des produits de la recherche et leur utilisation par tous, par rapport à la dynamique et aux réalités changeantes du monde actuel. Ce qui expliquait également la présence des organisations régionales telles que le Réseau régional de recherche et d’éducation de l’Afrique orientale et australe (UbuntuNet Alliance), le Réseau de recherche et d’éducation des États arabes (Asren) et le Réseau informatique européen dédié à la recherche et à l’éducation (Géant).

Piliers de la science ouverte

Selon les recommandations de l’Unesco, la science ouverte se définit comme un concept inclusif qui englobe différents mouvements et pratiques visant à rendre les connaissances scientifiques multilingues librement accessibles à tous et utilisables par tous ; à renforcer la collaboration scientifique et le partage de l’information au profit de la science et de la société ainsi qu’à ouvrir les processus de création, d’évaluation et de diffusion de la connaissance scientifique aux acteurs de la société et au-delà de la communauté scientifique traditionnelle.

Pour le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof. Arsène Toka Kobéa, la science ouverte repose sur des piliers essentiels que sont la connaissance scientifique ouverte, les infrastructures de la science ouverte, la communication scientifique, la participation ouverte des acteurs de la société et le dialogue ouvert avec les autres systèmes de connaissance. Ces piliers imposent aux acteurs de la recherche et de l’éducation de sortir des sentiers traditionnels de collaboration scientifique et de penser ouverture pour intégrer graduellement le réseau mondial. Pour permettre ainsi à l’Afrique de s’arrimer solidement au train de la révolution numérique mondiale qui, selon lui, va bientôt atteindre sa vitesse de croisière.

Déséquilibre à réduire

Un rapport de l’Unesco 2021 cité par Prof. Bakayoko-Ly Ramata, ambassadeur, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de cette institution à Paris, permet de prendre conscience des enjeux de la science ouverte pour l’Afrique. Ce rapport révèle en effet que 90 % des productions scientifiques, des publications et des brevets émanent des pays du G20, alors que 80 % des pays africains investissent moins de 1 % de leur PIB dans la recherche.

Un déséquilibre important que la science ouverte peut réduire par la création et le partage d’infrastructures interopérables ainsi que le développement des compétences requises pour en exploiter les avantages tant au niveau régional que continental.

Dès lors, on mesure la déclaration du PCA du Wacren, Dr. Eyouleki Venant Palanga : « Je lance un appel pressant à nos gouvernements et (à) toutes les parties prenantes afin que chacun en ce qui le concerne fasse preuve de plus de pragmatisme pour soutenir nos efforts notamment à travers Africa Connect », ce réseau internet cofinancé par l’Union européenne et mis en œuvre localement par UnbuntuNet Alliance, Wacren, Asren et Géant.

Connecter le Wacren au reste du monde

En tant qu’opérateur de câble sous-marin qui relie l’Afrique à l’Europe, MainOne est aussi partenaire de Wacren pour connecter son point de présence basé à Lagos à celui de l’Europe situé à Londres. « Nous avons une route dédiée au réseau Wacren sur notre câble sous-marin. MainOne Côte d’Ivoire a connecté le point de présence de Wacren à Abidjan également. Nous fournissons les routes directes du réseau Wacren sur nos différentes infrastructures », a révélé, à Cio Mag, Etienne Kouadio, directeur général de MainOne Côte d’Ivoire et Manager général Afrique francophone.

Deux ateliers portant sur le calcul haute performance et le programme Libsense ont précédé cette conférence annuelle du Réseau de recherche et d’éducation de l’Afrique occidentale et centrale (Wacren 2022).

« Les calculs des réseaux de stockage sont des services entièrement liés aux réseaux d’éducation et de recherche et font partie intégrante du calcul haute performance, a expliqué Dr. Eyouleki Venant Palanga. Par ailleurs, la science ouverte est une thématique qui ne peut se développer que dans un environnement de partage comme celui des réseaux d’éducation et de recherche. C’est pourquoi nous devons continuer de développer cette valeur de partage dans un esprit communautaire comme le prône le programme Libsense. Ce dernier est un brillant exemple de nos efforts pour stimuler la science ouverte dans notre région et au-delà. »

En prélude à cette rencontre, un symposium a rassemblé la communauté ivoirienne d’éducation et de recherche, le lundi 25 avril, à l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire, pour plancher sur les opportunités offertes par la science ouverte pour booster la recherche, l’innovation et le développement.

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 4 mai 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2116/2289 Régulation des télécoms
  • 175/2289 Télécentres/Cybercentres
  • 1600/2289 Economie numérique
  • 826/2289 Politique nationale
  • 2289/2289 Fintech
  • 253/2289 Noms de domaine
  • 827/2289 Produits et services
  • 696/2289 Faits divers/Contentieux
  • 368/2289 Nouveau site web
  • 2243/2289 Infrastructures
  • 856/2289 TIC pour l’éducation
  • 91/2289 Recherche
  • 121/2289 Projet
  • 1426/2289 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 878/2289 Sonatel/Orange
  • 785/2289 Licences de télécommunications
  • 132/2289 Sudatel/Expresso
  • 471/2289 Régulation des médias
  • 614/2289 Applications
  • 495/2289 Mouvements sociaux
  • 775/2289 Données personnelles
  • 66/2289 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2289 Mouvement consumériste
  • 179/2289 Médias
  • 323/2289 Appels internationaux entrants
  • 697/2289 Formation
  • 48/2289 Logiciel libre
  • 889/2289 Politiques africaines
  • 413/2289 Fiscalité
  • 83/2289 Art et culture
  • 284/2289 Genre
  • 758/2289 Point de vue
  • 488/2289 Commerce électronique
  • 705/2289 Manifestation
  • 156/2289 Presse en ligne
  • 62/2289 Piratage
  • 102/2289 Téléservices
  • 443/2289 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2289 Environnement/Santé
  • 214/2289 Législation/Réglementation
  • 167/2289 Gouvernance
  • 858/2289 Portrait/Entretien
  • 72/2289 Radio
  • 359/2289 TIC pour la santé
  • 133/2289 Propriété intellectuelle
  • 30/2289 Langues/Localisation
  • 502/2289 Médias/Réseaux sociaux
  • 924/2289 Téléphonie
  • 96/2289 Désengagement de l’Etat
  • 489/2289 Internet
  • 57/2289 Collectivités locales
  • 189/2289 Dédouanement électronique
  • 501/2289 Usages et comportements
  • 512/2289 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2289 Audiovisuel
  • 1419/2289 Transformation digitale
  • 191/2289 Affaire Global Voice
  • 76/2289 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2289 Service universel
  • 331/2289 Sentel/Tigo
  • 87/2289 Vie politique
  • 730/2289 Distinction/Nomination
  • 17/2289 Handicapés
  • 396/2289 Enseignement à distance
  • 321/2289 Contenus numériques
  • 294/2289 Gestion de l’ARTP
  • 90/2289 Radios communautaires
  • 811/2289 Qualité de service
  • 213/2289 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2289 SMSI
  • 225/2289 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1309/2289 Innovation/Entreprenariat
  • 675/2289 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2289 Internet des objets
  • 86/2289 Free Sénégal
  • 231/2289 Intelligence artificielle
  • 99/2289 Editorial
  • 9/2289 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous