La 3e conférence bi-annuelle africaine sur les logiciels libres a été ouverte hier matin à l’Ucad II. Organisé sous l’égide de la Fondation africaine des logiciels libres (Fossfa), cette conférence se tient du 16 au 20 mars prochain et pour la première fois en Afrique de l’Ouest francophone. Près de 400 participants venant d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, participent à cette rencontre autour du logiciel libre sur le thème « Réussir l’économie du savoir en Afrique ».
Dakar abrite la 3e conférence africaine sur les logiciels libres du 16 au 20 mars prochain sur l’initiative de la Fondation africaine des logiciels libres (Fossfa).
Les travaux de cette rencontre ont été ouverts hier matin par Bassirou Guissé, Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres, des Télécommunications et des Tic.
Organisée pour la première fois en Afrique de l’Ouest francophone, ce rendez-vous continental se tient à l’Ucad II et au Campus numérique de l’Agence universitaire de la Francophonie (Auf) sur le thème « Réussir l’économie du savoir en Afrique » .
Se félicitant de la tenue de cet événement dans la capitale sénégalaise, M. Bassirou Guissé a exhorté les participants à contribuer à l’économie du savoir, une grande opportunité à saisir par l’Afrique. « C’est à vous de contribuer au Patrimoine de l’humanité avec vos ressources intellectuelles, votre énergie et votre vision ».
Il a noté l’importance que notre pays porte au développement de la Société du savoir en Afrique et notamment le leadership joué dans ce domaine par le président de la République Abdoulaye Wade.
Le gouvernement du Sénégal, rappelle-t-il, s’est engagé depuis des années à intégrer les logiciels libres dans la culture de l’informatique de l’Etat et des citoyens à travers le projet d’Intranet gouvernemental et l’enseignement de l’informatique dans les universités.
En avançant l’idée de création d’une « Journée nationale du logiciel libre », M. Guissé a tenu à mettre en garde contre « la complexité des systèmes d’information et l’étendue des réseaux dans un monde de convergence où il faut respecter les standards ouverts comme gage de sécurité et de pérennité des systèmes ».
Mutualisation des idées et du savoir
A la suite de Mme Fatoumata Sèye Sylla, ambassadrice de Fossfa au Sénégal (présidente de l’association "Bokk jang-Bokk jëf"), Mme Nnna Nwakanma, présidente du Conseil du Fossfa a souligné les attentes placées dans la conférence de Dakar dont les objectifs sont de donner des formations, mais aussi d’échanger des expériences dans le domaine des logiciels libres. Pierre Ouédraogo, représentant de l’Oif et Lewis Rabkin, représentant de l’Afrique du Sud ont également salué la tenue de cette conférence. L’OIF a d’ailleurs incité et accompagné le cheminement des organismes et institutions sur le tracé des inforoutes.
Le thème choisi interpelle la Francophonie, selon M. Ouédraogo qui le rattache à l’industrialisation numérique de l’Afrique, mais celle-ci indique-t-il, doit être soutenue par des secteurs privés et des organismes dynamiques.
Les avis se rejoignent sur l’intérêt et l’importance de la vulgarisation du logiciel libre, ainsi que le souligne Ibrahima Niang, le représentant du Recteur de l’Ucad et encore Tidiane Seck, directeur de l’Agence de l’Informatique de l’Etat.
Le logiciel libre en tant qu’outil de conception numérique est comme tous les logiciels un programme qui permet de réaliser des tâches spécifiques avec dans ce cas précis la possibilité d’utiliser librement cet outil.
Il y a en effet une possibilité de le modifier, de l’adapter à nos besoins, on peut le copier, le redistribuer et s’en approprier sans frais de licence. C’est en cela qu’il constitue un intéressant moyen de partage des savoirs, Ibrahima Niang parlait justement de « mutualisation des idées et du savoir pour permettre la progression de la recherche et l’extension du savoir ». Plusieurs partenaires institutionnels et privés soutiennent l’organisation de cette rencontre à Dakar. Elle fait suite à celle de l’Université de Western Cape en Afrique du Sud et Safari Park Hôtel de Nairobi, au Kenya.
Il reste entendu que le développement de l’utilisation du logiciel libre apporte d’énormes avantages pour la vulgarisation de l’informatique.
Son usage ne devrait pas cependant se limiter à une simple consommation et à ce sujet les participants ont bien souligné la nécessité de poursuivre le développement des idées initiés dans les logiciels et surtout d’apporter de nouvelles idées dans le grand panier des logiciels libres.
Jean Pires
(Source : Le Soleil, 18 mars 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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